Saïd Ahamada investi par En marche dans les 14, 15e et 16 arrondissements

Marcheurs
Bref
le 15 Mai 2017
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Le conseiller d’arrondissement Saïd Ahamada, a été investi par la République en marche, le mouvement d’Emmanuel Macron, dans la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône qui regroupe les 15e et 16 arrondissements ainsi qu’une partie du 14e. Dans un premier temps, la commission d’investiture avait positionné la conseillère départementale, Haouaria Hadj-Chick, avant de faire machine arrière, sans justifier ce choix. Dans un premier temps, à en croire les éléments issus des “macronleaks”, il était également pressenti pour figurer dans la 3e circonscription voisine en balance avec Christophe Masse.

Un autre candidat fait également son apparition : il s’agit de Mohamed Laqila, président du conseil régional des experts comptables et membre du Modem. Il est investi dans la 11e circonscription aixoise face au député LR sortant, Christian Kert.

Commentaires

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  1. leravidemilo leravidemilo

    investir un candidat MODEM face à C Kert… Encore des qui ont tout compris. La start up devrait changer de secteur d’activité!

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  2. Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

    Pourquoi est-ce une erreur selon vous ?

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    • leravidemilo leravidemilo

      Euh, bonne question mais. A peine avais je indiqué en quoi JM Lambert était un candidat fort peu attractif que, son dossier sans doute rouvert, le voila t y pas suspendu… Je ne voudrais pas involontairement suppléer à la myopie de l’ineffable DRH de la start up, et ainsi contribuer à l’amélioration des candidatures de qui vous savez, moi qui suit un mélenchoniste fanatisée. Je ne communiquerais donc sur ce point qu’une fois closes les inscriptions des candidats. (n’allez pas le dire, mais je me suis fait un peu taper sur les doigts, par cet autocrate de Jean Luc!)

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Facile, la reponse. Pas dupe 😉

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  3. julijo julijo

    Cadeau :
    ” Qui sont les candidats de la « société civile » présentés par La République en marche, le parti présidentiel ? Mediapart les a passés en revue. Verdict : pas d’ouvriers, très peu d’employés mais beaucoup de chefs d’entreprise et de cadres du privé. Et aussi des avocats, lobbyistes et collaborateurs d’élus….
    ….On n’y trouve a priori aucun ouvrier, et seulement une toute petite poignée d’employés. La « République en marche » est celle des CSP+, des cadres dynamiques, des notables locaux. Un monde de gens qui vont plutôt bien, voire très bien, à l’image du noyau des électeurs d’Emmanuel Macron.”

    Copié collé d’un article de mediapart aujourd’hui. Les faits sont têtus et les actes encore plus. Macron a dit : plus de classes, plus de castes…..et il le fait ?
    La start up “lrem” n’a pas trop communiqué sur la composition sociale de son “panel” de clients – pardon, de candidats –

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  4. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    Bien sûr. Mais la sous représentation des couches sociales dominées (économiquement, culturellement et socialement) ou/et précarisées existe globalement dans tous les partis. D’une part pour avoir envie de faire de la politique, il faut avoir l’impression que la politique représente (aujourd’hui les ouvriers se sentent représentés par le FN ou ne se sentent pas représentés du tout, de même que la jeunesse en tant que catégorie précarisée) ; d’autre part il faut avoir la latitude de le faire parce qu’on en a les moyens économiques, culturels et en terme de sécurité professionnelle. C’est donc plus facile lorsqu’on est retraité, fonctionnaire, cadre supérieur ou profession libérale… Seul le PCF lorsqu’il était puissant dans les années 50 – 60 avait pu assurer un travail de promotion d’une élite politique issue de la classe ouvrière en “fonctionnarisant” au sein du Parti et en formant dans ses écoles internes, les cadres qu’il souhaitait promouvoir.
    La conséquence de l’incapacité des ex “grands partis” à faire ce travail de promotion et d’éducation populaire au sein de leurs adhérents a comme conséquence la montée d’un classe politique professionnelle de personnes qui n’ont jamais fait que de la politique, qu’il s’agisse de Fillon, Mélenchon, Hamon ou Valls (permanent du parti puis assistant parlementaire puis parlementaire puis membre de cabinet puis ministre…) pour ne citer que les têtes d’affiche. La République en Marche commence donc à pratiquer un certain dégagisme grâce à cette ouverture à la “société civile”, aussi limitée et frustrante qu’elle soit.

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    • julijo julijo

      Pour le pcf, c’est jusqu’en 1981…Plombé par Mitterrand (et un peu par lui même) , qui par ailleurs “cultivait” le fn…..bref.

      Il doit y avoir d’autres moyens que de demander 20 à 30 000 euros (surtout avec la cagnotte de en marche ! )…la FI ne fait à ma connaissance payer personne de façon obligatoire….pas de cette façon là en tout cas, et elle a en gros 70 % de “petits nouveaux” dans ses candidats… et pas les mêmes CSP….pas le même programme non plus.

      “La République en Marche commence donc à pratiquer un certain dégagisme grâce à cette ouverture à la « société civile », aussi limitée et frustrante qu’elle soit.” Société civile, qui ne veut rien dire, si elle n’est pas ouverte à tous les citoyens et non, seulement à ceux qui “peuvent” techniquement et financièrement.
      De nombreuses propositions de lois ont été sur ce sujet refoulées par les gouvernements successifs concernant justement la protection des salariés des entreprises qui souhaitent s’investir dans la vie politique….allez savoir pourquoi ?????
      Non, ces gens là n’ont pas envie que la France “d’en bas” s’intéresse à quoi que ce soit, c’est un domaine privilégié, pour les privilégiés….
      Au final, les parlements ne représentent pas la France.

      Ca me donne l’impression d’être chez tupperware, où il fallait payer son stock pour aller démarcher les ménagères……et chez Uber, on utilise sa voiture personnelle……marrant les associations d’idées !!

      Clin d’oeil : Attention vous devenez mélenchonien-niste….dégagisme c’est un mot à lui !!

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  5. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    @Julijo 😉
    “Dégage !” est une expression de la révolution de jasmin tunisienne, elle convient bien pour ce qu’est en train de faire En Marche! et devrait s’appliquer aussi à Mélenchon, vieux miterrandiste assumé (et fier de l’être) agent des actions de Mitterrand pour faciliter la mort du PCF aussi bien que pour construire la notoriété du FN (avec Julien Dray et Patrick Menucci, ses potes à l’époque de la naissance de SOS Racisme puis dans la tendance de “gauche” du PS).
    En Marche ! est un parti créé il y a un an qui n’a donc pas de financement public pour ne pas avoir présenté de candidats à des élections jusqu’ici, les campagnes ne peuvent être payées que par les contributions des sympathisants conformément à la loi. Ce n’est bien sur pas le cas du Parti de Gauche qui est au coeur de la FI et qui lui bénéficie du financement depuis des années et doit donc avoir une solide “cagnotte” par rapport à LREM . Je ne sais quelles sont les dispositions prises par la FI pour financer les campagnes de ses candidats aux législatives, mais ce que vous pensez me paraît très improbable : si un candidat dépasse 5%, il aura un remboursement public plafonné à 50% du montant des dépenses autorisées pour faire sa campagne, tout candidat sûr de faire au moins ce score a donc intérêt à mobiliser cette somme, soit qu’il l’emprunte, soit qu’il la puise dans ses économies (s’il en a). Je ne sais pas qu’elle est la sociologie des candidats de la FI, vous pouvez publier un lien qui permette de le savoir ?

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  6. julijo julijo

    pas super vos infos !!
    le “parti de gauche” ???? D’abord kézaco ??? avec cette appellation il n’existe pas… “front de gauche” éventuellement (assemblée-nationale.fr/14/les-groupes-politiques)
    Il y a eu un front de gauche…+ ou – apparenté au groupe GDR….mais vous imaginez une “manne “financière….. qui me fait penser aux vieux trucs des années 80 concernant l’ “argent de moscou”…… du rêve, ou du cauchemar…
    Par contre sur le fric de macron, on sait beaucoup de choses révélées par “libé” journal gauchiste et révolutionnaire, c’est connu !!

    C’est un peu comme Philippe edouard….. 1er ministre, il refoule consciencieusement depuis des années (5) tous les textes sur la transparence, lois, amendements, décrets, et finalement il ne s’y plie pas…… et la start up le nomme quand même. Super raccord avec les déclarations du chef sur la moralisation !!

    Moi je pense que justement c’est une “discrimination positive” l’obligation des 20-30 000 euros… n’est pas candidat pour la start up France, n’importe quel pékin qui pourrait avoir envie d’améliorer les choses….. m’enfin..!!

    Une anosmie m’a empêché d’être au courant de la révolution du jasmin……!!!! heureusement que vous êtes là.

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    • Titi du 1-3 Titi du 1-3

      Le parti de gauche existe toujours, (Mélenchon adhérent et la plupart des insoumis candidats appartenant à un parti), Pour les insoumis par contre le front de gauche n’existe plus.

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    • julijo julijo

      pardon, confusion de ma part……bien sûr le parti de gauche existe en tant que parti…..ma réponse était essentiellement axé sur les élus qui rapportaient plein d’argent…..
      Or à l’assemblée nationale le “p de g” n’existe pas, pas de députés, pas de sénateurs……

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    • Félix WEYGAND Félix WEYGAND

      Julijo, le Parti de gauche (https://www.lepartidegauche.fr/) est le parti que Jean-Luc Mélenchon a fondé avec Franck Dolez (c’est au départ un scission du PS, Dolez l’a ensuite quitté en opposition à JLM). Il est dirigé par Eric Coquerel, les dirigeants du Parti de gauche et ceux de la FI sont grosso-modo les mêmes. Il n’y a pas de manne financière, il y a en France des règles généreuses de financement des partis politiques qui sont justement destinées à éviter les “caisses noires”, la plus grosse partie de ce financement est une subvention assise sur le premier tours des élections législatives (0,40 euros par électeurs et par an, à véfier, je le dis de mémoire). Donc 1,8 million d’électeurs pour le Front de Gauche en 2012, le PCF et la “caisse” de Mélenchon (cela n’apparait pas dans les comptes du Parti de Gauche, cela doit donc être encaissé sur un microparti, il n’y a pas de sous-entendu critique dans mon propos) se partagent nécessairement cette somme depuis. Les comptes du PdG pour 2015 (derniers publiés), font apparaître 1,8 millions d’Euros de revenu. P

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  7. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    Dans les comptes du PdG les cotisations représentent cette année là 800 000 euros ; le million qui reste vient bien de quelque part et encore une fois, c’est légal et légitime, il n’y a pas de raison de parler du “fric de Mélenchon” non plus que du “fric de Macron”. Les contributions ne peuvent provenir que de personnes physiques et pas de personnes morales (hors financement public), il n’y a donc pas plus de banque qui donnent de l’argent à LREM que de gouvernement étranger (le Vénézuela, l’Iran, la Russie, etc.) qui en donne à la FI, ces contributions sont plafonnées à 7500 euros… Vous croyez que quand quelqu’un donne 7500 euros à la FI le trésorier refuse sur ordre de Mélenchon ?
    Quand au financement des campagnes électorales, je ne pense pas que les candidats de la FI aient du mal à les emprunter dans la plupart des circos où ils sont sûr de passer le cap des 5%, où sinon c’est la “caisse” de la FI que j’évoquais plus haut qui finance… mais il faut forcément les financer !

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    • leravidemilo leravidemilo

      Felix, Quelques éléments de précision, qui ne contredisent pas votre propos mais, selon moi, le modère, ou le complète, c’est selon :
      __ A ma connaissance, c’est sur la base des élections législatives et non des présidentielles que s’applique le 0, x euros par électeur, servant à financer les partis ou organisations, durant la législature. La présidentielle donne lieu, selon le score, à un remboursement plafonné des couts de campagne (plafond explosé par bigmalion and co), ou à un demi remboursement ou à rien.
      — Pour les législatives de 2012, nombre de préfets ont refusé d’enregistrer des candidatures sous le nom de FDG, arguant qu’il ne s’agissait pas d’une organisation, ni précisément d’une association de financement; Cela était sans doute fait sur consigne gouvernementale, et permettait en outre de jouer sur la publication des résultats, au détriment du FDG, ce qui fut fait. C’est d’ailleurs un des arguments utilisé par la F.I pour les présentes élections (charte commune, un seul nom…) dans ses “discussions” avec le PCF, qui bien sur refuse l’appellation unique pour le même motif, de son financement et de sa future autonomie… Sans doute le motif principal de l’échec des “discussions”.
      — Concernant la campagne de 1er tour de la présidentielle, je crois bien que les deux organisations, F.I et en marche, ont publié chacune le montants et le nombre de dons. Ceux de la F.I étaient très nombreux et leur moyenne était de l’ordre de 25 euros par dons, bien plus élevés en moyenne pour en marche..(mais je ne retrouve plus ces chiffres.
      — Le moins clair dans cette campagne, concernant en marche, est la collecte des dons près des français de l’étranger, et l’utilisation par Macron, des moyens de l’état pour y faire sa pub, notamment alors qu’il était encore ministre, lors du voyage au salon des nouvelles technos de las végas, avec le manque d’appel d’offre pour l’organisation de ce voyage, décidé fort précipitamment..

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  8. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    Merci de ces compléments ! Oui le financement public c’est bien sur la base du 1er tour des législatives qu’il est calculé. Pour les dons je ne me souviens plus de la règle exacte mais je crois qu’au delà d’un petit montant ils ne doivent pas être fait en liquide pour assurer la traçabilité, en tous cas le trésorier du parti, ou le mandataire financier de la campagne électorale, doit les déclarer et éditer des reçus à chaque donateur. Pour les dons des français de l’étranger, qu’est-ce qui pose problème ?
    Pour la salon de l’électronique à Las Vegas (au passage : Aix Marseille French Tech était présente très fortement et cela a fait du bien), il est clair que c’était la place de Macron dans sa fonction d’alors mais également que c’est cette visite qui a déclenché sa notoriété positive dans le petit monde des entreprises du numérique. Néanmoins ce n’est pas de l’utilisation des moyens de l’Etat pour faire campagne, puisqu’il n’y avait pas encore de campagne et que sa présence n’était pas abusive. Ce qui fait problème c’est la non mise en concurrence des fournisseurs.

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