Évacuation au parc Corot, la fin d’un taudis et 152 squatteurs à mettre à l’abri

Reportage
le 18 Déc 2018
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Presque trois semaines après la prise d'un arrêté de péril imminent, le bâtiment A du Parc Corot a été définitivement évacué lundi matin. Si les locataires et propriétaires légitimes de cet immeuble dégradé ont été relogés, il restait encore sur place plus d'une centaine de squatteurs.

Bâtiment du parc Corot, où le gang des Aro Bagas louait plusieurs appartements. (Photo : LC)
Bâtiment du parc Corot, où le gang des Aro Bagas louait plusieurs appartements. (Photo : LC)

Bâtiment du parc Corot, où le gang des Aro Bagas louait plusieurs appartements. (Photo : LC)

Vers 11 heures lundi matin, l’opération d’évacuation du parc Corot touche à sa fin. Quelques camions de CRS restent stationnés autour de cette copropriété dégradée du 13e arrondissement. Des petites poignées de jeunes hommes restent dispersées au pied de la grande barre du bâtiment A. Occupants illégitimes de plusieurs logements, ils sont tous comme sonnés et […]
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Commentaires

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  1. Pascal L Pascal L

    “Squatteurs”, le terme est-il réellement appropriés ? Êtes vous vraiment certains que ces gens ( j’ai hésité sur la dénomination, : pauvres gens, victimes, êtres humains, exploités, …), habitaient là sans rien payer à personne ?

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      Bonjour, comme expliqué dans l’article, les personnes rencontrées assurent ne pas payer de loyer. Mais ce n’est certainement pas le cas de tous. Ce qui est sûr c’est qu’ils ne disposaient pas de contrat reconnu, c’est pourquoi ils n’ont pas été relogés en amont par la Ville, comme l’ont été une trentaine de familles. Ceux qui restaient sur place étaient donc, au regard de la loi, des habitants illégitimes, sans contrat. Comme le précise la préfète, l’État va tout de même tenter de faire reconnaître des baux “oraux” s’il réussit à réunir des éléments suffisants pour certains cas.

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  2. petitvelo petitvelo

    La main invisible du marché ne semble pas suffisamment efficace pour mettre un toit solide au dessus de la tête de chacun.

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  3. corsaire vert corsaire vert

    S’agissant d’une coproprièté ,il y avait bien un syndic payé pour gérer?
    où est il passé ? n’est il pas en premier chef responsable de la dégradation de cet immeuble ?
    Le résultat d’une mauvaise gestion est là, que ce soient syndics ou ville, ce sont toujours les pauvres et les malheureux qui payent la note .
    Pas en espèces sonnantes et trébuchantes puisqu’ils n’en ont pas , mais en misère et désespoir ….prisonniers d’un système qu’ils ont cru fuir en quittant leur pays .

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