Procès des fausses procurations : “Yves Moraine nous a dit que la loi avait changé”
Le quatrième jour d'audience du procès des procurations frauduleuses devant la sixième chambre correctionnelle de Marseille s'est concentré sur les formulaires validés dans les 6e et 8e arrondissements, hors des clous de la loi. Le maire sortant, Yves Moraine, est accusé d'avoir assuré que la loi électorale avait été modifiée et autorisait les mandants à donner procuration sans se déplacer au commissariat. Ce qu'il nie.
La salle d'audience pour le procès des fausses procurations ce lundi 23 septembre. (Photo : Cby)
La scène est forte et inédite. Deux hommes à la barre. Deux anciens maires. Deux hommes que leur camp politique, Les Républicains, fuit désormais comme la peste. Face au tribunal, un mètre les sépare à peine, une affaire les réunit. Droits comme des i, tous deux vêtus d’une sobre veste bleu marine, Yves Moraine et Julien Ravier, respectivement anciens maires des 4e et 6e secteurs, comparaissent jusqu’à vendredi avec 11 autres prévenus devant la sixième chambre correctionnelle du tribunal de Marseille. Dans le cadre du procès dit des fausses procurations de la droite, lors des élections municipales de mars et juin 2020, ils sont, comme les autres mis en cause, accusés de faux, usage de faux, et manœuvres frauduleuses tendant à l’exercice irrégulier d’un vote par procuration.
Ce quatrième jour, les débats se sont concentrés sur les 31 procurations litigieuses réalisées dans les 6e et 8e arrondissements. On est loin de la gravité des faits dans les 11/12, où 51 résidents d’un Ehpad, très âgés, ont donné procuration malgré un état de dépendance et pour certains de troubles cognitifs les empêchant d’exprimer leur consentement. Pas de votes de grabataires, mais des collectes de procurations hors des clous de la loi, néanmoins.
Yves Moraine nous a dit que la loi avait changé (…) que suite au covid, l’établissement des procurations avait été allégé
CHristel Simonetti
Au cœur de toutes les discussions, le rôle d’Yves Moraine. A-t-il activement participé à cette quête éperdue de procus ? La question se noue autour d’une réunion de préparation des élections qui se déroule fin mai. Ce jour-là, à la tribune, le maire sortant — qui emmène conjointement la liste avec Martine Vassal — explique que les lois électorales ont été modifiées en raison du covid-19. “Yves Moraine nous a dit que la loi avait changé (…) que suite au covid, l’établissement des procurations avait été allégé”, assure Christel Simonetti, ancienne colistière positionnée en 7e place sur la liste et renvoyée devant le tribunal pour les mêmes faits. “Je n’étais pas seule présente et tout le monde a compris la même chose.”
“1000 procurations pour l’emporter”
En clair, les personnes qui veulent réaliser une procuration, les mandants, n’ont plus à se déplacer jusqu’au commissariat pour ce faire. Ce que Christel Simonetti comprend, c’est : “Nous pouvons faire les procurations des gens chez eux. (…) Le mandant n’est pas obligé de se déplacer dans un commissariat et après, on s’occupe de tout.” Cette femme blonde, aux cheveux retenus en une épaisse queue de cheval, est un rouage important dans la machine électorale des 6e et 8e arrondissements. Elle se voit confier, par Martine Vassal, la responsabilité des procurations dans ce secteur, lors d’une réunion de préparation des élections. L’objectif fixé par la candidate LR à la mairie centrale est de “1000 procurations” pour l’emporter.
Chacun est invité, comme le souligne Catherine Vales Gardanne, directrice de cabinet d’alors, à piocher dans ses réseaux personnels pour glaner des suffrages futurs. Elle-même relance les colistiers. “On voit que vous êtes active dans l’organisation de ces collectes, dit le président à l’ancienne dircab. Cela ne signifie pas que c’est illégal. Il appartiendra au tribunal de savoir si une ligne rouge a été franchie.”
Si vous avez besoin de procurations, dites-le moi, je viens et on le fait ensemble, pas besoin de se déplacer
Yves MOraine, par mail
Yves Moraine aussi s’y emploie et fait de la retape en envoyant ce mail dans l’entre-deux-tours : “Je suis à fond sur le 2e tour des municipales du 28… et éviter que cette ville et même notre secteur ne tombe entre les mains de la gauche radicale PC, Mélenchon et autres. (…) Si vous avez besoin de procurations, dites-le-moi, je viens et on le fait ensemble, pas besoin de se déplacer.”
Mais concernant la réunion durant laquelle il aurait anticipé un changement de la loi, la vision d’Yves Moraine diffère. “Lorsque je suis intervenu, je n’ai jamais présenté l’assouplissement comme acquis mais comme vraisemblable”, dit-il aujourd’hui. Il ajoute : “Ces réunions n’étaient pas dirigées par moi. Il y avait dans cette salle des avocats, des hauts fonctionnaires, des élus expérimentés, madame Vassal elle-même. (…) Il est invraisemblable qu’ils prennent cela pour argent comptant, (…) invraisemblable que des gens qui ont fait dix campagnes, certaines sur leur nom personnel, aient pu mal interpréter mes propos.”
Tricard
Yves Moraine, avocat de métier, se défend. Et jette à l’occasion des pelletées de cailloux dans le jardin de Martine Vassal. La coordinatrice de la campagne, c’est elle. Lui, à ce moment-là, il est “tricard”, “plus vraiment bankable”. Lui, le proche de Gaudin depuis des lustres, présenté régulièrement comme un potentiel dauphin, est écarté. “L’image de Jean-Claude Gaudin n’est pas considérée comme un turbo et comme j’étais porteur de son image, le souhait était que j’apparaisse le moins possible”, rembobine-t-il. Et avec une aigreur patente, il relate comment, lui, le maire sortant, a dû batailler pour rester sur la liste, comment sa photo avait même disparu du matériel de campagne au premier tour, comment “on ne [l’]informait pas des visites de terrain”.
Bref : “La politique est une affaire de rapport de force. Et je n’avais plus de force.” À l’entendre, sa voix ne portait plus, elle était démonétisée dans son camp politique. Pour quelle raison alors, “sur un sujet et un seul [les procurations], ma parole [serait] devenue parole d’évangile ?”
Qu’il ait assuré ou non que la loi allait changer importe peu, désormais. Puisque le décret anticipé par son staff de campagne et ses colistiers ne passera finalement pas. “Qu’est-ce que vous faites quand vous réalisez que ce que vous avez annoncé n’intervient pas ?”, interroge le président Pascal Gand. “Comme la loi n’a pas été votée, il y a un rétropédalage et on n’utilise pas les procurations…”, commence à répondre l’ancien maire. “Sauf celles qui ont été validées et pour lesquelles il n’y a pas eu de retour en arrière”, houspille le président. “Eh oui”, soupire Yves Moraine, embarrassé.
Quand le 6/8 se fait aider par le 11/12
L’embarras ne s’arrête pas là. Car soudain, les dossiers des fausses procurations des 11/12 et celles des 6/8 convergent. Selon Christel Simonetti, le tiers délégué — personne habilitée au recueil des formulaires de procurations des personnes ne pouvant se déplacer au commissariat — qui œuvre habituellement dans les 6/8, Robert Gachon, est court-circuité. “Monsieur Moraine m’avait dit qu’il était un peu mou, ce qui était vrai d’ailleurs.” Or, il fallait être rapide : “Car il ne restait pas beaucoup de temps”, synthétise la cheville ouvrière de la procu dans le secteur.
Là, selon elle, Yves Moraine lui demande de prendre contact avec Richard Omiros, alors directeur de campagne et de cabinet de Julien Ravier, maire sortant Les Républicains dans les 11/12, où la machine à fabriquer des “procus” se montre particulièrement efficace. “Monsieur Moraine m’avait dit qu’à la mairie des 11/12, il y avait un officier de police judiciaire qui les validait là-bas”, reprend Christel Simonetti qui, en outre, est une ancienne élue de secteur des 11/12.
Le 5 juin, elle se rend donc à l’hôtel de ville du 6e secteur avec, dans une pochette, une trentaine de procurations. Elle rencontre Richard Omiros et Claudine Hernandez, directrice générale des services des 11/12, puis confie les formulaires à valider au commandant de police Roland Chervet. Ces trois personnes, essentielles dans la mécanique d’élaboration des procus frauduleuses, sont renvoyées, mais absentes pour raisons de santé.
Yves Moraine, à la barre, répond à l’inverse qu’il n’a “pas donné l’ordre d’aller voir Richard Omiros”. Pense-t-il que “madame Simonetti l’a fait spontanément ?”, suggère le président. “Oui, elle le fait dans une mairie où elle a des liens et où moi je n’en ai pas”, se décharge Yves Moraine. Sa réponse fait bondir la mise en cause : “Ce que je comprends, c’est que moi, Christel Simonetti, pas élue, pas maire, pas avocat, je me lève un matin, j’appelle Richard Omiros, que je connais pas plus que ça, et lui dis : Tiens, j’ai des procurations à te faire valider ? Permettez-moi d’en douter, monsieur le président…”
Le doute est d’autant plus permis que dans un message téléphonique, vocal et SMS, entre Julien Ravier et Richard Omiros le 29 mai, ce dernier précise : “Pour les procurations 6/8 et 1/7, que Roland [comprendre : uniquement Roland Chervet]“. Julien Ravier sert-il à ce moment-là d’intermédiaire entre son dircab, décrit comme le chef d’orchestre des procus dans son secteur, et l’équipe d’Yves Moraine, en quête d’en engranger ? Il assure que non. De toute façon, il ignore tout de ce système.
Yves Moraine aussi se défend d’avoir été très actif dans le domaine. Mais il convient nourrir des regrets : “Si je n’avais commis aucune erreur, aucune imprudence, je ne me retrouverais pas devant vous aujourd’hui. J’aurais dû plus me poser, plus réfléchir.” Une timide forme de mea culpa.
demande de NullitéLors du premier jour d’audience, les avocats d’Yves Moraine ont plaidé la nullité du renvoi de leur client devant le tribunal correctionnel. Ils arguent du fait que l’ancien marie LR des 6/8 a été incité à opter pour la procédure de la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) ou plaider-coupable, laquelle a ensuite été avortée. Pour eux, leur client ne bénéficiera pas, du fait de la diffusion de l’information, d’un procès équitable. “Il peut arriver de vouloir à tout prix refuser le bruit médiatique, la violence d’un procès, la fin de sa vie politique, même si cela implique de reconnaître à tort sa responsabilité”, argumente l’avocate Olinka Malaterre. En réponse, le procureur Jean-Yves Lourgouilloux pointe “un paradoxe” : ce sont les avocats de la défense qui amènent le sujet à l’audience, alors qu’il n’est pas fait mention de la CRPC dans le dossier. Il ajoute que “lorsque le parquet est saisi par la presse, il ne donne aucun nom”. Il demande d’écarter l’exception de nullité qui a été jointe au fond. L’avocat de Christel Simonetti formule la même demande. La prévenue renvoie d’ailleurs le procureur dans les cordes lorsque celui-ci lui demande si elle n’a “pas eu la curiosité de vérifier ?” que la loi électorale avait été modifiée. Elle réplique qu’elle a fait confiance à Yves Moraine : “Comme je vous ai fait confiance quand vous m’avez proposé de signer une CRPC pour un délit politique alors que ça n’était pas possible. Il est avocat, vous êtes procureur, si on ne peut plus faire confiance aux hommes de loi…”
Commentaires
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Et cependant, le secteur 6-8 est “tombé entre les mains de la gauche radicale PC, Mélenchon [sic] et autres”… Chacun peut voir que, depuis, c’est la guerre civile dans les beaux quartiers.
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La guerre civile certes pas.
Mais zéro projet marquant en 4 ans, une sécurité qui se dégrade (cambriolages, dégradations de véhicules, etc.), des courses de vitesse tous les soirs sur le Prado & Michelet, des projets immobiliers bétonnants et bétonneux qui fleurissent partout, sans aucun contrôle de la qualité livrée et encore moins des dégradations pendant les travaux…
Le bilan est maigre, à part la démarche “La Voie est Libre”, qui pour le coup ne concerne pas que le 6/8 et relève de la Mairie Centrale.
Pas étonnant ceci dit, quand les dissensions au sein du PM ont conduit très rapidement à la placardisation de Mme Fortin en mairie centrale, avant son retour forcé et gênant en mairie de secteur.
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@Malleus Maleficarum ça va l’intox et la désinformation ? C’est dingue ce que les trolls de Simmaranno et compagnie (au moins Sandra Blanchard assume) pullulent sur Marsactu dès qu’un article un peu gênant cite leurs chouchous au tribunal.
Vous auriez pu ajouter les poubelle qui, assez curieusement, débordent dans les beaux quartiers depuis 2020. Encore un coup de la gauche radicale. Ou la séance de calinothérapie de la présidente de la RTM qui veut officialiser le “bus fantôme Special MPM” en service de taxi quasi gratuit.
A vous lire le 8e avant 2020 c’était Lausanne-les-palmiers.
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“une sécurité qui se dégrade (cambriolages, dégradations de véhicules, etc.), des courses de vitesse tous les soirs sur le Prado & Michelet”
relèvent de la Police Nationale , la Municipale peut intervenir en soutien mais son rôle est le respect des arrêtés municipaux : stationnement, occupation du domaine public ….
“des projets immobiliers bétonnant et bétonneux qui fleurissent partout, sans aucun contrôle de la qualité livrée ”
l’urbanisme est une des compétences de la Métropole , la Ville instruit les dossiers et s’ils sont conformes au PLUi le Maire signe le permis
la qualité relève du Maitre d’Ouvrage et du Maitre d’ œuvre
Cette bataille pour la mairie est très étonnante car le vrai pouvoir de changement se trouve à la Métropole mais il est vrai que le pouvoir de représentation : réception du Président, du Pape ..est à la Mairie
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J’habite dans le 8e depuis 2002, et je l’ai donc connu sous 18 ans de gaudinisme et 4 ans de printempsmarseillisme.
Zéro projet : en gros, c’est ce qui s’est toujours fait. Comme le cochon d’électeur était supposé voter les yeux fermé pour la droite, il était inutile de faire quoi que ce soit selon Gaudin et son porte-flingue Moraine. Piscine en ruine à Bonneveine. Transports en commun dramatiquement sous-dimensionnés. Écoles à l’intérieur desquelles la température montait à 40 °C dès le mois de mai. Etc. Par contre, des promesses, il y en a eu à la pelle, une fois tous les six ans.
Les projets immobiliers bétonnants et bétonneux, c’était justement la signature du gaudinisme, surtout dans cet arrondissement où il y avait encore quelques arbres à abattre. Il devait même y avoir un immeuble (moche au dernier degré) planté sur un terrain inaccessible en marge du parc Henri Fabre – malgré la contestation justifiée des voisins.
Quant à la sécurité publique, si l’incivisme était du ressort de la mairie de secteur, ça se saurait. Et si je déplore évidemment l’incivisme d’où qu’il vienne, je le condamne encore plus sévèrement quand ce sont des élus qui se croient au dessus des lois tout en donnant des leçons au bas peuple.
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Quel dommage que M Moraine ne soit pas allé jusqu’au bout de sa démarche concernant M Vassal, et quel dommage que le tribunal n’ait pas été plus curieux.
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ce qui est parfaitement dommageable pour une valeur simple qu’est la justice, c’est que dans chaque enquête, chaque procès, où sont impliqués des élus, on trouve et on accroche surtout des “lampistes”.
les preuves doivent être sacrément flagrantes pour que cela concerne ravier et moraine…
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Vous avez raison, mais il ne faut pas non plus oublier que les lampistes en question sont bien souvent des parasites qui existent dans ce système pour en profiter : ils bénéficient des vices du système (emplois de complaisance, charge de travail inexistante mais salaire bien réel, etc.), à eux aussi d’en assumer le risque, sans dédouaner à aucun moment les zélus s’entend).
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La loi PLM ne sera certainement pas abrogée de longtemps et de telles dérives perdureront dans ces “mairies” inutiles mais si propices à toutes les malversations politiques imaginables.
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Yves Moraine, victime de son charisme. Tout le monde l’a cru et maintenant il est cuit.
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Que c’est jouissif de voir le petit Moraine se défausser sur sa Martine.
Le petit Moraine “tricard”. Ben oui en n°2 de liste et victoire de sa cheffe sur la ville, il garde son petit chateau de Bagatelle. Et bien qu’ayant perdu, il est tout de meme conseiller métropolitain avec délégation. Placé dans un canton imperdable, donc élu au département, il en devient vice président aux finances (pas un petit poste pour le 2e budget départemental de France). Et pour finir, Président – avec le succès que l’on sait – de la SOLEAM. Et tout cela malgré la soirée chocolat ou l’affaire des taxis.
Sinon il est tricard.
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L’article précise “pas de votes de grabataires”. Mais il ne s’agit que de ça. De personnes qui n’ont plus aucune mobilité et plus leur tête. C’était ke cas de ma mère. C’est pour ça que je l’ai placé ( difficilement) en ehpad : elle ne pouvait pas rester chez elle, incapable de faire sa toilette et de sortir du lit. Par chance, elle me reconnaissait encore. Et ce que les articles appellent une “perte des fonctions cognitives” n’est qu’une expression plus neutre pour “démence sénile “. Donc oui, ils ont fait voter des grabataires. Et il y en avait dans cet ehpad! La majorité des résidents. J’y suis allé 4 ans.
Ma mère a voté par cette magouille au premier tour. Sans que je n’en sache rien, et elle non plus, ou, et c’est là le problème, elle ne s’en souvenait plus. Ni l’ehpad quand je leur ai demandé.
Ma mère était une ancienne communiste. Elle a été toujours très à gauche. Qu’ils l’ai fait voter à droite ( j’imagine mal qu’ils aient respecté son vote et de toute façon à cette étape de saviez, elle ignorait et les’elections et le nom des candidats, pour qui aurait elle voté?), je l’ai vécu comme une salissure abjecte de sa mémoire enfuie, comme un viol de ses convictions. Alors oui, ils ont fait voter des grabataires !!!
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Dans ce procès l’hypocritie et la manipulation des justiciables détournent les valeurs qu’elles sont censées défendre.
En tant qu’avocats ou figures politiques, leur rôle implique une responsabilité éthique particulière vis-à-vis de la loi et de la société. Alors lorsqu’elles organisent des fraudes électorales et se défaussent sur d’autres, elles démontrent un cynisme vaporeux pour échapper à leurs propres méfaits. Leur comportement trahit une corruption morale et un abus sans limite de pouvoir, sapant ainsi notre confiance dans les institutions.
Que va faire la justice?
Pauvre de nous…
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