Le mouvement des femmes de chambre gagne l’Intercontinental

Actualité
le 25 Oct 2016
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Le fleuron de l'hôtellerie marseillaise installé dans l'ancien hôtel-Dieu est à son tour touché par un mouvement de grève des femmes de chambre. Comme ailleurs, celles-ci ne veulent plus être payées à la tâche par le sous-traitant qui les emploie pour le compte de l'Intercontinental.

Des femmes de chambre manifestent devant l
Des femmes de chambre manifestent devant l'Intercontinental.

Des femmes de chambre manifestent devant l'Intercontinental.

Elles ont sorti les vuvuzelas et les percussions, loin de “l’essence même de la Provence” vantée par Intercontinental. Au pied de l’escalier du fleuron 5 étoiles de l’offre hôtelière marseillaise, elle tentent de donner un écho à leur combat. Elles, ce sont les femmes de chambres. Depuis plusieurs mois, les mouvement sociaux se multiplient dans […]
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Commentaires

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  1. guillaume-origoni guillaume-origoni

    Bonjour Benoît Gilles,
    Une question : ces femmes de chambres sont-elles adhérentes à la CNT-SO ou bien est-ce le syndicat qui les assiste gracieusement ?

    Merci .

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    • Benoît Gilles Benoît Gilles

      Bonjour
      La CNT-SO compte des adhérents parmi les grévistes mais certaines sont syndiquées ailleurs et d’autres n’ont leur carte nulle part. D’après le syndicat, le mouvement est parti de la base, avec leur soutien.

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  2. barbapapa barbapapa

    Ecoeurant, une chambre classique chez eux est facturée plus de 300 euros la nuit, et ils se permettent de sous payer et paupériser des mères de famille. Si cette entreprise STN est évidemment hors la loi et mérite de “prendre cher”, l’Intercontinental ne peut pas ignorer la crasserie faite aux personnes qui briquent leur palace.

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  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Cette société STN semble être un vrai paradis pour ses salariées. A Lyon aussi, il y a un an, celles-ci ont dû faire grève : https://rebellyon.info/Mobilisation-gagante-pour-les-femmes-de

    La face cachée des hôtels est socialement peu reluisante. C’est en règle générale le cas de tous ces métiers “externalisés” (nettoyage, sécurité…). Les spécialistes de la sous-traitance qui les dominent ne se concurrencent que par les prix. Et ce sont les salariés qui, à la fin, paient de leurs conditions de travail les contrats arrachés à prix cassé.

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