Les services de protection de l’enfance dans l’urgence

Abandon
Bref
le 5 Oct 2017
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“On est devenus des acteurs de la maltraitance des mineurs que nous devons aider”, dénonce carrément Valérie Marque, de la section Solidarité de la CGT 13. Son syndicat a déclenché le 19 septembre dernier un droit d’alerte au service de l’aide sociale à l’enfance du département, comme l’avait noté la Marseillaise. Dans son numéro d’octobre, le Ravi revient plus longuement sur la situation. Les agents pointent ainsi les promesses non tenues de Martine Vassal (LR), la présidente. En effet, la création d’un seul poste sur les dix promis a jusqu’à présent été votée et seulement dix places d’hébergement sur les 70 annoncées ont été ouvertes. Pour le personnel, il faudrait pourtant 30 postes et 200 places supplémentaires. Autant dire que l’écart donne le vertige.

C’est une situation d’urgence que décrivent dans le mensuel les syndicats de la protection de l’enfance : matelas installés à même le sol dans les foyers, bébés qui attendent à la maternité, jeunes enfants envoyés dans des foyers pour ados, placements provisoires qui n’en finissent plus… Une situation qui aurait aussi des conséquences sur certaines des associations agrées pour accueillir ces enfants ainsi que sur les programmes de prévention.

Source : Le Ravi

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