Le patron de FO installe sa numéro 2 dans un logement municipal sans droit ni titre

Enquête
le 23 Fév 2023
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Depuis plusieurs semaines, la numéro 2 du syndicat occupe un appartement propriété de la Ville, à deux pas du parc Longchamp. La mutuelle des municipaux, présidée par Patrick Rué, avait fait la demande de pouvoir y stocker des archives. Mais la convention avec la mairie ne prévoyait pas d'en faire un logement. Et elle n'a même pas été signée.

Patrick Rué, patron de FO, est le visage d
Patrick Rué, patron de FO, est le visage d'une campagne de la mutuelle qu'il préside. (Photo : Nicolas Georges)

Patrick Rué, patron de FO, est le visage d'une campagne de la mutuelle qu'il préside. (Photo : Nicolas Georges)

Depuis plusieurs semaines, comme Marsactu a pu le constater, la numéro 2 du syndicat Force ouvrière des municipaux à Marseille, Karima Friga, occupe un appartement au premier étage d’une petite bâtisse, boulevard Cassini. Elle vit avec un de ses enfants dans cette petite villa au style désuet qui jouxte l’aqueduc du parc Longchamp. A priori, cette présence ne relève pas d’un sujet d’intérêt général. Si ce n’est que ce bâtiment est une propriété municipale. Et qu’il n’est pas censé être habitable.

Il fait partie depuis des lustres du domaine public de la Ville, au titre des parcs et jardins. En raison de la proximité avec le grand parc urbain, il était par le passé occupé par un agent de ce service. L’arrière du bâtiment est d’ailleurs toujours utilisé par les services municipaux.

Jointe par Marsactu, celle qui est par ailleurs la toute nouvelle présidente du comité d’action sociale de la Ville et de la métropole – le comité d’entreprise de ces deux institutions -, nie farouchement occuper ce logement, avant de mettre fin à la conversation. Pourtant, Marsactu a directement pu constater sa présence sur les lieux, le matin, le soir et en week-end. Si la déléguée syndicale est peu à l’aise pour répondre, c’est que son occupation des lieux n’est encadrée par aucun bail, ni aucune convention entre le syndicat et l’institution municipale.

Le premier étage du 8, boulevard Cassini était clairement occupé depuis plusieurs semaines. (Photo : B.G.)

La mutuelle des municipaux, locataire officielle

Il faut aller chercher un troisième acteur pour trouver une nature un peu officielle à cette occupation. En effet, il y a bien eu un projet de convention d’occupation temporaire du domaine public avec la Ville, propriétaire. Elle devait être signée par Patrick Rué, pas en tant que secrétaire général des territoriaux, mais en tant que président de Mutame Provence, la mutuelle des municipaux Marseille Provence.

Cette mutuelle a été fondée par des employés municipaux affiliés au syndicat Force ouvrière en 1946. Depuis, elle est présidée par un cadre du syndicat. Karima Friga fait partie des administrateurs de la mutuelle comme d’autres cadres permanents du syndicat.

Interrogé par Marsactu, Patrick Rué lui-même confirme l’existence de ce projet de convention et, ce faisant, la présence de Karima Friga. “Je connaissais l’existence de ce logement, explique le syndicaliste. Or, il se trouve qu’au sous-sol de la mutuelle, rue Venture, j’ai découvert des archives dont j’ignorais l’existence et qui étaient dans un état très préoccupant, vraiment insalubre, avec un risque incendie réel. J’ai donc contacté la Ville pour occuper ce logement pendant six mois, le temps de nous retourner”.

Un T4 pour stocker des archives

Selon nos informations, cette convention devait lier la mutuelle et la Ville pour six mois sans possibilité de reconduction. La destination exclusive des lieux devait être l’archivage, excluant de fait toute autre activité. “J’ai été contacté par le président de la mutuelle qui m’a parlé de ce local inoccupé par les parcs et jardins, confirme Didier Ostré, le directeur général des services de la Ville de Marseille. Comme ce local était vide et qu’il devait faire l’objet d’une redevance, il n’y avait pas de sujet : nous louons des locaux à des associations. L’important est pour nous de ne pas avoir des locaux vides qui risquent d’être squattés ou dégradés“. Un drôle de choix tout de même que ce bien constitué d’un T4 de 70 mètres carrés accompagné d’un garage de 22 mètres carrés et loué 842 euros par mois. “Monsieur Rué m’a demandé ensuite s’il pouvait ajouter le garage à la convention“, prolonge le DGS.

Le président de la mutuelle est plutôt flou quand on évoque l’endroit où il pensait stocker les archives forcément sensibles qu’il souhaitait voir préservées. “Elles devaient être stockées au rez-de-chaussée et peut-être dans une partie de l’appartement“, explique-t-il avec un brin d’embarras.

Selon Patrick Rué, Karima Friga, cadre du syndicat, aurait pu “assurer le gardiennage des lieux”.

En tout cas, le projet de convention exclut clairement la possibilité qu’une personne puisse vivre sur place. Or, Karima Friga y habite depuis plusieurs semaines. “Elle s’y est installée le temps que la convention soit validée, enchaîne le patron de FO. Cela arrangeait tout le monde. Cela nous permettait de stocker les archives, le temps de faire des aménagements rue Venture. Cela évitait à la Ville de voir dépérir un de ses biens. Enfin cela arrangeait madame Friga qui se trouvait momentanément sans logement, après la vente du sien et qui aurait pu assurer le gardiennage des lieux“.

Patrick Rué n’explique pas comment sa numéro 2, permanente du syndicat et membre du bureau fédéral à Paris, chargée notamment de la communication, peut dans le même temps surveiller les locaux où sont entreposés pour six mois les archives sensibles de la mutuelle qu’il préside. Cette notion de gardiennage est bien inscrite dans le projet de convention, mais avec la seule mention que les modalités de surveillance relèveront de la “responsabilité entière et exclusive” de Patrick Rué.

Emménagement avant même la signature de la convention

Marsactu n’a pas pu vérifier si des archives avaient fait le chemin entre la rue Venture et le boulevard Cassini. En revanche, Karima Friga a fait son déménagement, sans attendre que sa présence soit légalisée d’une quelconque manière. La convention n’a pas été entérinée : le patron de FO ne parvient pas à faire accepter la sous-location du bâtiment telle qu’il l’avait prévue. “La présente convention est conclue intuit personnae (…) Toute sous-occupation en dehors de ce cadre est strictement interdite”, peut-on lire.

D’après nos informations, au vu de la situation, le service foncier municipal tient bon et refuse de se voir imposer cet embarrassant bébé syndicalo-mutualiste. Le lieu n’est pas aux normes et ne peut donc être habité. Patrick Rué a fini par renoncer et en a informé Didier Ostré dans un courrier du 31 janvier. Il y indique que le local est bien occupé à titre “préventif”, “comme vous nous [l’aviez] autorisé”.

En revanche, devant l’impossibilité de légaliser la présence de sa numéro 2 via une sous-location, il préfère ne pas “donner suite”. Mais demande “un laps de temps minimum, au déplacement du locataire présent, le temps qu’il se reloge au plus tôt”. Nulle part il n’est fait mention de la qualité dudit locataire et de son statut de permanent syndical.

La Ville n’était “pas au courant de l’occupation”

Patrick Rué semble dans cette affaire avoir disposé du patrimoine municipal sans craindre de conséquences. Didier Ostré nie avec vigueur avoir rendu service au patron du syndicat historique de la Ville. “Moi, je n’ai échangé qu’avec le président de la mutuelle. Je n’étais pas au courant de l’occupation de ce local. Monsieur Rué m’a juste demandé s’il pouvait commencer à y mettre des archives, ce que j’ai accepté”, explique le haut fonctionnaire.

Patrick Rué indique que Karima Friga doit quitter les lieux “dans les jours qui viennent, le temps de se retourner”. Quant à Didier Ostré, il table sur une remise des clefs “à la fin du mois”.

Avec Suzanne Leenhardt

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Commentaires

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  1. Alceste. Alceste.

    Et Patrick Rué de quels ” petits” avantages bénéficiait t’il ou bien benificie t’il?
    Les locataires de la mairie maintiennent visiblement les bonnes habitudes envers FO. Rien de nouveau sous le Printemps, même si il est marseillais.

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    • PierreLP PierreLP

      Je suggère de relire l’article, notamment la fin, avant d’accuser le Printemps Marseillais. La Ville de Marseille a tenu bon sur ce dossier, et M Rué à fini par jeter l’éponge par courrier du 31 janvier.

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Qui remettra à leur place M. Rué, censé être à la retraite, et son “syndicat”, qui se croit propriétaire de Marseille ?

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  3. Patafanari Patafanari

    Karima Friga, épouse Desarchives.

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    • Au Redon Au Redon

      😂😂😂😂

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  4. Pussaloreille Pussaloreille

    Et pendant ce temps, Il y a des gens qui, parce qu’ils occupent sans bail des locaux publics désaffectés, se retrouvent, eux, expulsés au petit matin avec toutes leurs affaires sur le trottoir…

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  5. Alceste. Alceste.

    Petit rappel aux concernés :L’article L.121-1 du CGFP oblige les fonctionnaires à exercer leurs fonctions avec intégrité et probité.
    (Pour mémoire CGFP = Code Général de la Fonction Publique).
    Une petite intraveineuse de cet article ferait du bien à certains.

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  6. Hde mars Hde mars

    Vous auriez pu mettre FO squatte un local municipal comme titre

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  7. polipola polipola

    Merci Marsactu, heureusement que vous êtes là !
    Et oui, je crois qu’il est grand temps que la Mairie agisse sur cet énergumène de Rué (et je minimise)

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  8. Forza Forza

    Le “un drôle de choix tout de même” est un euphémisme n’est-ce-pas ? J’ai du mal à croire que, vu le passif de l’indéboulonnable Rué, le DGS n’ait pas les indicateurs qui virent au rouge lorsqu’il reçoit son appel. Ou a-t-il des ordres ?
    On aimerait d’ailleurs bien comprendre un jour pour de bon comment FO tient vraiment cette mairie tout comme il a tenu la précédente. Dans ce cas précis, que risquait vraiment la municipalité à dire non alors que c’est typiquement le genre de chose qui ne passe pas (plus) inaperçue ? Une grève des agents ? Le risque pris en accordant cette faveur à Rué semble en tout cas démesuré quand on ne connaît pas les détails du chantage FO.

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  9. polipola polipola

    et si j’étais cynique, j’ajouterais que cette bonne dame a sans doute profité de la hausse des prix de l’immobilier pour vendre son appartement et que ce bon vieux Rué l’a aidé à assurer ses arrières

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  10. MarsKaa MarsKaa

    Un debut de fil de pelote à tirer…

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  11. Alceste. Alceste.

    Pierre LP , la Mairie à l'(insu de son plein gré sans doute.

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  12. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    “Appartement tou confort, avec garage, sans vis à vis et arrière cour arborée. Proche toutes commodités (tram, métro, bus, commerces, écoles). Un véritable coin de campagne dans la ville. Tarifs et conditions : consultez votre délégué FO le plus proche”

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  13. Oreo Oreo

    Bravo Marsactu, vous rentrez dans le dur ! Faites très attention à vous : voilà 2 articles qui dérangent des “arrangements” infâmes à la Métropole (les avocats de Madame Vassal) et à la Ville. Dans les 2 cas sur le dos des citoyens/payeurs évidemment. Il y en a vraisemblablement beaucoup des comme ça. Et la tentation est forte pour qu”ils” veuillent tarir la source qui met au jour leurs eaux infectes. L’histoire nous montre hélas que les gens au pouvoir deviennent très méchants quand on s’attaque à leurs turpitudes.

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  14. PAGNOL PAGNOL

    Je note aussi que la Mutuelle allait payer le loyer de l’une de ses administratrices
    Ne s’agit il pas là d’ abus de bien social ?
    Bien heureusement vous avez déjoué les plans de ces personnages

    Merci pour les mutualistes !

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    • Mistral Mistral

      Il me semble bien qu’il y a abus de bien social.
      Mais ils vont dire qu’elle était gardienne bénévole !

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  15. Alceste. Alceste.

    Bravo Marsactu de “sortir” en l’espace d’une semaine deux affaires. La première avec Vassal et son aéropage d’avocats en conflits d’intérêts ouverts.La seconde avec Rué qui fait ce qu’il veut à la Mairie , il aurait pu d’ailleurs loger la numéro deux de FO au château Borely dans le logment qu’occupait le secétaire général de la mairie sous Gaudin. Au fait , qui l’occupe aujourd’hui?
    Tout cela pour dire que les affaires sortent les unes après les autres, et alors?
    Le système à la marseillaise continue , bien huilé et sans conséquences.
    Nos zélus et les parasites se goinfrent.

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    • Lissia Lissia

      A – Ré- opage !

      L’ “aéro”page, ça se trouve peut-être sur un terrain d’aviation….

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  16. Jeanne 13 Jeanne 13

    Et voilà on y est les rapports toujours aussi flous entre FO et la mairie de Marseille
    Un T4 avec garage pour stocker des archives 😂
    Qui pourrait se laisser consciemment si facilement berner ?
    Le doute persistait sur les rapports ambigus mairie PM et FO là plus de doute…
    C est plus clair !
    Merci Marsactu !

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  17. Pascal L Pascal L

    Ce qui me semble urgent c’est que les politiques élus à la mairie fourrent un peu plus leur nez dans l’usage qui est fait du patrimoine municipal.

    A leur décharge, la tâche n’est pas simple du tout car il est probable qu’il y a de nombreux obstacles, ne serait-ce que ceux dressés par les quelques employés municipaux (non élus mais accrochés à la commune) et de tous les “amis” (de l’ex majorité mais pas seulement) qui bénéficient de largesses non déclarées : j’en profite alors pas de vague ! Et surtout pas d’enquête.
    Alors, merci Marsactu, continuez !

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  18. Mistral Mistral

    Patrick Rué pense que FO et la Ville lui appartiennent, il suffit de voir comment il s’affiche sur la devanture de la mutuelle rue de Rome.

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  19. Jb de Cérou Jb de Cérou

    Lors des deux derniers contrôles de la chambre régionale des comptes sur la gestion Gaudin était dénoncé l’absence de fichier du patrimoine immobilier de la Ville. celui-ci devait être constitué incessamment sous peu pour que l’on (les gestionnaires comme les contribuables) puisse savoir qui occupe quel local, à quel titre et pour quel prix; Il y a des m² sous utilisés pendant qu’on en achète d’autres. Dans une ville aussi pauvre, la méconnaissance de l’état et de l’occupation du patrimoine foncier est plus qu’une faute. Il y a derrière cette sous gestion tous les arrangements possibles dans les délaissés construits des parcs et jardins notamment. Marsactu qui fait là un boulot remarquable sait-il si ce fichier est enfin opérationnel?

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  20. La Roulade La Roulade

    Effectivement il faudrait aller chercher plus loin Marsactu, Bravo!
    Avec un gars capable de telles méthodes, il faudrait aussi aller voir du côté de la gestion financière du syndicat…. À mon avis ça doit être sympa, ce monsieur ne doit pas avoir beaucoup de scrupule….les adhérents FO seraient sûrement ravis de savoir ce qu’il doit faire de leur argent.
    Il faut faire arrêter tout ça, il y a des instances supérieures dans tous les syndicats soit départementales soit régionales soit nationales qui doivent mettre un terme à cela!
    C’est l’image des syndicats qui est mise à mal avec ce genre de gus…
    Je suppose en plus que les travaux dans cet « entrepôt » type 4….doivent être fait par les services de la mairie à nos frais !
    Allez Marsactu, creusez encore un peu et merci pour cet article !

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    • PAGNOL PAGNOL

      Oui vous avez raison il est aux commandes des finances du syndicat, de la Mutuelle des Municipaux,du Centre de santé de la dite Mutuelle,du Comité d’action sociale de la Ville de Marseille et de la Métropole
      Ça fait beaucoup d’argent !
      Et quand on sait que le trésorier de la Mutuelle est Michel Karabadjakian condamné dans l’affaire Guerini on peut légitimement être inquiet

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  21. Au Redon Au Redon

    Rien que cet article justifie mon abonnement à Marsactu,pour financer votre independence et votre intégrité.
    Merci !

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  22. Fabienne Fabienne

    Beau travail Marsactu. Impressionnant.

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  23. John Steed John Steed

    Merci de révéler cette information.

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  24. Laurent Laurent

    Vu aujourd’hui, les volets ouverts, la dame n’a pas l’air préoccupée d’occuper illégalement et gratuitement la maisonnette.

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    • Alceste. Alceste.

      Normal, nous avons à la mairie les fameux trois petits singes, vous savez ceux qui ont pour devise :”Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal »..

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    • PAGNOL PAGNOL

      Il sera impossible de déloger cette personne car le loyer sera payé par la Mutuelle présidée par Patrick Rué
      Une procédure d’expulsion serait politiquement compliqué pour la municipalité :FO se posera en victime une fois de plus

      La seule issue serait l’intervention de l’Autorité de Contrôle des Mutuelles qui pourra reprocher au Président Rué d’accorder un avantage en nature à l’un de ses administrateurs sans avoir obtenu l’accord préalable de l’Assemblée Générale ,d’autant qu’il a prétexté pour obtenir cette convention la sécurité des archives alors qu’il existe des sociétés spécialisées dans ce domaine….
      Il a de mon point de vue piégé la Mairie…

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  25. Mars, et yeah. Mars, et yeah.

    “ça arrangeait tout le monde” “la locataire” (sans droit ni titre) “par anticipation”… ces mots seuls devraient acter de son niveau de corruption, mais ici, à Marseille, ce sont juste des explications.

    Et je ne parle même pas de cette charmante dame qui aurait vendu son logement sans en avoir un autre : preuve qu’elle ne s’est jamais inquiétée d’être potentiellement à la rue, preuve qu’on ne vit pas dans le même monde. Preuve surtout de la préméditation, voire d’une occupation qui serait bien antérieure.

    Il devient vraiment urgent de changer tout cela, et plus on attendra plus le changement sera violent, malheureusement.

    Bravo Marsactu pour cette enquête poussée !

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  26. neom neom

    Je me demande comment vous avez eu vent de cette information 🙂

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  27. Alceste. Alceste.

    Et toujours aucune réaction de la mairie ?
    Qui ne dit mot consent?

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  28. Alceste. Alceste.

    Et toujours aucune réaction de la “Ville,”?.
    Une grosse timide cette “Ville “.
    Une question ,que devient la déontologie de la mairie?

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