Lionel Royer-Perreaut moque le “gymkhana” des tracés alternatifs du boulevard urbain sud

Reportage
le 1 Avr 2022
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Profitant du silence de la Ville de Marseille, le maire des 9/10 a mené jeudi une marche suivant les alternatives étudiées pour le boulevard qui doit traverser les quartiers Sud. À ses yeux, seul le tracé initial offre une réponse à l'engorgement du secteur.

Lionel Royer-Perreaut pointe les incohérences des tracés alternatifs au BUS. (Photo: B.G.)
Lionel Royer-Perreaut pointe les incohérences des tracés alternatifs au BUS. (Photo: B.G.)

Lionel Royer-Perreaut pointe les incohérences des tracés alternatifs au BUS. (Photo: B.G.)

Désormais Lionel Royer-Perreaut est un marcheur. Pourtant, ce n’est pas l’élu sans étiquette (ex-LR) désormais soutien du président qui donne rendez-vous au coin du boulevard de la Gaye mais l’arpenteur de terrain, son rôle préféré. Cela ne l’empêche pas de garder sa veste et ses derbies poinçonnées pour “une marche exploratoire” sur le tracé des alternatives au boulevard urbain sud (BUS). Répondant à une commande de la Ville, l’agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise (AGAM) a en effet planché sur des alternatives à ce BUS, devenu pomme de discorde entre gauche et droite depuis les élections municipales.

Au fil des années, la discorde est devenue un contentieux et les deux camps s’opposent sans trouver une voie commune. L’étude de ces alternatives par la voirie existante a enfin été rendue publique ces jours derniers, mais la Ville n’a pas choisi de communiquer plus avant, si ce n’est par un tweet de l’élue à l’urbanisme Mathilde Chaboche.

Occupant le terrain, l’opposant maire de secteur et élu multi-casquettes a convié la presse, ses collègues de la majorité et l’ensemble des présidents des comités d’intérêt de quartier (CIQ) du 9e arrondissement pour une démonstration “du véritable gymkhana que constituent ces solutions alternatives, au mieux irréalisables, si ce n’est loufoques”.

Des membres des collectifs en marche avec le maire

Pour ajouter quelques cailloux sur le trajet, La Marseillaise ayant annoncé l’initiative, quelques opposants au BUS sont aussi présents. “Cela permettra de confronter nos idées”, salue le maire de secteur qui veut mettre en avant ses qualités d’élu tous terrains. Le conseiller départemental et candidat LR, Didier Réault a chaussé ses doc Martens cirées pour se joindre au cortège.

La fin actuelle du boulevard urbain sud. (photo : B.G.)

Le cadre est censé parler à tout le monde. À cet endroit, le tronçon déjà réalisé de la deux fois deux voies censée relier l’A50 à la Pointe-Rouge s’arrête brusquement. Des files de voitures se croisent dans un désordre sans nom. Les projections de trafic évaluent à 45 000 voitures par jour le passage par le BUS. On n’arrive pas encore à ce niveau mais les voitures s’empilent sans même un giratoire pour les réguler. “Ce boulevard qui se finit sur un mur a un impact sur les 8e, 9e, 10e, et même 7e arrondissements, affirme Philippe Yzombard, le président de la confédération des CIQ venu prêter main-forte. Les gens qui viennent de Luminy mettent 1 h 30 pour arriver d’ici. Tout est congestionné. On ne peut plus circuler”. Selon son sondage au doigt mouillé, “95 % des habitants de ces arrondissements sont favorables au BUS”. “Au moins”, rigole un membre du collectif anti-nuisance BUS (Canbus), venu mettre un peu de diversité dans les points de vue.

Le spectre de nouvelles expropriations

Les opposants au BUS défendent notamment la préservation du parc de la Mathilde.

Lionel Royer-Perreaut veut montrer l’absurdité d’un parcours alternatif, même si cela signifie un passage du boulevard par le parc de la Mathilde, un des “poumons verts” que les opposants au BUS souhaitent voir préservé. Il s’agirait notamment d’emprunter le boulevard de la Gaye qui longe le jardin au lieu de tailler dedans. Problème, cette alternative proposée par l’AGAM a des effets induits, par exemple sur l’approvisionnement logistique de l’hôpital Sainte-Marguerite. Sans compter de nouvelles expropriations à prévoir. “Cela veut dire une nouvelle enquête publique, une nouvelle déclaration d’utilité publique”, énumère Lionel Royer-Perreaut.

Au bout du boulevard, le tracé alternatif débouche sur “un nouveau sujet”, comme dit souvent l’élu. À cet endroit, le BUS repensé doit croiser le tramway dont les travaux ont commencé. “On sait les effets sur la circulation que peut avoir la traversée d’un transport en site propre”, affirme l’élu en prenant le Jarret comme exemple.

Camping-cars et garage à bateaux

On approche des arbres majestueux des jardins familiaux Joseph-Aiguier que le tracé historique doit traverser. Les représentants des collectifs Canbus et Ensemble sauvons la Mathilde verraient d’un bon œil une variante qui passerait le long des jardins dans cette zone à l’urbanisme hasardeux. Un site des services de la propreté de la métropole côtoie un garage Renault, un vaste parking à camping-cars et, en bout de passerelle, un garage à bateaux.

Présidente du deuxième collectif, Martine Cros défend le passage par cet endroit. Mais Royer-Perreaut est là en terrain acquis à sa cause. Il s’est déjà battu pour que le parking-relais qui devait s’installer ne vienne pas déloger “une entreprise cinquantenaire”. Bras croisés, Virginie Tronqual, patronne du garage Renault, reste soucieuse. “Mais dites-moi pourquoi ils ne mettent pas tout en tunnel comme ils ont fait à Saint-Barnabé pour la L2 ? Cela règlerait le problème.”

Le BUS pourrait passer par ce parking à camping-cars. (Photo : B.G.)

Le coût du tunnel

La question revient, lancinante. Pendant la campagne des municipales, Lionel Royer-Perreaut avait lui-même défendu cette alternative, en la chiffrant à 70 millions d’euros. Mais aujourd’hui, il veut mettre en avant “la solution globale que constitue le BUS avec des voies pour les voitures, les bus à haut niveau de service et les pistes cyclables. Où vous les mettez dans un tunnel ?” Les opposants imaginent, eux, y faire passer la circulation de transit pour ne garder en surface que les vélos et bus.

“Comment vous assurez la desserte locale si vous construisez un tunnel ?, contre le conseiller départemental Didier Réault. Sans compter qu’il ne sera pas possible de faire passer un tunnelier sur une telle distance. Cela veut dire faire une tranchée que l’on recouvre ensuite. Vous imaginez le chantier ?

Il faudra rogner sur le cimetière de Mazargues et le carré militaire américain qui n’appartient même pas à la France. Vous imaginez la complexité.

Lionel Royer-Perreaut

L’aréopage s’est un peu essaimé en chemin. Tout le monde est resté garé à l’autre bout et ne veut pas se farcir l’aller-retour en terres hostiles aux piétons. On traverse un bout de prairie où Lionel Royer-Perreault verrait bien s’installer la partie délogée des jardins Joseph-Aiguier. En bout de parcelle, il est très fier de présenter “la forêt urbaine” qu’il a fait planter sur un terrain de 13 Habitat, l’office HLM qu’il préside. Au bout du chemin, il conclut sa présentation : “le gymkhana des solutions alternatives se finit ici sur le rond-Point de Mazargues et pour aller où ? À gauche, il faudra rogner sur le cimetière de Mazargues et le carré militaire britannique qui n’appartient même pas à la France. Vous imaginez la complexité”.

Lionel Royer-Perreaut au cœur de la “forêt urbaine” qu’il a planté à Mazargues. (Photo : B.G.)

Le petit bijou des jardins familiaux

Alors que la marche exploratoire piétine, Patrick Guez du collectif Canbus tente de bâtir une passerelle : “Vous êtes pragmatiques, nous aussi. Votre solution détruit huit hectares et accentue l’artificialisation des sols au profit d’un aménagement qui prévoit 9 ou 11 intersections qui seront saturées dès sa mise en service. Avec vos amis, vous pourrez trouver 70 ou 100 millions non ?” Martine Cros insiste : “Vous connaissez les jardins familiaux, c’est un petit bijou. Il faut arriver à le conserver tout en modernisant nos quartiers, coincés entre mer et collines“.

Lionel Royer-Perreaut ne croit pas à cette solution, il préfère pointer ses banderilles en direction des élus de la majorité municipale : “le problème, c’est qu’à les entendre il faut construire 3 à 4000 logements par an, faire zéro artificialisation des sols et développer les transports en commun. On ne peut pas continuer à croire qu’on peut tout faire en même temps. Et ce débat-là n’est pas tranché”. Il se poursuivra à coup sûr au prochain conseil municipal, le 8 avril.

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Commentaires

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  1. Stéphane Coppey Stéphane Coppey

    Ce qu’oublie d’expliquer le maire du 9/10, c’est pourquoi la circulation automobile est si difficile dans son secteur : cédant à la pression de certaines copropriétés, des rues entières ont été fermées à la circulation automobile (et aux piétons et vélos !), limitant drastiquement les itinéraires possibles.
    Et si la solution aujourd’hui consistait justement à poursuivre en ce sens, à limiter le trafic automobile inter-quartiers (donc à ne pas réaliser cette nouvelle autoroute urbaine) et à faciliter la circulation des piétons, des vélos et des transports en commun : c’est tout de même moins difficile d’insérer une voie de 12m de large qu’une voie de 27m de large !

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  2. Jean Pierre RAMONDOU Jean Pierre RAMONDOU

    “À gauche, il faudra rogner sur le cimetière de Mazargues et le carré militaire américain qui n’appartient même pas à la France. Vous imaginez la complexité”. dit Lionel Royer-Perreaut.
    “carré militaire américain ” ou cimetière militaire Britannique ?

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    • Benoît Gilles Benoît Gilles

      Bonjour, c’est une erreur dans la transcription que nous corrigeons derechef. Nos excuses aux intéressés.

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    • Jean Pierre RAMONDOU Jean Pierre RAMONDOU

      – Le cimetière de Mazargues, public, municipal et laïque est une chose.
      – Le “Mazargues War Cemetery” est autre chose et en aucun
      cas un carré du cimetière de Mazargues

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  3. Alceste. Alceste.

    Lionel comme je le disait a une autre corde à son arc en sus de sa vingtaine de mandats, il vient de créer une section locale des “excursionnistes marseillais”, mais excursionnistes en “derbies” entouré des CIQ locaux autant inutiles que serviles en attendant la remise d’une breloque quelconque.
    Ce petit capricieux, gaudiniste pur jus, dénonce aujourd’hui une situation dont il est complice.
    Cet ex petit marquis s’imagine aujourd’hui comte, il n’est rien ,il est maire de secteur dont la seule justification est d’encaisser une rémunération de plus pour se payer de jolies bottines et de belles vestes qu’il retournera inévitablement aux prochaines élections.

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    • EmiRom EmiRom

      J’aime beaucoup votre commentaire. le faux-cul traître à son parti a déjà retourné sa veste quittant le navire LR pour Larem en suivant toujours le sens du vent. Et si le vent vient à tourner encore une fois……que fera-t-il?

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  4. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    Faire un tunnel c’est compliqué, le tracé alternatif, à cause du futur tram, c’est compliqué, en plus les vilains gauchistes de la mairie ils ont des idées folles de transports en commun et de ville agréable à vivre, alors que moi petit baron de Marseille sud j’ai planté 3 arbres, c’est vous dire à quel point l’écologie est au centre de mon combat. Et puis le garage Renault et les parkings a camping car, on va le mettre ou ? C’est compliqué.

    LRP plonge la tête la première dans la mare du ridicule et visiblement y prend un grand plaisir. Qu’il n’ait pas été élu dès le premier tour dans le secteur le plus à droite de Marseille, que tous les bureaux de vote sur le tracé du BUS aient donné une majorité au PM et que ce même BUS a été la cause du vote PM dans le sud du 8e (et donc l’échec de l’élection de sa copine Martine) , visiblement il n’en a rien à foutre.

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  5. polipola polipola

    Concrètement, quels sont les scénarios possible de construction de ce BUS ? Peut-on imaginer qu’il soit abandonné ?

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  6. BRASILIA8 BRASILIA8

    Il n’y a malheureusement pas d’alternative mais le Printemps Marseillais pour s’attirer quelques voix s’est engagé à ne pas faire réaliser le BUS qui est de compétence métropolitaine !!!
    Cet ouvrage est inscrit dans les documents d’urbanisme depuis très longtemps et ceux qui se sont installés le long de son emprise l’ont fait en toute connaissance mais les agents immobiliers leur assurait que cela ne se ferait jamais , pendant ce temps la Ville vendait les délaissés aux promoteurs et les résidences ont poussé tout le long entrainant une circulation de “dingue”
    Ce n’est pas par hasard si le contrat de concession du tunnel du Prado prévoit un engagement de mise en service du BUS au plutôt en 2025 à l’heure actuelle dans le 8ièmme arrondissement le plus peuplé pour aller rejoindre l’est ou le nord il faut obligatoirement venir au Rond Point du Prado

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Ce n’est pas parce qu’un ouvrage est inscrit dans un document d’urbanisme depuis des décennies qu’il reste pertinent en 2022. Le contexte change, les villes changent, la mobilité change, les besoins changent.

      Marseille a besoin de plus de bus, de plus de tramways, de plus de pistes cyclables, et non de plus de place pour la bagnole individuelle. On attend d’ailleurs toujours une restructuration du réseau de bus pour le rendre plus efficace et plus adapté aux besoins d’aujourd’hui. Le réseau actuel n’a pas bougé depuis des décennies. C’est le rôle d’une grande amie de Lionel, Martine, d’impulser politiquement cette restructuration. Elle est à la tête de la métropole depuis septembre 2018 et avait promis “des résultats d’ici 18 mois sur la propreté et les transports” lors de son accession au trône. Pour remettre à plat un réseau de bus, il faut à peu près 24 mois, donc le pari était à peu près tenable.

      42 mois plus tard : néant.

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  7. marie josé MATHIEU marie josé MATHIEU

    monsieur Royer Perreaut monopolise les médias mais néglige les partenaires.
    il veut transférer les jardins joseph Aiguiers dans le domaine des Charmerettes dont il avait déjà sacrifié la ferme en donnant son accord pour un projet immobilier . La Société Suisse de Bienfaisance a bloqué ce projet qui est actuellement en recours contentieux auprès du TA.
    Monsieur Royer Perreaut avance que la ville de Marseille qui n’a pas d’argent (mais à qui la faute) veut réaliser le projet des Charmerettes là encore il aurait du prendre attache avec les partenaires du projet qui attendent le soutien moral et d’intérêt de la municipalité, de la métropole et de la région mais connaissent bien les possibilités financières des auns et des autres.
    monsieur le maire est resté en terme de qualité de vie et de déplacement au siècle dernier : pour se rendre d’un point à un autre de façon régulière et quotidienne les transports en communs sont la règle dans les villes bien gérées (on ne peut pas faire le reproche à la municipalité actuelle avoir hérité des 25 ans d’incurie des précédentes mandature ).
    créer une autoroute urbaine comme monsieur le Maire le précise dans un article donné à la Provence c’est vouloir revenir aux années Pompidou, une voiture devant chaque maison et les conséquences qu’elles ont provoqué 50 ans plus tard en terme de pollution . 600 personnes par an meurent à Marseille de troubles respiratoires directement liés à la pollution (-sources adpassurance) contre 580 personnes /million d’habitants pour le reste de la France).
    qu’il ne mettent pas tout son poids dans la mise en place immédiate d’un service de bus le long du boulevard urbain sud montre bien ses incohérences.
    depuis le temps qu’il est maire, s’il avait été plus attentif à la qualité de vie des noyaux villageois de sa commune la circulation des piétons, la fréquentation des commerces ,qui ne vivent pas du flot de voitures mais bien des passants habitants le quartier, les piétons de Mazargues, du Redon ou du Cabot ne seraient pas en danger sur des trottoirs trop étroits et les rideaux des commerces ne se fermeraient pas .

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    • MarsKaa MarsKaa

      Ces gens là (Martine, Lionel et leur électorat) ont des SUV, des mini coopers, minimum 2 voitures/foyer, prennent le taxi très régulièrement, ils n’imaginent même pas prendre un bus ! Transports “en commun”, quelle horreur !

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  8. Marc13016 Marc13016

    Le tracé est une chose. Ce qu’on fait passer dessus en est une autre …

    Le sujet de ce BUS semble très crispé, notamment pour des raisons de campagnes (électorales autant que naturelles !). OK, mais si on fait un itinéraire efficace, sans circonvolutions “tactiques”, façon tracé initial, rien n’empêche de le réserver à du transport en commun et de la mobilité douce ? Sans voitures, ou si peu …

    Un peu ce qui s’est passé sur la corniche : l’axe a été maintenu, on a simplement changé les véhicules qui passent dessus.

    D’ailleurs, au fond, les vilaines voitures qui attendent une artère routière dans cette partie de Marseille, qu’est ce qu’elles feraient ? du trajet domicile/travail ? Mettons donc un moyen de transport collectif efficace sur un tracé sans chicanes, et hop : les travailleurs iront rejoindre une gare quelque part dans le système métropolitain, à 20 minutes depuis la Pointe Rouge, sur le BUS et en bus ! Ou en Tram-Bus, tiens, concept rarement cité mais qui peut être intéressant (j’en ai pris en région parisienne, on faisait 30 km en zone urbaine en 15 minutes, avec des arrêts tous les 1 ou 2 km : hyper efficace, budget raisonnable, et sûrement électrisable !). ça mérite une étude ça aussi non ? Dans une approche Mobilité Globale, et pas que tracé, PLU, Métropole, Mairie, Mairie 9/10, jardins, plan de tomates, carré de bégonias, votes partisans, bref, petits bouts de lorgnettes …
    A quand une “Voie Libre” le dimanche sur un BUS revisité façon 21ème siècle ?!

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  9. RML RML

    De toute facon je vois pas comment une voie rapide peut déboucher à la Pounte Rouge sans expropriations.
    Faut arrêter d etre hypocrite.
    Après il est tellement idiot que les bras en tombent. Détruire un parc pour garder un garage Renault et un garage à bateaux??
    Et quelle caricature sur son discours sur ma mairie!
    Il y en a pour qui l age de se retirer à sonné

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  10. PierreLP PierreLP

    Petit rappel : le tronçon Florian – Cabot a été ouvert à la circulation dans la semaine précédent le 2ème tour des élections municipales, en juin 2020. Cherchez l’erreur !
    Et quand ce tronçon a été ouvert, il débouchait sur un mur. Non à cause de ces méchants pas sérieux du Printemps marseillais, mais parce que les acquisitions n’étaient pas finies, parce que les études n’étaient pas faites, parce que les marchés de travaux n’étaient pas passés. Et même s’il avait été décidé de poursuivre le projet, il aurait fallu 4 ans pour supprimer le “mur ” du Cabot.
    Mais Monsieur LRP a décidé d’ouvrir le boulevard, pour tenter de rendre inéluctable la poursuite du projet. Calcul cynique et machiavélique dont les habitants du Cabot font les frais.

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  11. Alceste. Alceste.

    Le capricieux Lionel dans son attitude me fait penser à Louis XVI qui dit en 1787 : ““C’est légal parce que je le veux.””. On sait ce qu’il advint à ce dernier deux années plus tard. Mon petit Lionel , méditez donc cette réflexion.

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  12. Marie Simon Marie Simon

    Ce boulevard, prolongé ou pas et quelque soit le tracé est et restera une immondice, mal conçu, sur-saturé, dangereux (je ne vous raconte pas le croisée des deux files à la sortie du tunnel pour rentrer sur l’A50, crispation assurée à chaque fois) et d’un autre âge. Le problème central est l’acharnement sans non de nos élus à ne pas concevoir d’autres types de mobilité dans Marseille. Rappeler moi pour quand est prévu le tramway vers Saint Menet par exemple: 2040? 2050? Pour le moment le seul tram en construction est celui qui doublera les lignes de métro de Geze jusqu’à sainte Marguerite avec un seul arrêt supplémentaire au delà en 2025 ou 2026.

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  13. Mars, et yeah. Mars, et yeah.

    Lionel se moque du tracé proposé par la Ville sur la base de l’étude de l’AGAM dont la Présidente est L-A CARADEC, qui lui est inféodée et qui a pour mission de flinguer la qualité des études AGAM produites pour la Ville, au point que la Ville a, au dernier conseil municipal, fait voter une délib réduisant sa participation au budget de 40% au motif, soutenu par M. CHABOCHE, du “manque de confiance”.

    Lionel use de tous les outils pour discréditer la mairie centrale. Glorieux.

    Et en même temps, il promet monts et merveilles (traduction : il ment) à ses administrés (parkings créés par miracle, baisse de la hauteur des bâtiments de la ZAC Vallon Régny, etc.) pour s’assurer, croit-il, une victoire aux prochaines échéances (législatives et probablement un nouveau vote pour la Présidence de la Métropole), en sachant pertinemment que soit ses demandes vont se réaliser et cela se fera avec nos impôts à tous, soit cela n’arrivera pas mais entre-temps il aura eu ce qu’il souhaite.

    Bref, un type formidable.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Apparemment, le sujet est enterré, mais il serait pourtant nécessaire de faire évoluer la gouvernance de la Ville de Marseille : les maires de secteur qui croient pouvoir faire jeu égal avec la mairie centrale et se prennent pour des potentats sur leur territoire, ça suffit !

      Nous avons déjà eu des investissements lourds dans les transports en commun dictés non par l’intérêt général, mais par la nécessité d’assurer la réélection de tel sous-maire de droite dans tel arrondissement. Les décisions structurantes doivent être du ressort de la seule mairie centrale, et les mairies de secteur supprimées ou réduite à un rôle de bureau de proximité.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      J’ajoute que je ne sais pas si les études de l’AGAM sont désormais biaisées pour donner raison à la Métropole contre la Ville, mais auparavant la majorité gaudiniste s’en servait principalement déjà pour caler des armoires. J’en ai lu un certain nombre qui contenaient des propositions intéressantes et argumentées, sans que jamais elles ne connaissent un début de réalisation.

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  14. LN LN

    LRP est revenu à la charge ce samedi matin lors d’une manif organisée par les CIQ (venus en renfort) et pas mal de riverains excédés par les bouchons (on les comprend) pour la prolongation du BUS, le tunnel sous le parc, l’autoroute sur les jardins et la sortie sur la mer. En face, contre manif pour sauvegarder le parc, les jardins, ce qui a mis le bazar “Qui est pour ? Qui est contre ?” Chaussés de leurs belles casquettes bleues ils sont partis en procession, Lionel en tête, Reault et autres jambons insignifiants de la mairie du 9/10. Lionel a décidé de mettre la pression sur Martine, Benoit, le Préfet, l’Etat. Il la veut sa trémie, il exige sa 4 voies. Il le veut ce succès. En fait le BUS il s’en fout. Lionel il veut la Mairie

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