L'année zéro des socialistes marseillais

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le 1 Avr 2014
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L'année zéro des socialistes marseillais
L'année zéro des socialistes marseillais

L'année zéro des socialistes marseillais

Faute de bureau où travailler, Patrick Mennucci campe toujours au troisième étage de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, rue Montgrand, qui lui servait de QG de campagne. En octobre dernier, ses partisans scandaient "on est chez nous" après le succès aux primaires. Après la défaite de dimanche, le refrain n'est plus d'actualité. Au contraire, les grandes manoeuvres ont débuté au sein du parti pour remettre ce dernier en ordre de marche. Et cela passe forcément par une reconquête de l'appareil du parti. "La tutelle nationale est finie, il faut organiser un congrès fédéral", lâchait le candidat socialiste lors de la conférence de presse improvisée qui suivait sa première prise de parole.

Mais à l'issue de ce scrutin, les cartes ont été redistribuées. Entré en position de force dans cette période électorale, Patrick Mennucci mais aussi Marie-Arlette Carlotti en ressortent terrassés. Battus tous les deux dans leurs secteurs municipaux, ils ne peuvent plus autant prétendre mener à la baguette la fédération et renverser la donne du congrès départemental dont les résultats avaient été mis entre parenthèse par la tutelle au printemps 2013. Leur candidate, Nathalie Pigamo, n'avait recueilli que 30 % des voix dans ce scrutin interne. En face, le vainqueur d'alors, Jean-David Ciot et sa motion plus guérino-tolérante sortent par ricochet requinqués par cette défaite. Le premier secrétaire se permet même d'attaquer Mennucci de front : "Garo Hovsepian était prêt à se retirer. Patrick Mennucci porte la responsabilité de son maintien et donc d'avoir fait gagner le Front national : c'est une faute politique."

Paris pourrait influencer Marseille

À Paris, le parti est bien plus occupé à des manoeuvres d'une autre dimension. Le traditionnel bureau national du mardi a été repoussé à jeudi et la chute annoncée du premier secrétaire, Harlem Désir, pourrait emporter une bonne partie de l'appareil dans le même jeu de quilles. "Localement, beaucoup de choses sont suspendues à ce qui va se passer dans les prochaines heures. Des mouvements aujourd'hui endormis pourraient se réveiller", tranche un très bon connaisseur des arcanes du parti.

Dans le département, on s'affaire donc avec pour mot d'ordre le rassemblement : écrasé à Marseille, battu à Aix, défait à Salon, balayé avec son député-maire sortant Vincent Burroni à Châteauneuf-les-Martigues, le PS ne peut se payer le luxe d'une nouvelle bataille interne. Tous ses membres en sont convaincus. Certains partisans de la gauche du parti, réunis autour de la motion 3 défendue par Marie-Noëlle Lienemann lors du dernier congrès, organisent une rencontre avec les militants ce vendredi au siège marseillais.

"Au départ, nous sommes minoritaires mais aujourd'hui il n'y a plus que nous, constate Daniel Boeuf, le mandataire de cette motion qui a rejoint le camp de Samia Ghali depuis la campagne des primaires. La première chose est d'arriver à se reparler sans anathème et enfin redonner la parole aux militants". Et, d'après la militante de la section 309, Mady Poussel qui l'accompagne, il faut faire vite : "Chez moi, ils sont six à être partis et après la nomination de Valls, cela va continuer. Car ce sont les militants les plus à gauche qui partent en premier". Alors qu'il comptait aux alentours de 6000 militants dans le département il y a peu de temps encore, le parti en annonce désormais entre 3000 et 4000 à la fin 2013.

"Un cataclysme"

"Nous sommes légalistes. Nous avons un secrétaire fédéral élu, un conseil fédéral, des statuts, c'est à partir de là qu'il faut reconstruire", reprend Mady Poussel. La motion 3 n'avait d'ailleurs pas voté pour la mise en place de la tutelle nationale. Aujourd'hui, plus personne ne la défend : pour ses promoteurs, elle n'a pas été assez présente à Marseille ; pour ses contempteurs, elle a organisé un vide politique dans lequel ont prospéré toutes les initiatives personnelles sans contrôle collectif.

Dans ce contexte, le premier secrétaire fédéral sous tutelle, Jean-David Ciot, est revenu tranquillement s'installer à la fédération dès dimanche soir. À l'aise, le député et maire réélu au 1er tour du Puy-Sainte-Réparade contemple "un cataclysme. On avait quatre secteurs, on en a plus qu'un alors que le pouvoir en face était cramé. Cela en dit long sur notre état de délabrement".

Pendant les quelques mois de tutelle, Jean-David Ciot avait largement conservé ses prérogatives, menant les discussions pour les municipales dans toutes les villes hors Marseille y compris à Aix où, malgré les primaires, il a su rappeler au candidat Edouard Baldo qu'il est le député d'une bonne partie de la ville. Cette tutelle quasi-absente permet paradoxalement aujourd'hui de la maintenir. Un accord semble en effet en bonne voie pour que celle-ci perdure jusqu'aux européennes "dans le cadre de plusieurs demandes contradictoires", explique-t-on dans l'entourage des deux tuteurs, les secrétaires nationaux Alain Fontanel et Christophe Borgel.

Table rase ou réconciliation ?

D'ici là, la tutelle serait prolongée pour faire le point sur les adhésions, point crucial de la gestion du parti. Cela aurait pour but d'apaiser les demandes du député Patrick Mennucci et de la ministre Marie-Arlette Carlotti, qui réclament la politique de la table rase avec la dissolution des sections existantes. Tous deux fustigent notamment le poids de Jean-Noël Guérini dans la campagne qui vient de s'achever. Malgré une procédure d'exclusion en cours, ce dernier est toujours membre du parti. Mennucci claironne à qui veut l'entendre que le PS devra choisir entre eux deux.

"Même si nous l'avons déjà fait il y a deux ans dans la foulée du rapport Richard, s'il le faut, on repartira de zéro sur les sections", suggère Jean-David Ciot devenu magnanime. Celui-ci semble ouvert à toutes les concessions pour rester en place mais un obstacle se présente à lui : il comparaîtra pour "recel de détournement de fonds publics" devant le tribunal correctionnel dans une affaire portant sur son licenciement du cabinet du président du conseil général. "Si le problème, c'est Jean-David Ciot, je me mettrai en retrait et je nommerai un premier fédéral délégué. Ce pourrait être [le maire de Miramas] Frédéric Vigouroux ou Samia Ghali ou quelqu'un d'autre."

Le député dresse ainsi la liste de ses soutiens actuels. "Seule gagnante à Marseille qu'il faut mettre en scène", Samia Ghali, n'a jamais fait de la gestion de la fédé sa priorité, elle est donc invitée à mettre les mains dans le cambouis. "Il faut qu'elle assume en prenant la présidence du groupe à la communauté urbaine ou à la Ville", professe Ciot. "Derrière la légitimité des urnes, elle ne laissera plus faire les choses", lâche comme en écho un de ses proches. Côté parti, c'est bien l'édile réélu de Miramas, Frédéric Vigouroux, qui pourrait monter en puissance. Celui qui se définit comme "un petit maire de province", botte en touche pour l'heure. "On ne replâtre pas une maison à coups de déclarations intempestives, c'est pourquoi je n'en ferai pas", lâche-t-il aujourd'hui.

"Marre de la génération Defferre"

Il réclame "un travail de fond, une réflexion à avoir sur le Front national, la façon d'être présents dans le mouvement social". Le constat, avec des mots différents, est dressé par de nombreux élus et militants. Proche de Marie-Arlette Carlotti dont il est pour l'heure encore le conseiller politique au ministère de la lutte contre l'exclusion, le nouvel élu municipal Benoît Payan réclame lui aussi un sursaut : "On est un parti qui a étalé ses divisions, c'est cela qu'on paie aujourd'hui. La génération au-dessus de moi ne s'aperçoit pas que les gens nous regardent et ne pardonnent rien. Elle est repartie pour refaire la même chose. Au final, j'ai 36 ans et, c'est terrible, je serai le benjamin du groupe à la mairie", glisse celui qui a déjà largement grenouillé au sein du PS local.

Plus direct, Jean-David Ciot estime qu'il y a "une génération qui en a marre de la génération Defferre qui, plutôt que de se retirer, veut s'accrocher à tout prix". L'enjeu est alors clairement dressé. La gauche qui en 2020 n'aura plus géré la mairie depuis 25 ans ne pourra plus se référer à son illustre prédécesseur. Dans un futur proche, les élections se suivront comme autant de blessures et de rechutes. Les européennes fin mai et les sénatoriales en septembre sont particulièrement redoutées. Avant même des municipales qu'il espérait plus roses, le PS se préparait à perdre contre la liste que mènera Jean-Noël Guérini, alors maintenant… Au même moment, les métaphores empruntées au maçon s'amoncellent pour évoquer une nécessaire reconstruction. Résumé de Ciot : "Le sujet est de savoir si on est encore en capacité d'organiser un appareil politique. J'ai des doutes."

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Commentaires

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  1. Andrée Andrée

    Chapeau. Un papier qui ne mentionne même pas l’épée de Damocles judiciaire sur jd ciot.
    Vous prenez au premier degré les déclarations des uns et des autres bonimenteurs et l’ensemble en est même comique !

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  2. Mandrin Mandrin

    Le retour aux commissaires politiques est un retour aux traditions pas tout à fait il s’inscrit dans le cadre du social libéralisme qui veut prendre en compte des réfléxions des différents clubs PDG multinationale-gouvernants qui pensent que la démocratie est une entrave au développement du capitalisme et des dividendes.

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  3. Anonyme Anonyme

    Ciot, c’est le faux-nez de Guérini, non ? Soyez plus clair…
    Quant à Samia Ghali, rien de tel pour faire un peu plus exploser le PS local. Elle téléphone aussi, sans doute, chaque matin à Guérini pour savoir ce qu’elle doit faire…

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  4. Electeur du 8e Electeur du 8e

    Pour évacuer la génération Defferre, le PS13 aura-t-il le courage de demander aux dynasties de politicien(ne)s professionnelles de retourner dans la vraie vie ? J’ai un léger doute. Comme ces dynasties s’arrangent pour être toujours en position éligible, peu importe l’avis des électeurs…

    Au conseil municipal, on en a désormais une belle caricature : une seule dynastie représente 10 % des élus de gauche…

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  5. jdeharme jdeharme

    Proche de Marie-Arlette Carlotti dont il est pour l’heure encore le conseiller politique au ministère de la lutte contre l’exclusion, le nouvel élu municipal Benoît Payan
    Vu les résultats de mme carlotti dans le 4/5 je changerais de conseiller politique

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  6. mercader mercader

    et pour être complet ils n’ont qu’a repartir avec Vauzelle à la Région et c’est la gamelle assurée !

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  7. Anonyme Anonyme

    Quand on voit le gouvernement qui vient d’être nommé sous l’autorité de M. Valls, on comprend que les socialistes n’ont décidément rien compris au vote des Français et qu’ils n’en ont rien à faire. Comment espérer dans ces conditions un remaniement pertinent dans les Bouches du Rhône????

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  8. nana nana

    Marseille…ma pauvre ville , que fais-tu de ta révolte légendaire ?
    j’ai envie de te quitter encore une fois !

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  9. Ju Ju

    C’est dommage pour la gauche d’avoir échoué, mais même la meilleur des campagnes ne peut rien face au sentiment, à la dynamique anti-gauche qui ressort dans la population française. Hier la droite, aujourd’hui la gauche, demain… Ce qui est dommage c’est que le terrible manque de culture citoyenne des gens, la manipulation des partis, la communication “météo” des médias, fait qu’aujourd’hui la droite, n’est plus le bouc-émissaire de la situation.
    Sincèrement,si chacun s’était intéressé au bilan de Gaudin, au projet des uns et des autres, à l’élection MUNICIPALE, je suis certain que Jean-Claude et consort seraient aujourd’hui dans la situation de Mennucci.

    Mais bon…

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  10. Mic du 5eme Mic du 5eme

    Serait ce trop demander aux socialistes marseillais :
    d’accepter que ceux qui ont l’âge de la retraite, militent, mais ne se positionne pas pour des postes d’élus ?
    et que ceux qui sont jeunes, militent, mais fassent d’abord un temps dans la réalité d’une vie professionnelle, avant de s’avancer vers des mandats électifs ?

    quand je lis sur les bulletins de vote,
    conseiller général, retraité, sénateur, je bloque

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  11. jeje jeje

    aux oubliettes ciot, carloti, mennucci, caseli, baldo et tous les autres. qu’ils retournent au néant qu’ils n’auraient jamais du quitter!!!

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  12. Toine Toine

    Ciot est sans doute ce qu’il se fait de plus mauvais au PS.
    On peut l’inclure aisément dans la génération defferriste / Gueriniste!

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  13. francois13005 francois13005

    “La génération au-dessus de moi ne s’aperçoit pas que les gens nous regardent et ne pardonnent rien.”
    Oui, par exemple, le fait que la page Facebook de Benoit Payan affiche dans ses favoris la page de Jean Noël Guerini est quelque chose que je regarde et que je ne pardonne pas. Benoit Payan devrait appliquer ses propres conseils. En tant qu’électeur de gauche du 4/5, quand je sais que c’est Benoit Payan qui aurait été maire de secteur en cas d’élection de la liste menée par Marie Arlette Carlotti, et bien, je vote pour une autre liste ou je reste à la maison. Le coup de la tête de liste qui sait qu’elle ne sera pas maire de secteur, c’est ce que faisait Muselier et Gilles et que je trouvais détestable, j’ai trouvé ça détestable pour la liste que menait Marie Arlette Carlotti également. Il va falloir changer! C’est bien les discours mais les actes aussi sont importants. Des gens vous regardent et ne pardonnent pas ses connivences ni ce genre de méthodes.

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  14. julijo julijo

    Grand merci à Benoît Gilles et Jean-Marie Leforestier (avec J. Vinzent), sur une situation définitivement compliquée, ils ont réussi un article clair et compréhensible.
    Je reste pour ma part convaincue que l’éviction de Guérini du PS est une des clefs de la réussite d’une éventuelle restructuration du PS.
    Mais ce n’en est qu’une. Pas si importante que ça aux yeux des citoyens en général (voir la réelection de Balkany…)pas si importante que ça aux yeux des conseillers généraux (moins 5 !!) qui le soutiennent…
    A mon avis (humble forcément) si le PS apparaissait comme “porteur d’espoir de mieux vivre” ça pourrait là aussi être porteur….
    Mais pour l’instant on ne parle, au PS, dans le 13 et à Solferino que de chiffres, de batailles d’ego, d’anciens barons…et pas franchement de politique réelle, pas d’idéologie, pas d’objectifs.
    Avec ce gouvernement Valls, les maigres espoirs d’une compréhension éventuelle de la majorité quant aux vrais problèmes des français, s’amenuisent…..

    La réponse de “JL41” à “Ju” est très intéressante.
    La presse papier aujourd’hui, elle s’en plaint régulièrement, n’est plus lue…La démarche d’aller sur internet est volontaire, pour s’informer il faut fouiller, s’abonner, le faire exprès et prendre le temps.
    Les infos parviennent aux gens par la télé, et dans leurs bulles sociales, personnelles et professionnelles…pas plus. le métro, le bus, le bureau, devant l’école des enfants, dans les magasins…c’est souvent celui qui parle le plus fort qui l’emporte, et là c’est conforme à notre résultat : Gaudin est quand même le plus tonitruant !
    Bon courage au PS !!

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  15. mandrin38 mandrin38

    tristes journées après la déroute municipale ,numéro 2 de cette fédération il y a 20ans je pense que le moment est venu de parler
    pour ma part après la défaite de 93 je suis parti et redevenu
    jusqu’à ce jour militant de base 45 de militantisme jamais candidat
    jamais élu, je ne dois rien a personne ou plutôt si … des ennuis
    dimanche 4 piliers se sont effondres, le népotisme bien représenté par Masse et sa sœur, les électeurs n’en veulent plus, les dynasties d’élus comme en Corse c’est fini, le clientélisme a montré ses limites nous les gameleurs doivent partir ils ne sont que des redevables sorte d’host autour d’un potentat local
    le jeunisme ou la fausse croyance qu’un jeune serait meilleur, c’est nier la réalité de notre histoire on bâtit en poursuivant ce qu’on fait les anciens on les respecte et on les écoute
    comme dans les légions romaines c’est ce mélange qui gagne les combats, enfin dimanche, le communautarisme est mort les électeurs ne votent pas selon leurs origines ethniques, ils votent sur tout l’échiquier y compris le fn,samia ferai bien de se méfier car elle n’atteint pas 50% des voix je ne parle même pas sur les inscrits
    sans compter la mise a l’écart des militants du16e
    tous les recales du suffrage universel doivent se mettre à l’écart
    ils ont ouvert Marseille au FN et assassiné le parti pour 10ans au moins car la suite va être pire encore
    il y a pourtant des solutions revenir a la base dans les sections
    et avoir un peu plus de respect pour les adhérents, surtout pas dissoudre les section car si le projet est de n’accepter que ceux qui sont en accord avec les battus cela ne fera pas l’affaire
    doivent se retrouver autour d’une table tous les socialistes y compris JN Guerini au point ou on en est on ne doit pas exclure mais rassembler
    nous devons faire comme la fédération du nord hier reprendre notre indépendance vis a vis de Solferino et aller de l’avant
    je vous appelle dans vos sections a demander en urgence des réunions et des débats je demande a ceux qui comme moi on suivi Stephane Hessel de se manifester le conseil fédéral doit se réunir
    vite et se remettre au travail, j’en appelle à tous ceux qui sont partis se sont éloignes revenez et battons nous pour le socialisme dans la fraternité, rassembler ce qui est épars jamais cette phrase n’a été autant d’actualité, nous sommes à terre alors debout et en avant ,un texte refondateur doit être écrit et propose le socialisme n’est pas une idée du passé nous sommes les partageux méritons le…quand aux fascistes, NO PASARAN

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  16. Blabla Blabla

    Le bruit court à l’université que Boulesteix aurait accepté un poste à Stanford en Californie.
    Qu’en est-il, Marsactu ?
    Un petit gâchis qui rajoute au grand. Merci le PS !

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  17. Bertrand Bertrand

    Adios PS13 !
    Je brûle ma carte.

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  18. Anonyme Anonyme

    Ciot, Vigouroux, Ghali… le grand retour en force de JN Guérini. Ambiance.

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  19. hommedesbois hommedesbois

    Au-delà des conflits de personnes et des grenouillages d’appareils, les responsables locaux du ps font comme si rien ne s’était passé les 23 et 30 mars et continuent tranquillement de parler de leur boutique alors qu’il y a le feu.
    Pourtant, le 30 mars les électeurs ont confirmé ce qu’ils avaient déjà exprimé au premier tour, en particulier dans une abstention massive : le rejet absolu de la politique d’austérité et de l’incapacité des gouvernements successifs à régler les problèmes essentiels de notre société (fiscalité, chômage, et autres) et ce, depuis 30 ans.
    Ces responsables du ps (et de la déroute de leurs candidats) n’ont pas encore compris que tant que le ps mènera une politique identique en bien des points à celle conduite par l’ump, il n’y a rien à espérer des prochaines élections.
    Hier soir, Gérard Filoche, membre du BN du ps affirmait que si son parti ne mettait pas en place une nouvelle politique conforme aux engagements de campagne de F. Hollande, en 2017 le ps se retrouverait avec 50 députés. Mais rien n’y fait puisque les Valls, Sapin et autres ministres ont été choisis pour mener la même politique que le gouvernement précédent, ce qui nous mènera à la catastrophe. Alors les conflits des diverses chapelles, les manœuvres d’appareil menées par les marchands de tapis du ps n’intéressent pas grand monde.
    Que le ps mène une véritable politique de gauche et toutes ces difficultés s’aplaniront car les électeurs retrouveront le chemin des urnes pour accorder leur confiance à des candidats qui défendront une société plus juste et plus égalitaire. Que tous les affairistes du ps laissent la place et l’ensemble de la société y gagnera.

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  20. Militant PS Militant PS

    MarsActu, pourquoi mon commentaire a été censuré ?
    Je rappelle les faits pour éclairer votre article:
    1) Benoit PAYAN est un “guériniste repenti” selon La Provence. Ce que vous ne dites pas. Il n’a rejoint Carlotti que pour intégrer le ministère.
    2) La motion 3 a soutenu Jean-David CIOT au congrès, elle est complètement inféodée à Jean-Noël GUERINI.

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  21. Militant PS Militant PS

    Je ne comprends pas la censure… dire que la motion 3 a soutenu Jean-David CIOT au congrès est un fait avéré, pas un jugement de valeur ! Dire que Benoit PAYAN a travaillé pour Jean-Noël GUERINI pendant longtemps est aussi un fait !

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  22. Philippe Philippe

    c’est à la fois très clair et totalement picrocholin.
    Heureusement il y a d’autres voies raisonnables à gauche, ne serait-ce que pour les européennes : EELV, FDG etc.
    Cette fois-ci il n’y aura pas de vote utile, le PS n’a qu’à se démerder !

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  23. marcel marcel

    Dégouter de toutes ces magouilles pour une bonne place….je ne vote plus.

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  24. spartacus spartacus

    Mais quand sera t on débarassé du clan GUERINI ?
    Vous oubliez tous ses “Clients ” : Serge ANDREONI,Sénateur-Maire de Berre l’Etang .. etc

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  25. Eric13 Eric13

    Année zéro d’une équipe zéro

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