En rafales, l’impact des balles devient banal
Libération interroge Abdallah [1] : combien de fois a-t-il entendu des coups de feu ? “Trois ou quatre fois”, répond le jeune homme de 20 ans, qui réside à la Busserine (14e). “Pour moi, ce n’est pas souvent, mais est-ce que trois ou quatre fois, c’est pas souvent ?” La dernière fois, c’était il y a un mois. La victime ? “C’était le grand frère d’un ami. Il faisait ses trafics, mais il a toujours été gentil”, lâche-t-il.
Après le triple meurtre de Bassens survenu le 2 avril dernier, le quotidien se penche sur cette banalisation de la violence, qui imprègne parfois dès le plus jeune âge. Les témoignages recueillis à Bassens, à la Castellane, à l’école HLM Jean-Perrin mettent en lumière l’enjeu d’une prise en charge psychologique encore balbutiante des témoins de règlements de comptes.
[1 ] Le prénom a été modifié
Source : LibérationVous avez un compte ?
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