Le parcours d’obstacles des élèves du parc Bellevue vers leur nouvelle école
Ce mercredi, les parents d'élèves et enseignants de l'école Bellevue organisaient une marche de reconnaissance vers le chantier de l'école Jolie-Manon, qui doit servir de site d'accueil durant les travaux de rénovation. Elle est située à 25 minutes à pied de la cité.
Commentaires
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Ben c’est un bon exemple de quartier à Marseille (comme beaucoup d’autres) qui n’est pas praticable à pied, ou à minima dangereux (et on en parle des PMR ?).
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J’allais le dire. Au-delà du cas particulier, on constate ici ce qu’on constate partout à Marseille : il n’y a aucune politique de “marchabilité” de la ville, c’est-à-dire d’accessibilité de celle-ci aux piétons.
Entre les trottoirs trop étroits, ceux qui sont encombrés de mobilier urbain planté n’importe comment, ceux qui servent de parking à bagnoles et/ou à deux-roues motorisés, ceux qui sont obstrués par des chantiers divers et variés… : le message, c’est vraiment “piéton, démerde-toi, et si t’es pas content prends ta bagnole”.
A quand un “plan piéton” pour simplement lui donner le droit d’exister en sécurité dans cette ville qui, sur ce sujet aussi, a des décennies de retard ?
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Merci le Gabian. Ce cheminement pose un vrai gros problème. Les décideurs auraient dû l’effectuer avec leurs petites jambes avant de décider , sur plan, de l’école de remplacement. L’article montre également que la cité scolaire Jacques-Chirac est chasse gardée du ministère et doit rester un des pôles d’attraction de futurs cadres internationaux (embauchés par CMA-CGM ou d’autres). Bonjour l’égalité des chances.
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Tout juste, ils y seront à l’abri du bruit et de l’odeur des 12 gosses dont parlait si poétiquement le président Chirac
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La véritable question est : Qui a pris la décision de refuser que l’on envoie ces enfants à l’école Jacques Chirac qui n’est pour l’instant qu’au tiers de sa capacité.
Le DASEN et ses adjoints sont aux ordres du recteur lui-même révocable chaque semaine par le ministre, c’est donc au ministère de prendre la décision.
Mais ces temps-ci, les ministres de l’EN se succèdent et on est presque à un pour chaque trimestre et il n’est pas certain du tout que le dossier soit arrivé jusqu’à eux.
Qu’attend M. Le maire de Marseille pour écrire personnellement à Mme Borne sur ce sujet avec publication du courrier à la presse ? Il y a des moments où il faut se bouger et le faire savoir.
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Encore une fois, pour la cité scolaire, la primaire sera remplie à 4/5 l’année prochaine et 5/5 l’année suivante (et en prime avec des locaux toujours en travaux), c’était pas une solution magique non plus (même si une solution partielle et intermédiaire aurait pu être cherchée).
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oui pour la primaire
mais c’est une cité scolaire, donc des locaux prévus pour une cohorte d’élèves allant du CP à la terminale, à terme.
Donc il reste de la place dans les bâtiments du secondaire. Et une classe de primaire a besoin d’une seule salle de cours. Donc largement la place pour les accueillir temporairement.
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Pourquoi pas une école en préfa sur le parc bougainville ?
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Et c’est toujours le même problème. Dès que des travaux sont organisés que ce soit dans une école primaire ou dans un établissement secondaire se pose immanquablement le problème de : on les met où les élèves ?
Et la plupart du temps c’est une pagaille monstrueuse et le moindre mal c’est quand les élèves peuvent à peu près rester sur place….
J’ai connu des solutions ou un bus était devant l’école en travaux prenait les élèves le matin et les ramenait après les cours. Alors évidemment ça pose le problème du cout des transports et de l’organisation d’une cantine obligatoire donc gratuite….. C’est une des rares solutions, cependant elle est à prévoir en amont. Et on prévoit rarement en amont….
Et comme la plupart du temps les décideurs sont des gens qui se promènent dans une voiture avec chauffeur et déambulent rarement à pied dans les quartiers concernés…. Les petites pattes de nos enfants qui doivent slalomer sur les trottoirs dans des rues encombrées ne font pas partie de leurs priorités.
Voilà voilà, bon courage….
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Ahurissant, ce parcours du combattant …
Parents, enfants, enseignants, et l’adjoint, ok, mais CE SONT LES TETES D’OEUF DE L’INSPECTION ACADEMIQUE (DU RECTORAT) qu’il fallait emmener dans cette balade – ça leur ferait les pieds !
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C’est au Maitre d’Ouvrage, en l’occurrence la Ville de Marseille, de définir ses besoins .
Dans ce cas elle aurait du demander la prise en compte, dans le projet,
du suivi des cours de l’école charge au Maitre d’œuvre de trouver des solutions
Dans ces dossiers de rénovation des écoles la Ville et l’Etat sont plus portés sur la communication que sur les problèmes réels
De toutes les façons pour les élections municipales de 2026 tout le monde se félicitera de cette grande réussite
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C’est triste, après la ZA Capelette, bis repetita pour les enfants de Parc Bellevue… Cette fois, ils n’envisagent même pas le transport. C’est la tristitude … Nous aurions pu imaginer que pour l’occasion (et les nombreuses autres occasions du plan Écoles à venir) et pour toutes les sorties scolaires, un service municipal de transport n’aurait pas été de trop, mais non… Pire, on ne tente même pas de prendre un transporteur (trop compliqué) alors on dit aux familles : allez-y démerdez-vous … mais ils réfléchissent aux impacts sur les enfants, les parents, le stress, l’organisation familiale qui se retrouve chamboulée ?! une école provisoire sur du terrain d’Euromed ?
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non, ils ne réfléchissent pas ! en tout pas à ça !
il m’est arrivé il y a quelques années de participer à la démolition, et reconstruction d’une école primaire. ces gens là : académie, mairie, élus et techniciens (sortis de Xpont) travaillent sur plans.
c’est à dire une carte, à plat sur un bureau et projettent….sans se soucier du quartier, des habitations, des véhicules, des trajets, de la distance….avec les instits de l’école et les parents nous avons eu besoin de beaucoup d’arguments et in fine d’une visite sur le quartier pour leur faire admettre qu’en CP, 2.5km à pied c’était dur !! à vol d’oiseau cela faisait 800m….et on a fini par obtenir avec la menace virulente de déscolariser (!!) un bus matin et soir.
il faut que les parents et les enfants, les enseignants, les élus, tous les gens concernés se battent.
détacher un bus de la rtm sur ce transport régulier n’est pas un problème insoluble, il faut, il est vrai une volonté politique de la rtm, donc de la métropole qui a tout intérêt à pourrir la vie des marseillais par ailleurs…..
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Donc pour rénover une école, et donc relocaliser le temps des travaux les personnels et élèves il faut
– trouver une solution avec la Métropole (voirie, transports)
– négocier avec les deux autres cCT responsable du bâtiment scolaire si besoin (département et dans le cas précis, région)
– avoir l’aval du DASEN pour l’occupation temporaire d’un autre bâti scolaire
autant de paramètres que la mairie ne contrôle pas.
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Il faut surtout y penser au moment des études et non pas découvrir le problème au moment du chantier.
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C’est pas nouveau le parcours du combattant sur Loubon aussi bien pour les élèves qui montent à l’école maternelle Sery que l’élémentaire Bernard Cadenat ou encore le Collège belle de mai mais tant mieux s’il y a des aménagements de prévus comme le feu tricolore, le ralentisseur, les passage protégés ou trottoirs élargis cela profitera à tous en sécurisant l’ensemble des piétons. J’ai emprunté à pied et pendant des années ce chemin pour monter aux écoles plus haut et entre les véhicules qui empiètent sur les trottoirs, ceux qui roulent à toute berzingue, et les plaques d’égouts descéllées, les bâtiments en péril, les constructions un poil plus haut, il vaut mieux être prudent sur cette portion Loubon. Par contre je leur conseille de passer par la butte plutôt que par National que justement j’emprunte quotidiennement pour déposer mon fils à Jacques Chirac car les vélos et trottinettes qui circulent sur les pistes cyclables et trottoirs sont très dangereux.
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Bien des rues de Marseille sont impraticables pour les piétons, à fortiori les petits enfants, les handicapés, les poussettes, les personnes âgées ou portant des charges. Rare est le trajet pour lequel il ne faut pas faire une incursion obligée sur la chaussée ou se faufiler de profil entre des obstsacles. Remédier à
Cela devrait être une priorité n°1 pour la Ville, la Métropole et les polices municipale et nationale. Ce désordre fait parti de ce qui fait au quotidien de Marseille une des villes les plus dures à vivre d’Europe.
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