"Guérini n'est plus au PS" mais il vote encore

Il n'est pas au PS, mais il vote toujours. Marseille c'est magique. "Je n'ai jamais démissionné du PS, d'ailleurs, on ne me l'a jamais demandé, je me suis simplement mis en retrait, de moi-même pendant la présidentielle et les législatives", nous a expliqué JNG qui a tout de même fait quelques apparitions dans le 2/3 avec sa copine Lisette Narducci qui se présentait à la députation contre Patrick Mennucci.  Et avant de remonter dans sa limou, pour "une réunion au CG", "le militant de base" nous a livré quelques confidences sur 2014 : "C'est idiot de commencer à s'exciter sur 2014, alors que les Marseillais sont au plus mal à cause de la crise, du chômage : on est inaudibles". Il s'est aussi fendu d'une petite phrase sur son meilleur ami,"J'attends toujours les réponses à mes questions posées sur le contrat de Patrick Mennucci au conseil de surveillance de la Compagnie Nationale du Rhône" , avant de revenir sur les affaires, of course :

Vous avez vu, les cadres du conseil général sont ressortis libres cet après-midi de leur garde à vue et, je vous le redis, je n'ai jamais aidé mon frère et je n'ai jamais touché un euro de ces histoires

Son épouse Martine ajoutant : "Même si on sait bien que vous ne nous croyez pas, comme la majorité de vos confrères" ( voir le commentaire  de Martine Guérini an bas de cet article). On verra bien. En tout cas, JNG est toujours aux affaires : "Je vais comme promis faire voter les 100 millions d'euros pour Marseille à la prochaine assemblée du conseil général le 29 octobre et signer cet accord avec Gaudin, en novembre." On a hâte de voir la – forcément belle – photo : la dernière fois avec Eugène Caselli, c'était tellement bien.

Avant cela, la prochaine étape est liée au parti, avec l'élection demain des instances du parti (conseil fédéral, bureau, etc.) puis le 15 novembre pour l'élection du premier secrétaire de la fédération. Et là, pas de suspense non plus, le sortant Jean-David Ciot devrait l'emporter finger in the nose. Et ca tombe bien car comme nous l'a confié hier un nouveau militant de base, croisé devant l'isoloir de la 302 : "Jean-David, c'est le plus fort."