Yolande Obadia va quitter la présidence de l’institut hospitalo-universitaire de Marseille

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Bref
le 15 Sep 2022
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Yolande Obadia, au côté de Louis Schweitzer, au moment de l
Yolande Obadia, au côté de Louis Schweitzer, au moment de l'annonce du choix du successeur de Didier Raoult en juillet 2022. Photo : B.G.

Yolande Obadia, au côté de Louis Schweitzer, au moment de l'annonce du choix du successeur de Didier Raoult en juillet 2022. Photo : B.G.

Elle est une fidèle du premier rang qui, durant 12 ans, a accompagné Didier Raoult dans la construction de l’institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection. Quelques mois après le départ de l’infectiologue de la direction, Yolande Obadia vient d’annoncer sa démission de la présidence de la fondation qui chapeaute l’IHU. Elle restera membre du conseil d’administration au titre des personnalités qualifiées. Cette décision n’est pas une surprise. Lors de la présentation du successeur, Pierre-Édouard Fournier en juillet dernier, Yolande Obadia indiquait son souhait de quitter la présidence: “Je me suis permise de dire au conseil d’administration que cela faisait 12 ans que je travaillais d’arrache-pied à la construction et à la promotion de l’IHU et que j’aimerais bien ne pas aller au bout de mon mandat”. Initialement, il devait durer jusqu’en 2026. Celle ou celui qui lui succèdera devrait être désigné lors d’un conseil d’administration prévu le 30 septembre prochain.

A la mi-juillet, Yolande Obadia en profitait pour rendre hommage à Didier Raoult “pour sa ténacité”, rappelant combien la création de l’IHU avait été “un combat pied à pied, face à beaucoup de résistances”. L’ancienne directrice de l’observatoire régionale de la santé, était déjà au côté de Didier Raoult en 2007 en tant que directrice de l’Infectiopôle Sud alors dirigé par l’infectiologue. Elle est aussi au cœur d’une enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêts qui avait valu à l’IHU d’être perquisitionné. La justice tente de mettre au clair les relations financières avec l’institut de recherche pour le développement (IRD) alors présidé par son mari, Jean-Paul Moatti. L’affaire avait été signalée suite à un contrôle de l’agence française anti-corruption, révélé par Marsactu.

 

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