Sixième jour de pic de pollution à l’ozone dans les Bouches-du-Rhône
Voilà bientôt une semaine que la préfecture des Bouches-du-Rhône reconduit chaque jour la procédure d’alerte au pic de pollution à l’ozone. Lancée le 25 juillet dernier, cette alerte “de niveau 1” se poursuivra ce mardi 31. Elle est accompagnée de mesures dont la principale est l’abaissement de 20 km/h de la vitesse autorisée de circulation, sans descendre en dessous de 70 km/h.
Par ailleurs, les industriels qui émettent certains polluants doivent mettre en place “des mesures de maîtrise de leur émissions”, note la préfecture dans ses communiqués. Il est également recommandé que les bateaux fluviaux et de mer soient raccordés électriquement à quai “dans la limite des installations disponibles”.“L’ozone est formé à partir de réactions chimiques entre les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV), sous l’effet du soleil”, rappelle sur son site le ministère de la transition écologique.
Commentaires
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Donc on a un pic de pollution depuis une semaine et en pratique on ne fait rien ! Parce que la “mesure phare” du -20 km/h n’est ni respectée ni sanctionnée. Dans d’autres villes on met en place la circulation alternée, les vignettes crit’air, les transports en commun gratuits… Ici, comme pour le reste, en matière de pollution c’est l’autruche.
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Au sixième jour (aussi) Dieu créa l’Homme. P…. il aurait mieux fait de trouver autre chose !
Aucune contrainte. Que des recommandations. Pas ou peu de contrôles.
Or, on connait bien l’élan porté par bon nombre de marseillais sur cette question-là dont le chef a dit : “m’en fouti” ! Heureusement que beaucoup sont en congés.
Dans quelques années, dans un climat saharien, je pourrais dire aux jeunes, que j’ai connu ici la verdure, la pluie, les oiseaux, les saisons, la neige en hiver.
Ils se foutront peut-être de moi et seront surement en colère. Je tenterai alors d’expliquer mes engagements, mes combats vains.
Mais je leur parlerai aussi de Jean Clôôôde, du mistral, des dérogations….
Et plus globalement du reste de cette foutue terre, si elle me prête (encore) vie.
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Bonne nouvelle : les vignettes Crit’Air (qui ne répondent que très imparfaitement au problème, mais mieux vaut pas grand chose que rien) deviendront obligatoires dans l’aire marseillaise… en 2020. Autrement dit, il est urgent de ne rien faire.
La question la plus épineuse, sans doute, est celle-ci : doit-on la rendre obligatoire avant ou après les municipales ? Quand Gaudingue nous explique qu’ici, “il y a le mistral qui souffle pour nettoyer l’air”, on a sa réponse. A Grenoble, Lille, Lyon, Villeurbanne, Paris, Strasbourg et Toulouse, il n’y a pas de mistral, mais il y a des élus sérieux et responsables : la vignette Crit’Air y est déjà obligatoire.
En attendant, bonnes gens, continuez à vous tapisser les poumons de particules fines, d’absorber de l’ozone et des NOx, puisqu’on vous dit qu’on peut attendre…
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Pour les PV on sait scanner les plaques d’immatriculation, mais pas pour la pollution !?
Et toutes ces mesures de bateaux à quai, et de réduction d’émission de polluant, on voudrait nous faire croire qu’elles seront respectées 1 jour sur ordre de la veille alors qu’elles sont bafouées toute l’année ?
Et il est où Jupiter ? Qu’il nous envoie son porte-flingue, on coupera les caméras :))
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