Nicolas Binet : “à Marseille, on pense toujours que l’habitat relève de l’initiative privée”
Jusqu'au printemps dernier, Nicolas Binet était directeur de l'opérateur qui pilotait les chantiers de rénovation urbaine dans les cités marseillaises. Pour Marsactu, il revient sur ce que ces opérations racontent de la ville et de la lenteur de sa transformation.
Nicolas Binet : “à Marseille, on pense toujours que l’habitat relève de l’initiative privée”
L'enjeu
Pendant 11 ans, Nicolas Binet a piloté 14 projets de rénovation urbaine. Dans un ouvrage cosigné avec Yves Laffoucrière, il fait le bilan d'une double décennie de transformation de la ville.
Le contexte
Six ans après son lancement, le nouveau programme de rénovation urbaine n'a toujours pas démarré à Marseille. Pourtant il concerne les plus grandes cités du nord et de l'est de la ville.
Commentaires
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Très intéressant point d’ensemble pour les novices. Merci également pour les liens documentaire.
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Merci pour cet entretien. Il aurait peut-être mérité d’être plus poussé, notamment autour de la phrase d’accroche de l’article qui est en fait la phrase de conclusion. Et dont on ne comprend pas vraiment la portée.
Par contre le titre de son bouquin, c’est un grand non !
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Une interview limpide qui explique bien des faiblesses de Marseille : l’absence d’urbanisme rationnel, le saupoudrage d’opérations immobilières parfois totalement inadaptées au site dans lequel elles s’inscrivent, la déconnexion totale entre la construction de l’habitat et la création des équipements qui font la ville – à commencer par les transports.
Le laisser-faire qui a tenu lieu de politique de l’urbanisme et du logement durant un quart de siècle a durablement abîmé la ville. Demander aux promoteurs immobiliers à qui l’on a confié les clés d’avoir une vue d’ensemble et à long terme, c’est comme demander au Français moyen de parler chinois.
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“La vie plus belle”? Rénovation urbaine avec des larmes, des souffrances et des décès liés à
ces relogements. “Allez demander aux locataires ce qu’ils en pense”. Depuis la lecture de cet article je me sens nauséeuse.
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