Deux familles ont profité en masse des ventes immobilières opaques de la Ville de Marseille
Pour mener sa politique d’éradication de l’habitat indigne, la Ville s’est livrée à des achats et des reventes d’immeubles dégradés, et à des rétrocessions de ruines parfois. Un jeu trouble qui a profité à des initiés, comme Jean-Paul Dinoia, épinglé sur le cas insolite de la rue Thubaneau dans le rapport accablant de la chambre régionale des comptes.
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Depuis le début de l’année, nous enquêtons ensemble avec La Marseillaise, le Ravi, et Mediapart sur la gestion par la Ville de Marseille des immeubles dont elle est propriétaire en centre-ville. Après un premier volet consacré au patrimoine public laissé à l’abandon, le second volet de notre « consortium » cible des opérations opaques conduites par la Ville. Ces transactions aux "conditions juridiques parfois contestables"” comme l’écrit la chambre régionale des comptes dans son dernier rapport, ont lésé les finances de la Ville pour ne profiter qu’à des bénéficiaires au profil parfois sulfureux. À l'image de Jean-Paul Dinoia, dont le nom est associé au milieu marseillais des années 80 et 90. Reconverti dans les affaires, il a bénéficié d'un traitement particulièrement avantageux.
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