"L'industrie du yachting en Paca c'est presque un milliard d'euros"

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le 29 Nov 2013
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"L'industrie du yachting en Paca c'est presque un milliard d'euros"
"L'industrie du yachting en Paca c'est presque un milliard d'euros"

"L'industrie du yachting en Paca c'est presque un milliard d'euros"

Patrick Baraona est le directeur général du pôle Mer Méditerranée, un des deux pôles de compétitivité à vocation mondiale dans ce domaine (l'autre est en Bretagne) qui est également un Prides (pôle régional d'innovation et de développement économique et solidaire). Cette entité regroupe 360 organismes publics et privés, dont plus de 2/3 d'entreprises, sises sur l'ensemble de la façade maritime. Elle a pour ambition de développer les activités maritimes. Une des filières sur laquelle le Pôle Mer porte de nombreux espoirs est celle du "refit", de la maintenance et de la réparation des grands yachts qui croisent en méditerranée. Selon Patrick Baranoa il y aurait plus de 4600 yachts de plus de 30 mètres dans le monde dont la moitié fréquenterait nos côtes. "Le marché, il est là", explique le DG du Pôle Mer, qui estime que le coût de fonctionnement annuels de ces super yachts sont compris entre 1,5 million d'euros et 5 millions selon leur taille. Le marché va vers des navires de plus en plus grands, entre 80 à 100 mètres. Ces coûts comprennent l'entretien, l'équipage, l'assurance, le port et le gasoil. Ils représentent une véritable opportunité pour les ports d'accueil. Du coup, la compétition fait rage.

13 places pour les yachts sur le Vieux-Port, 70 à Toulon

Bagarre fiscale, dumping social… Tous les coups sont permis, y compris entre ports européens. Patrick Baranoa s'inquiète de l'avenir d'une activité qui génèrerait près d'1 milliard d'euros en Paca. Si ces super yachts vont se faire construire en dehors de nos frontières – à l'exception notable du chantier H2X à la Ciotat – et se faire immatriculer dans de beaux paradis fiscaux, il reste à prendre ce marché de la maintenance, où la France et la région peuvent être compétitifs notamment sur les équipements électroniques, et la qualité de la maintenance. C'est ce que veut croire, Patrick Baroana : "Les propriétaires de ces navires sont très attentifs à la qualité, le prix n'est pas vraiment un problème pour eux".

Si Marseille par rapport aux autres ports méditerranéens est encore un acteur modeste sur ce terrain, et si la récente mise en redressement judiciaire de l'entreprise de réparation ITM n'est pas un bon signe, la place portuaire semble vouloir aller vers ce business, notamment en augmentant les places de port pour ces yachts (13 aujourd'hui sur le Vieux-Port, contre 70 à Toulon et 109 dans les Alpes-Maritimes), avec notamment des projets d'aménagements autour du hangar J1.   

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Commentaires

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  1. Asto Asto

    Aucun commentaire sur une activité qui génère autant d’argent et donc susceptible de créer des emplois.
    Sans doute les frasques de l’OM sont plus important à Marseille.

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  2. Céhère Céhère

    Allez tapiner auprès des grosses fortunes, voilà le projet d’avenir…

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  3. cani cani

    Mais si les grosses fortunes permettent de travailler, je ne suis pas contre !!

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  4. JL41 JL41

    C’est une activité où le sous-marin a une certaine importance. Même à la S… on trafiquait. Accueillir tous ces bateaux blancs sans se rendre compte de rien n’est pas évident.

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