Devant la justice, l’incompréhension des épiciers de nuit face à leur fermeture annoncée
Le tribunal administratif a examiné en référé une requête déposée par cinq épiciers du centre-ville, protestant contre la fermeture nocturne ordonnée par la préfecture de police.
Des épiciers de nuit aux côtés de leur avocat, Simon Bechelen, au tribunal administratif de Marseille. (Photo : CMB)
Clara Martot Bacry
Commentaires
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C’est comme si on fermait les prisons parce qu’elles sont mal fréquentées.
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Pas très sérieux le dossier de la Préfecture pour justifier la fermeture des épiceries de nuit.
Espérons que le Tribunal retoque la demande de fermeture, en attendant un dossier argumenté.
On ne peut pas fermer des commerces qui permettent à des familles de vivre, sans une vraie raison.
Là, nous sommes dans l arbitraire.
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Raisonnements bancals des 2 parties. Soit ces “braves et honnêtes commerçants” peuvent vivre du fruit de leur labeur sans vendre de produits illicites et en respectant les heures d’interdiction,soit leur business plan recouvre des motivations plus troubles et là, c’est à la PJ d’agir. Si ce genre des commerces ne peut subsister qu’en dehors de la loi, la fermeture doit être définitive .
Croyez vous que la moitié de Marseille ait subitement besoin de couches ou d’eau minérale à 2 h du mat?
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Il n’y a que ceux qui n’habitent pas à côté de ce type commerce pour parler d’arbitraire.
Juste sur l’alcool, ça fait des années que la vente d’alcool à emporter est interdite après 22h, et aucune de ces épiceries ne le respecte. Les containers à poubelle sont envahis par leurs déchets alors qu’ils devraient avoir un système de collecte spécifique augmentant encore le niveau de saleté du quartier.
Et je mentionne que ce qui est légal. Parler d’épicerie est un doux euphémisme pour éviter de parler des vrais produits qui y sont vendus.
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Je me demande vraiment qui peut avoir besoin d’un produit de première nécessité en pleine nuit, avec une urgence qui interdit d’attendre l’ouverture des magasins entre 8 h et 9 h. Une petite faim soudaine durant une insomnie ? Une toilette qui ne peut pas attendre alors que le savon manque ?
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Celle à côté de chez moi était un enfer pour les riverains mais elle a brûlé…
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Quiconque habite à proximité d’une de ces épiceries de nuit sait qu’elles sont des aimants à nuisances et des sources intarissables de produits interdits à la vente. Dit autrement, elles troublent manifestement l’ordre public ; la préfecture est donc dans son rôle en agissant.
En revanche, si le dossier juridique bâti par les fonctionnaires de la préfecture est aussi bancal que le suggère l’avocat des épiciers, c’est vraiment inquiétant, pour ne pas dire plus.
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Un ‘bienfaiteur de l’humanité’ en face de ma maison propose, 8h30 à minuit, 366 jours par année bissextile, l’alimentation basique (riz, pâtes, oeufs, huiles, quelques laitages, jambons, conserves, biscuits, café, thé, chocolat), un peu de droguerie (insectifuges, kleenex, essuie-tout, PQ, allumettes, bougies, savon, shampooings, sparadrap, coton) et un peu de surgelés ; très bons & pas chers, fruits & légumes frais sont rangés sur le trottoir jusqu’à la nuit tombée, puis remisés ‘en chambre’.
Bien sûr, pas mal de boissons aussi, mais pour une mamie comme moi, c’est pratique et plutôt sécurisant de les savoir à proximité …
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L’on se référera à l’excellent article de La Provence du jour « les riverains se mobilisent ». La réalité de activités de ces épiceries de nuit est clairement décrite. Lieux de nuisances pour les malheureux riverains.
Il n’est pas démontré que les mamies aient besoin d’une plaquette de beurre en urgence à 22 heures.
Fermez-moi tout ça !
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Le doute m’habite: la réaction de la PP aurait elle à voir avec le profil sociologique de ces start uppeurs? On peut élargir au delà de la police.
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Quel est “le profil sociologique” des épiciers selon vous?
Si tant est qu’il en existe un.
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un état toujours plus raciste, autoritaire et anti-jeunesse. C’est très grave. De dangereux opportunistes incompétents !
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Premier, deuxième ou troisième degré?
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Degré zéro (de ce que vous voulez)
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