"Nous avons demandé aux gens de Noailles de ramener des objets de leur pays"

"Nous avons demandé aux gens de Noailles de ramener des objets de leur pays"

On l'appelle parfois "le ventre de Marseille", pour ses étals qui croulent sur la rue, ses parfums d'épices, son bordel ambiant. Tout à la fois lieu stigmate, que l'on érige en exemple de tout ce qui dysfonctionne et lieu symbole du cosmopolitisme que l'on visite en touriste, le sac-à-dos sur le ventre comme le conseillent les guides touristiques. Lentement, le quartier bouge : de nombreux néo-marseillais, militant de la ville, viennent s'y installer, pour se coltiner à ce quotidien foutraque et désordonné et espérer un changement vers le mieux sans déménagement des plus pauvres. De nouveaux rendez-vous voient le jour à la jonction de ces envies, il en va ainsi de "Faites ...