Le maire de Marseille en route pour obtenir un droit de véto à la métropole
Le gouvernement veut accorder à la ville-centre un droit de regard spécial à la métropole. Il porterait, à ce stade, sur les questions de voirie. L'équipe de Benoît Payan pourrait ainsi choisir seule quelles rues et places elle gèrera.
Benoît Payan dans son bureau en janvier 2021. (Photo : Emilio Guzman)
Commentaires
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Ça paraît tellement évident…
la municipalité élue à la majorité doit pouvoir mener la politique urbaine pour laquelle elle a été élue !
Il n’est pas normal que des acteurs non choisis fassent selon leur bon vouloir et de préfèrence contre la municipalité qui a gagné-contre eux- les élections.
La métropole doit s’occuper des enjeux métropolitains. Pas des rues, places, arbres, poteaux …
Cela permettrait de clarifier les responsabilités. Qui doit être félicité pour son action, qui doit etre critiqué voire blâmé.
De clarifier aussi la répartition des budgets.
Peut-être aussi d’agir plus rapidement sur le terrain.
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On est d’accord sur la non-légitimité démocratique de la gouvernance actuelle. Pour palier à ça, il n’ y a qu’une seule solution : élire les élus métropolitains au SU direct.
Par contre, je ne pense pas que l’urbanisme/l’aménagement du territoire ne puisse redevenir une compétence communale. Pour Marseille, à la limite vu sa taille, mais pour toutes les villes et villages, non. Ce serait un retour à l’essaimage et l’étalement urbain des années 80/90
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avec une majorité de 1 siège sur la seule ville centre, et toutes ces élections gagnées à quelques % de voix des 33% de votants parmi les éligibles … la notion de majorité reste fragile
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Petitvelo, la majorité des Marseillais n’a pas voté pour ceux qui tiennent la métropole. Ils les ont désavoués (en votant PM ou autre, ou en ne votant pas). Or c’est encore eux qui gèrent les grands dossiers Marseillais ! Ce n’est pas normal.
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Ça pourrait arranger la zone où j’habite devenue déchèterie sans doute petite-mafieuse et aux carrefours accidentogenes que l’on signale sans effets
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Et ce grand démocrate qu’est Teissier ,une réelle nouveauté,oublie de poser la question de base au sujet de la métropole, est’elle un exemple de démocratie dans sa conception ?.
La réponse est bien entendu non,donc il faut corriger celà.
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Les demandes de la Ville sont légitimes, mais des faits laissent perplexes : les élus PM veulent avoir leur mot à dire à la SOLEAM, mais ils sont absents de tous les Conseils d’Administration et de toutes les Commissions d’Appel d’Offres (cf les PV de ces instances). “Qui ne dit mot, consent.”, alors qu’ils auraient toute liberté de prendre leur place dans le pilotage de cette entité (dont la Ville est administratrice car actionnaire à 20%). Pas très logique, à moins que la volonté soit une fois encore, comme pour l’équipe métropolitaine, ne jamais partager et d’exiger un contrôle total, exclusif… et pas très démocratique..
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A 20% vous avez droit aux petits fours et à une coupe de champagne lors des conseils d’administration. Concernant les décisions , vous passez car il n’y a rien à voir.
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Avec 20% ils ont quand même 3 administrateurs et autant de représentants en CAO. A défaut de leur donner le pouvoir, cela leur donne capacité, entre autre, d’éviter l’unanimité sur les décisions, notamment lorsqu’il s’agit d’approuver les orientations globales en CA. Certes, c’est pas déterminant, mais vous connaissez l’incendie et le colibri…
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Dans une autre vie, je fus représentant permanent de mon employeur dans divers conseils d’administration d’entreprise, et le président de l’un d’entre eux – avec qui je m’entendais très bien – m’avait un jour fait cette leçon : “petit minoritaire, petit c.n ; gros minoritaire, gros c.n”…
Bref, être minoritaire, c’est très bien pour porter un témoignage, c’est rarement efficace pour emporter une décision.
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La technique de la chaise vide ne produit rien, qui ne dit mot consent, c’est malheureusement ce qui se pratique souvent en politique, voir l’assiduité des élus d’opposition dans les mairies de secteur !
La Métropole ne pourra pas être démocratique tant que les conseillers métropolitains ne seront pas élus au suffrage universel sur un projet métropolitain !
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Qu’en pense Michèle Rubirola, pour qui nous avions voté ? Peut-être acceptera t-elle de redevenir Maire de Marseille, maintenant que se dessine la perspective de disposer
de réels pouvoirs pour faire avancer les choses.
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Je pense qu’en faisant un effort on peut arriver à un système encore plus compliqué et absurde par exemple le côté pair métropolitain impair marseillais du début de la rue jusqu’au croisement avec le tramway puis après le croisement communal seul le carrefour reste métropolitain ……….UBU n’est pas mort et dire que l’on paie des députés pour de tels débats
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plus j’y réfléchis plus je me dis que c’est vraiment n’importe quoi: on crée une usine à gaz institutionnelle pour régler des problèmes de représentativité!
Pour que les Marseillais aient voix au chapitre dans les décision de la Métropole il suffirait que la prime majoritaire concernant les sièges au conseil métropolitain s’applique non plus au niveau du secteur, mais au niveau de la ville. Du coup certains conseillers métropolitains ne seraient pas conseillers municipaux, mais au fond: et alors ?
Sinon, il y aurait bien une autre solution, mais c’est vraiment un truc de dingue : faire élire les conseillers municipaux et métropolitains non plus par secteur mais à l’échelle de la ville, comme dans toutes les autres communes (sauf 2) !
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Bien sûr qu’il faut élire le conseil municipal à l’échelle de la ville, et mettre un terme au système pervers des élections par secteur. Ce système encourage le court-termisme électoral, si bien mis en pratique par Gaudin et son gang qui ont concentré leur action sur les secteurs “rentables” en abandonnant la moitié de la population de la ville.
Au fait, quelqu’un se préoccupe-t-il de cette réforme ou, comme en 2019, on constatera en 2025 qu’il est trop tard pour la mener ? Elle est au moins aussi importante que celle qui doit conduire à l’élection au suffrage direct du conseil métropolitain, pour éviter qu’un•e candidat•e battu•e à l’échelon communal puisse se refaire à l’échelon de la métropole sans la moindre légitimité démocratique.
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De quoi ? Martine-la-Magnifique qui se prenait pour la maire de Marseille “n’ayant pas perdu” sans pour autant avoir gagné ne pourra plus être maire de Marseille ?
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@ Julien Vinzent: je ne comprends pas le sens de la phrase :
En réalité, les villes-centre sont rarement majoritaires, en population comme en siège, dans les métropoles françaises
Parlez-vous de majorité absolue (mais dans ce cas Marseille ne fait pas exception) ? Sinon, quelle grande ville française n’est pas majoritaire au sein de son agglomération ?
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Pour celles que je connais : Nancy : 40 % ; Lille : 20 %
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Il a falloir quand même falloir créer un cinquième niveau administratif pour coordonner tout ça.
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ce n’est plus un mille feuilles c’est de l’émiettage
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Marseille est elle vraiment la “ville centre” du point de vue de l’attractivité économique et culturelle? La centralité urbaine ne s’est jamais mesurée en nombre d’habitants. C’est là toute la logique de cette Métropole qui est en cause.
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