L’arrêt maladie de Michèle Rubirola, épine dans le pied du Printemps marseillais
Après les révélations du magazine Capital, le Printemps marseillais fait bloc derrière sa candidate, accusée d'avoir fait campagne en touchant des indemnités liées à un arrêt maladie.
Michèle Rubirola le 10 janvier 2020. (Image LC)
La candidate du Printemps marseillais a-t-elle fait campagne grâce à l’argent de l’assurance maladie ? C’est ce qu’affirment deux articles signés par le correspondant local du magazine Capital publiés les 2 et 9 mars. Michèle Rubirola, médecin de son état, reconnaît avoir subi une intervention chirurgicale en octobre 2019, qui a donné suite à plusieurs arrêts maladie. Mais elle assure, notamment dans son entretien accordé à Marsactu avoir demandé la suspension de son arrêt et des indemnités journalières liées, après sa désignation comme candidate à la mairie centrale, le 8 janvier 2020.
Une version des faits mise à mal par le deuxième article paru lundi, qui assure que la demande de suspension d’arrêt maladie n’a été transmise à l’employeur de Michèle Rubirola, la Caisse primaire d’assurance maladie, que le 24 janvier avec effet rétroactif à partir du 21. De surcroît, un arrêt maladie daté du 20 janvier, signé par son chirurgien prévoyait une nouvelle prolongation jusqu’au 20 mars. Après sa désignation, Michèle Rubirola a donc été candidate et en arrêt maladie durant quasiment deux semaines.
Le Printemps marseillais ne souhaite pas “alimenter la polémique” mais s’applique tout de même à des explications un brin acrobatiques pour justifier cet écart entre les dates. Mais sans donner accès à Marsactu aux documents qui pourraient éclaircir cette situation.
“À partir du moment où j’ai été désignée, j’ai régularisé la situation”, martelait pourtant la candidate mardi matin lors d’une conférence de presse, malgré une fâcheuse extinction de voix à quelques jours du premier tour. Selon l’avocat du Printemps marseillais, Jorge Mendes Constante, la demande transmise à la CPAM de suspendre le versement des indemnités journalières a été faite “quelques jours après la désignation”. Le prolongement d’arrêt maladie signé le 20 janvier a bien été transmis à l’employeur de Michèle Rubirola, mais à titre informatif, assure l’avocat : “informer son employeur que l’on est en maladie car on a besoin de soins et obtenir le versement d’indemnités journalières sont deux choses différentes. Vous pouvez être en maladie et ne pas percevoir d’indemnités, et c’est le cas en l’occurrence”.
Aux questions de Marsactu, Michèle Rubirola avait expliqué être actuellement en congés sans solde pour faire campagne, après avoir soldé ses congés d’élue, congés et RTT. A-t-elle en revanche perçu des indemnités pour la douzaine de jours entre sa désignation et la fin de son arrêt ? “Elle a demandé la suspension avant de percevoir ses indemnités en fin de mois, donc elles n’ont pas été perçues”, explique Me Mendes Constante, pour qui “la seule question valable ici c’est celle des indemnités, et elle est résolue”.
Contacté, l’employeur de Michèle Rubirola, la CPAM des Bouches-du-Rhône, a répondu mercredi 11 à Marsactu que “la situation de Madame Rubirola est régulière et le dossier a été traité conformément à la réglementation”. Concernant le détail des dates de la demande de suspension de versement des indemnités, la CPAM invoque “le secret professionnel” et ne souhaite pas faire de commentaire.
La question des semaines de campagne à l’automne
Le deuxième article de Capital pose néanmoins la question de la campagne avant la désignation, puisque Michèle Rubirola était arrêtée depuis fin octobre et a participé à diverses réunions publiques, notamment en décembre, en soirée ou le week-end d’après de premières recherches. “Mes premiers congés prévoyaient des horaires de sortie, suivant les horaires de travail, je les ai toujours respectés”, indique la candidate. “Personne n’a vu Michèle Rubirola faire campagne en journée” à cette période, a ajouté Benoît Payan, porte-parole du Printemps marseillais, en conférence de presse. “À l’automne, on nous a assez reproché d’avoir mis trop de temps pour désigner notre tête de liste”, a quant à elle ironisé Sophie Camard, tête de liste dans les 1/7.
L’employeur de la candidate pourrait-il néanmoins juger que son activité politique, sur ses temps de sortie à l’automne était contraire à son arrêt maladie ? La jurisprudence, citée par Capital, semble indiquer que oui. En 2016, un salarié de la RATP avait été condamné par la cour d’appel de Paris à rembourser des indemnités pour avoir fait campagne en tant que tête de liste à La Courneuve (93). “L’activité de tête de liste dans une campagne électorale municipale dans une ville d’une certaine importance est une activité réelle qui n’est pas autorisée dans le cadre d’un arrêt-maladie”, expliquait la justice. Mais cette décision ne visait pas une activité politique dans le cadre d’une pré-campagne.
Une affaire forcément politique
À quelques jours du premier tour, les équipes de la candidate LR Martine Vassal se sont saisies de l’affaire pour en faire un sujet de campagne, en évoquant même un “Rubirolagate”. Mardi 10, un communiqué signé par l’un des porte-parole de la candidate LR, Stéphane Soto, demandait à la tête de liste de Printemps marseillais “de clarifier sa situation”. “Quand à chaque phrase on parle de probité il faut être irréprochable, insiste-t-il. Désignée ou pas tête de liste, elle était en arrêt de travail”. Autre porte-parole LR, la députée Valérie Boyer a écrit au préfet et à la procureure de Marseille au titre de leur fonction de co-président du CODAF (comité opérationnel départemental anti-fraude), afin qu’il mène “des investigations […] pour établir si ces révélations de la presse sont fondées : le docteur Rubirola a-t-elle participé à des réunions de travail ou à des manifestations politiques alors qu’elle était en arrêt de travail indemnisé, enfreignant ainsi les règles de l’assurance maladie ?”.
En interne, certains militants soulignent que la cohabitation entre le statut de la candidate et sa situation médicale n’était pas sans contrainte. “Ça n’a pas été commode”, convient un membre du comité de pilotage du mouvement. “Dans un premier temps [à l’automne], Michèle avait refusé la tête de liste à cause de son opération”, a par ailleurs indiqué Sophie Camard. Après sa désignation, l’organisation de la campagne au quotidien a donc dû s’adapter, notamment aux rendez-vous médicaux de sa candidate.
Les têtes de listes du Printemps marseillais ont en tout cas fait bloc mardi pour dénoncer avec une certaine fébrilité “une campagne de caniveau” et des “boules puantes”. Le mouvement a annoncé vendredi préparer une action en justice pour “atteinte à l’intimité de la vie privée”. “Tout est organisé pour nous attaquer, pour nous couvrir de cendres, aujourd’hui, le sujet, c’est le Printemps marseillais”, insiste Benoît Payan, qui y voit un signe de crispation dans le camp adverse.
Actualisation le 11/03/2020 à 10h20 : ajout de la réponse de la CPAM des Bouches-du-Rhône.
Commentaires
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il parait même qu’elle aurait traversé sur le bas de la rue breteuil alors que le petit bonhomme était au rouge.
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Beaucoup de bruit pour pas grand-chose, il suffit, pour s’en rendre compte, d’aller sur Google et de taper les mots clés : « Marseille Jean-Claude Gaudin » pour lire par exemple sur le site de Capital.fr, de nombreux articles récents intitulés comme suit : «
Marseille : la Cour des comptes étrille la gestion du personnel de la ville »
6MEDIAS PUBLIÉ LE 09/11/2019 À 10H17
« MARSEILLE, CHAMPIONNE DE LA GABEGIE IMMOBILIERE »
« LA VILLE A ENGLOUTI DES MILLIONS DANS DES PROJETS DANS DES PROJETS QUI N’ONT JAMAIS VU LE JOUR OU DES PARTENARIATS BOITEUX. »
OLIVIER-JOURDAN ROULOT PUBLIÉ LE 26/02/2020 À 14H06
« Avant de partir, Jean-Claude Gaudin fait un dernier gros cadeau à Force ouvrière »
CLAIRE DOMENECH PUBLIÉ LE 27/01/2020 À 13H19 MIS À JOUR LE 27/01/2020 À 16H36
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Elle aurait donc gratté 12 jours d’arrêt maladie ? Combien de candidat-e-s sans parler de leurs agents électoraux ont “omis” de poser des congés ou des RTT alors qu’ils/elles faisaient campagne à temps plein et bénéficient de la complaisance de leurs employeurs ?
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Cher FELIX , allez je vais gentiment vous “vanner” , vous semblez bien connaitre le sujet.
Et puis cet argument n’est pas bon quand on cite et dénonce les combines sur les emplois de la mairie et que l’on fait peut être la même chose.
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Je concède le point.
Je veux seulement dire que s’il y a une paille dans l’oeil de Michèle Rubirola, chacun sait qu’il y a des poutres qui doivent aveugler totalement la vision de beaucoup de candidats… Pour ne rien dire de fonctionnaires ou de contractuels du service public qui n’ont été recrutés dans des collectivités locales que pour leur fonction “bénévole” d’agent électoral… je ne suis pas certains qu’ils aient tous déposé leurs congés ou que leur hiérarchie regarde leurs horaires avec sévérité.
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Quand à voir Valérie Boyer l’ancienne porte parole de Fillon se jeter sur le sujet :-D))
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Vous connaissez donc des employeurs qui acceptent de payer leur salariés pour qu’ils ne travaillent pas et se consacrent à autre chose ?
Pouvez-vous nous donner des noms svp ? Cela va intéresser beaucoup de monde.
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Félix a raison, mais il devrait ajouter une critique de fond. J’ai co-dirigé des grands hebdomadaires. Ce papier ne serait jamais passé. C’est du journalisme de tendance. Castelly ne contextualise pas et elle n’apporte pas de preuves. Après enquête elle a compris qu’il n’avait pas de cas Rubirola. Mais elle voulait faire son x-ème papier contre le Printemps, en ridiculisant par des petits commentaires l’argumentation des concernés. Puant. Dommage pour Marsactu,
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Une épine que vous prenez visiblement plaisir à tourner et retourner dans la plaie, car comme l’ont souligné les 2 autres lecteurs, ces 12 jours de battement méritaient-ils un nouvel article ?
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Bonjour, il s’agit du premier article sur le sujet dans Marsactu.
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maladroit quand même, le titre choisi !!!! une épine ? pour qui l’épine….
bon par ailleurs vous transmettez à tous vos lecteurs le texte de rubirola. super ! et ignoble de la part de martine et ses incompétents….
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Je ne comprends pas cet acharnement de journalistes en quête de sensationnel relayant Vassal dans l’ignominie, et je pensais Marsactu plus à la hauteur.
Michèle Rubirola a interrompu son arrêt maladie parce-qu’elle était candidate. Elle ne touche donc rien durant toute sa campagne, ni IJ ni salaire.
Allez plutôt voir combien coûte la campagne de la candidate LR et ses détournements de fonds publics.
Tout cela ressemble à une campagne de caniveau.
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Merci pour ces informations. Même si personnellement cette histoire me désole, il est juste d’en parler, comme vous l’auriez fait pour n’importe quel autre candidat.
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Bien sur, personne ne fait allusion au fait que l’intéressée est coutumière des arrêts maladie depuis une quinzaine d’année et que cela n’a rien à voir avec l’ancienne profession de son papa.
Rassurons nous cela ne l’empêchait pas d’exploiter son cabinet du cours Lieutaud dans le même temps.
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Il faut aller plus loin monsieur live. Des faits.
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Tous les candidats actuellement élus dans des fonctions d’exécutif, qui se consacrent a plein temps à la campagne électorale en négligeant leurs fonctions, ont-ils demandé la suspension de leurs indemnités d’élus ?
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La droite qui d’habitude fustige les fainéants s’émeut d’une dame qui fait campagne alors même qu’elle devrait se reposer…
Et notre maire est bien un mort-vivant depuis des années…
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Marsactu qui se sent obligé de faire un article qui n’apporte rien de nouveau, pour ne pas être accusé de parti-pris gauchiste… ^^
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Quelqu’un qui vient d’être opéré (pas au cerveau) et qui est incapable de travailler n’aurait donc pas droit de participer à la vie de la Cité, de dire les choses, de faire une campagne politique ? Il n’y a pas de cas Rubirola, sauf dans la tête de Castelly et dans les officines de la droite. La vérité est : Castelly essaie depuis des semaines de casser le Printemps marseillais.
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La paranoïa, même celle de chez ” le printemps marseillais”, ça ne s’opère pas encore, mais ça se soigne quand même. A ce niveau là, il convient de consulter; Il convient en tous cas de moins se préoccuper de la tête des autres et mieux de la sienne “propre’.
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Je soutiens le Printemps et je considère que Marsactu fait son boulot, même quand il ne me fait pas plaisir.
Et j’aurais aimé que la rédaction de Capital soir aussi vaillante dans l’investigation sur la fraude fiscale à très grande échelle de Tian ou sur la bande de marchands de sommeil qui ont siégé dans nos collectivités monopolisées par LR.
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ça c’est vraiment du grand journalisme !!
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Pour ma part, je suis satisfait que Marsactu publie un article sur cette question qui avait déjà été soulevée par un autre organe de presse.
L’article me paraît par ailleurs équilibré. Il relève notamment que la jurisprudence n’est pas aussi nette que certains le déclarent, la participation à une précampagne n’étant pas nécessairement assimilable à la campagne effective d’une tête de liste à l’élection municipale, campagne pour laquelle, si je comprends bien, la situation, dans le cas qui nous intéresse, a été régularisée.
Inutile donc d’invoquer une “volonté de casser le Printemps marseillais” de la journaliste de Marsactu…Pour moi, elle a fait son boulot de journaliste.
Ce que je regrette surtout, c’est qu’une candidate, dont on pouvait imaginer que chacun de ses actes serait épié, chaque erreur surexploitée, chaque ambiguïté interprétée en sa défaveur, n’ait pas été plus vigilante, ni son entourage.
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Je rejoins à 100% ce message, en tout point.
J’ajouterais qu’il est quand même malvenu que la droite s’en mêle. Eux qui ont pleuré pour le fils Vassal arguant de “la vie privée” sont en train de tomber dans quelque chose de similaire. Surtout quand on voit la gueule des protagonistes : Boyer la fidèle de Fillon, Moraine dont le nom revient dans un article de Marsactu de ce jour (avec la candidate Modem), Vassal dont on suspecte très fortement qu’elle fasse campagne avec les moyens de la métropole et du département… Auxquels on pourrait ajouter les invocations des vieux démons staliniens (? et !) ou les tracts orduriers avec comparaison aux black blocks (même si, je serais moins catégorique concernant l’origine de ces tracts).
Comme le dit un proverbe anglo-saxon : “what goes around, comes around”. Je leur souhaite un bon gros retour de bâton.
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Une petite brève pour une merdouille ok, mais la grande Une c’est déconner, ou malveillant
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IL est normal que Marsactu traite le sujet, ne pas le faire serait plus qu’étrange. Cette situation est en effet embarassante les politiques sont soumis à tous les regards et plus rien – ou presque plus rien – n’échappe aux médias, aux réseaux sociaux etc … Il y a 20 ans l’affaire Fillon ne serait sans doute pas sortie, ni sans doute l’affaire Cahuzac, il a fallu la ténacité de Mediapart..
Cette histoire d’arrêt maladie n’est évidemment pas du même ordre, mais en 2020 un politique ne peut pas jouer avec ça, il faut anticiper être transparent sinon dans ce contexte, le risque est que les adversaires s’en emparent, ils l’ont fait.. Comme dit Forza on peut en être désolé …
Cette histoire pose aussi la question des situations personnelles des candidats . Là un vrai travail reste à faire pour les medias soucieux d’impartialité.. Les indemnités d’un sénateur candidat sont-elles suspendues durant la campagne ou bien finalement cet argent public lui sert-t-il à financer – en partie sa campagne et sa réélection. Que pèse 12 jours d’arrêt maladie – si tel est le cas, et rien n’est sûr – face aux salaires d’un sénateur ou d’une présidence de métropole.
Il semble bien que dans notre pays comme dans beaucoup d’autres – le pire reste les USA – de plus en plus il faut mieux être riche ou déjà élus – ( ou les deux à la fois) et de surcroit en bonne santé pour se présenter à une élection. Le renouvellement de la classe politique si on y tient vraiment imposerait de s’interroger sur ces questions. Marsactu pourrait peut-être le faire ? Pourquoi Ravier ou Vassal continuent à être payé par l’argent du contribuables durant leur campagne, est-ce juste, ne devraient-ils pas suspendre dans tous les sens du terme leurs fonctions officielles.
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Ce qui est rigolote c’est que plusieurs employés de la cpam des Bouches du Rhône militent activement pour lrem…
Jusqu’à son DRH, Hervé planas, qui est en 13eme position sur la liste d’Yvon “je suis zen avec les journalistes mais pas trop” Berland.
Citons aussi Valérie Boyer, ancien cadre de cette même cpam (elle n’y a travaillé que trois mois, et peu de gens se souviennent l’avoir vue en poste mais chuuut, c’est un secret de polichinelle !).
Ce qui pourrait expliquer la “malencontreuse fuite” de cet arrêt maladie, en principe confidentiel…
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https://printempsmarseillais.fr/2020/03/11/martine-vassal-gardez-votre-sang-froid-declaration-officielle-de-michele-rubirola
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merci pour le lien, c’est clair et très bien répondu
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Le titre de l’article est très mal choisi ; on croirait lire La Provence ; il faudrait nuancer, d’autant plus que la CPAM confirme que la situation de Michèle Rubirola est régulière
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Il est normal que Marsactu couvre ce sujet.
J’espère que vous réussirez à trouver des sources qui vous fournissent les éléments que la CPAM n’a pas communiqués, pour que vous puissiez affiner votre enquête.
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Si je comprends bien Paul, il demande à Marsactu de trouver des sources lui donnant des informations couvertes par le secret professionnel ou médical !
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Ayez une pensée pour Dominique TIAN , pourfendeur de la fraude sociale et embastillé et amendé
IL manque dans la campagne a vassal????????
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Rappelons par ailleurs que Mme Vassal est sous le coup d’une procédure judiciaire du parquet financier qui elle, n’a visiblement pas encore été régularisée…
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Bonjour Lisa Castelly,
Vous êtes beaucoup moins loquace sur le soupçon qui pèse sur Martine Vassal d’utiliser les moyens de la métropole pour sa campagne.
Vous défendez une pseudo neutralité (comme si le journalisme était encore neutre) mais oubliez la hiérarchie des informations: l’utilisation d’argent public a des fins électorales est autrement plus d’intérêt public, qu’un supposé arrêt maladie (d’intérêt privé) dont l’information est relayée par un journal (Capital) qui n’a rien de neutre.
Je ne comprends pas cet acharnement qui m’avait déjà choqué lors du live avec Michèle Rubirola!
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Bonjour, je pense que Marsactu n’a pas à rougir en terme de décryptage de la campagne de Martine Vassal : https://marsactu.fr/martine-vassal-offre-au-bel-age-des-maisons-en-forme-doutil-electoraliste/
https://marsactu.fr/martine-vassal-cherche-des-voix-jusque-dans-les-eglises/
https://marsactu.fr/la-metropole-soffre-des-fleurs-sur-la-canebiere-sur-le-compte-du-chantier-du-centre-ville/
Quant à mon supposé acharnement lors de Face à Marsactu, j’avais plutôt entendu le contraire jusqu’ici, c’est donc que ce devait être équilibré. Tous les candidats reçus ont estimé avoir été logés à la même enseigne sur cette émission.
Une fois de plus, ni moi, ni Marsactu n’avons d’acharnement contre telle ou telle liste, nous faisons notre travail, nous décortiquons les informations, nous les vérifions et les mettons en perspective, point.
Cordialement.
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Bravo Lisa Castelly !
Soutien à notre journal et à ses journalistes même quand ils ne nous font pas plaisir !
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Allez visiter le site de Capital.fr vous y constaterez que les articles pointant la gestion calamiteuse de la ville de Marseille y sont nombreux. Malheureusement j’ai l’impression que Marsactu en rend rarement compte Les 3 articles cités ce sont peu de choses . Mais peut-être ai-je la mémoire qui flanche. J’ai l’impression que notre journal en ligne s’autocensure en cette période électorale. On n’y lit que peu d’articles sur le financement démentiel de la campagne électorale de lac candidate à la triple casquette. Celle-ci non seulement colle sa binette partout , mais aussi prétend sur des bâches ad hoc que le département ,qu’elle préside ,subventionne le ravalement des façades, qui depuis un ou deux mois se multiplient le long des rues ou des cours. Pourtant cet argent provient de nos poches de contribuable. Il serait mieux utilisé pour rénover les écoles des quartiers populaires, ouvrir les bibliothèques en période de week-end etc.
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Bonsoir,
Oui j’ai lu ces articles. Comme beaucoup ils sont très bien!
Mais rien sur l’utilisation des moyens de la métropole?
Et sachez que ça ne m’empêche pas de mesurer le travail que vous faites. Mais vous soutenir en tant que journal n’oblige pas à être beni-ouioui à tout ce que vous faite. Bien cordialement
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Pour être en congé maladie encore faut-il avoir un véritable emploi. Les retraités n’ont évidemment pas ce problème. Mais il y a une foule de candidats dont on aimerait en savoir plus sur les emplois qu’ils occupent ou qu’ils ont occupés. En dehors d’avoir été recrutés par d’autres hommes politiques, ils ont fait quoi comme vrais métiers ?
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Soutien total à Marsactu, le titre est pertinent (bien sûr que c’est une épine dans le pied, ou un caillou dans la chaussure, ça fait mal mais ça n’empêche pas de marcher). Et le traitement est aussi sobre que possible. Comment ne pas relever que le staff de Michèle Rubirola se contente de dénégations sans apporter de preuves ? Boule puante, non. Boulette de la candidate, sûrement. Il aurait suffi de l’admettre et de passer à autre chose, il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
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Je viens juste de lire toutes les contributions des abonnés. La première des choses qui me saute aux yeux c’est que tous les avis sont représentés, explicites et documentés!. Bravo donc à Marsactu et à ses lecteurs de montrer une splendide vivacité. Cela dit, je suis d’accord avec ceux qui pensent que “l’affaire Rubirola” est un épiphénomène sans grande conséquence.
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Et beaucoup moins que Vassal avec la SEM
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Je voterais donc ce dimanche, si le coronavirus se tient tranquille, avec mon stylo pour signer. Je voterais pour le Printemps Marseillais malgré ce qui peut être dit autour de la tête de liste.
Je pense que Marsactu fait son boulot comme d’hab.
Je rajouterais que Michèle Rubirola doit faire attention à ses adversaires mais aussi se garder de ses amis politiques. Quand on brigue une responsabilité politique et celle de Maire de Marseille, faut apprendre à être seul(e) et ne savoir compter que sur soi même et encore pas beaucoup.
Savoir compter sur ses conseillers c’est aussi les mettre à l’épreuve des faits et ne pas se contenter de déclarations généreuses et générales…
S’cuzez le ton un peu sentencieux…!
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Merci aux journalistes de Marsactu qui couvrent tous les sujets, celui-ci comme les autres, avec les éléments de contexte les plus complets possibles.
Comme plusieurs personnes l’ont déjà écrit, leur travail de journaliste ne saurait passer sous silence certains sujets pour ménager des susceptibilités ou des sensibilités.
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La Marseillaise » hier, rendait compte du dernier meeting de Gaudin devant « la grande famille des fonctionnaires municipaux ». Très content de lui, celui, qui sera bientôt l’ex maire de Marseille avait appuyé son plaidoyer pro domo par un document de plus de 400 pages à sa gloire. Je n’ai pu m’empêcher de mettre ce document en perspective avec les articles très critiques de la presse étrangère, publiés dans « Courrier International » Marsactu avait là , un sujet ,sur les municipales sans doute plus intéressant que l’ascenseur à bateaux de la Ciotat
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