Restaurant L’Eau-vive de la Bonne-Mère : une mise en examen pour travail dissimulé

ENQUÊTE
Bref
le 15 Nov 2017
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C’est au parquet d’Épinal que les plaintes ont été regroupées pour enquêter sur un véritable système, celui qui régissait les restaurants l’Eau-vive, dont celui implanté au pied de Notre-Dame-de-la-Garde. Les travailleuses missionnaires de l’Immaculée, jeunes femmes venues d’Afrique ou d’Asie qui y travaillaient n’y étaient pas rémunérées, ne disposaient pas de protection sociale et étaient même privées de papiers à leur arrivée dans les établissements, comme l’avaient raconté plusieurs médias dont Marsactu à la suite d’un rapport de l’association Avref.

Principale conséquence de l’enquête, l’association a été mise en examen le 9 novembre dernier pour travail dissimulé, révèle la Provence. Interrogé par le quotidien, le procureur Étienne Manteaux décrit “un dossier hors normes. L’immense majorité de ces femmes se disent consentantes et satisfaites de leur sort. Mais le droit est le droit.” Si l’instruction n’est pas terminée, le magistrat vosgien espère un procès “avant l’été 2018”.

Source : La Provence

Commentaires

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  1. corsaire vert corsaire vert

    Consentantes à être esclaves ? l’église esclavagiste ? rien de bien nouveau ….
    Ont elles le choix ? quelle hypocrisie ! c’est comme la pédophilie des prêtres on dissimule et après on minimise . Amen .

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  2. ptit-marin ptit-marin

    “L’immense majorité de ces femmes se disent consentantes et satisfaites de leur sort. Mais le droit est le droit.”

    encore un flop de la justice et de certains journalistes qui cherchent à trouver et créer des problèmes là où il n’y en a pas..
    quel gaspillage

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Tiens, je proposerais bien à votre fille de travailler sans rémunération ni couverture sociale, privée de tout papier d’identité et, cela va de soi, des fioritures inutiles du droit du travail (durée légale du travail, congés payés, etc.). Bon, OK, c’est de l’esclavage, mais on ne va pas voir des problèmes là où il n’y en a pas, hein. Chiche ?

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