Habitat en péril : le réveil soudain de la mairie pousse 1130 Marseillais hors de chez eux

Actualité
le 21 Nov 2018
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Alors que le nombre d'évacués augmente de jour en jour, les procédures qui doivent lever le doute sur l'état des immeubles peinent à suivre. Laissant propriétaires et locataires dans l'inconnu.

Des occupants d
Des occupants d'immeubles évacués après les effondrements de la rue d'Aubagne. (Image BG)

Des occupants d'immeubles évacués après les effondrements de la rue d'Aubagne. (Image BG)

Depuis le drame de la rue d’Aubagne, 1134 personnes ont été évacuées de leur logement. Sur le terrain, victimes ou fonctionnaires, personne ne nie la situation de crise. Face à cette vague d’évacuations déclenchée par la crainte d’une deuxième catastrophe et un principe de précaution poussé à l’extrême, la réalité administrative, elle, peine à suivre. En […]
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Commentaires

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  1. L.D. L.D.

    Il est temps qu’un peu de sérénité s’installe pour traiter les pb objectivement. Sans excès du principe de précaution même si on peut comprendre cette sorte de psychose devant un tel drame.
    Toutes ces évacuations démontrent également le déficit de traitement de la sécurité des constructions.

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  2. reuze reuze

    Cette crise est un révélateur supplémentaire, s’il en fallait encore, des problèmes structurels des services publics locaux: incompétence, désorganisation, mauvaise répartition des moyens.
    Pendant ce temps, les encartés FO préparent la grève de demain pour les tickets restos. Chacun ses priorités.

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  3. marseillais marseillais

    La question me démange depuis le 5 novembre : on tape sur la ville à juste titre, mais où est le conseil départemental en charge, c’est sa compétence, de la Solidarité ? Ses services sociaux et maisons de la solidarité sont-elles mobilisées au delà du simple accueil règlementaire ? En tout cas, on ne perçoit pas ces services sociaux sur le front. Vassal souhaitant se démarquer de Gaudin comme toute la droite locale ne communique en rien d’éventuelles actions solidaires; pas un sou de débloqué pour les personnes à la rue; aucune coordination avec les services de la ville !
    Tout cela est minable et laisse présager une sacrée guerre des tranchées à l’horizon de municipales…à suivre

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    • reuze reuze

      Ah, le Conseil Départemental… j’aimerais bien avoir des chiffres concernant l’activité des Maisons du Bel Âge: quel budget, combien d’employés, combien d’usagers?

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  4. Alceste. Alceste.

    Oui sans doute , mais ce sont les mêmes .
    La même clique qui est à la fois à la mairie et dans les autres institutions du coin
    Donc les résultats ne peuvent êtres que les mêmes .
    Aucun pour rattraper l’autre. Alors ville , région ou bien Dieu sait quoi , du pareil au même

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  5. Malaguena/Jeannine Malaguena/Jeannine

    euh!! “les experts envoyés par l’État, ils n’ont pas encore commencé leur mission”. sont ils déplacés??

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  6. Zumbi Zumbi

    La Maison des Associations de la Canebière est fermée aux assos, parce que le rez-de-chaussée est utilisé pour traiter des problèmes urgents des victimes de la rue d’Aubagne, ce qui est très bien. Mais il semble qu’ on (?) se soit avisé qu’ il n’y aurait pas d’issue de secours pour les autres étages… Ce qui veut dire qu’on (?) aurait mis en danger depuis des années les milliers de bénévoles qui ont utilisé cet outil. Et que dans les prochains mois, ce qui ne va rien arranger, ces assos n’auraient plus de lieu où se réunir. On ajouterait donc au bilan de nos édiles l’affaiblissement de la société civile marseillaise.
    Qu’on nous donne un démenti argumenté et un calendrier de remise à disposition de cet outil et j’avouerai que je me suis fait avoir par le marseillobashingo.

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  7. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    On met, à juste titre, l’accent sur les quelque 1200 (aujourd’hui) habitants à la rue, ou presque, par suite de l’évacuation de leur immeuble. Mais il y a un autre aspect de ce drame qui me semble ignoré : il y avait aussi ici ou là, dans les bâtiments désormais cadenassés, une activité économique, notamment dans les locaux commerciaux en pied d’immeuble.

    Tout le monde a entendu parler de la pharmacie du 1 rue Lafon qui a dû fermer sans délai. Mais il y en a probablement d’autres. Combien d’entreprises sont concernées ? Combien de salariés ont possiblement perdu leur emploi ?

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