Au foyer pour mineurs Calendal, les salariés crient leur souffrance

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le 24 Fév 2016
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Deux ans après les premières alertes à leur direction, les salariés du foyer Calendal sont en grève. Ils dénoncent une souffrance au travail alimentée par leur management, mais aussi un manque de reconnaissance de leurs missions auprès d'adolescents aux parcours de vie chaotiques.

Une partie des salariés en grève devant le foyer calendal, ce lundi.
Une partie des salariés en grève devant le foyer calendal, ce lundi.

Une partie des salariés en grève devant le foyer calendal, ce lundi.

Un œil goguenard, une curiosité, voire un soutien. Depuis lundi, les adolescents du foyer Calendal voient leurs éducateurs dans une autre posture que le travail social et d’insertion : la grève, drapeaux de la CGT bien en vue. Dépendant de l’association Fouque, cet établissement du 5e arrondissement accueille des mineurs ou des jeunes majeurs placés […]
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Commentaires

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  1. LN LN

    A la séparation de l’Eglise et de l’état, la bonne bourgeoisie marseillaise s’est offusquée de laisser aux soins de l’Etat la prise en charge des enfants dont elle s’occupait. “Ah oui mon brave, Dieu les sauvera…. ” C’était la charité pour les nécessiteux. Entrée en résistance contre la loi de 1905, cette bourgeoisie a légué de magnifiques demeures pour faire perdurer l’éducation catholique . Ils sont pour beaucoup restés dans les conseils d’administration et c’est difficile de lutter puisqu’ils nomment leurs directeurs, désormais formés et laïques certes, mais devant tout de même rendre des comptes à la hiérarchie….Toutes ces instituions sont malades de leurs (dys)fonctionnements. Cela est souvent lié à du népotisme, du bon “piston” et du fonctionnariat (subventions, ASE…), les institutions renouvelant les agréments sans trop regarder (pendant ce temps on sait quoi faire de ces enfants). Le personnel, en bout de chaîne trinque entre institutions malades, prise en charge des enfants et parents déboussolés, exigeants souvent.
    Le problème était soulevé pour la Chrysalide le 9/02 par Marsactu.
    Fouillez encore et vous en trouverez bien d’autres. Pourquoi ? Parce que le travailleur social, quel qu’il soit, n’est jamais en grève pour des raisons relatées dans l’article.
    J’ai démissionné pour ces mêmes raisons en 1997 d’une autre grande institution, je vois que rien a changé. Mais à l’époque on en parlait pas : on partait, écrasé par l’omerta et les magouilles.

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