Pollution dans les salles de classes : des capteurs seulement pour les écoles volontaires

Fin 2017, la Ville de Marseille annonçait avoir prévu une mesure radicale pour lutter contre de dioxyde de carbone dans les salles de classes : l’installation de capteurs dans toutes les écoles. À raison de 300 euros par capteur, ce sont 123 000 euros qui auraient dû être engagés (Lire notre article). Sans être toxique, le dioxyde de carbone peut créer de la somnolence chez les élèves. Bien souvent il suffit d’adopter le réflexe d’aérer la pièce régulièrement.

Mais dans son édition du jour, La Provence indique que les capteurs en questions ne vont finalement pas rejoindre toutes les écoles. Des actions dans les écoles sont bien en cours pour sensibiliser professeurs et élèves, mais l’installation de capteurs est finalement optionnelle. Patrick Padovani, adjoint à la santé indique notamment que quatre vacataires ont été recrutés l’automne dernier par la métropole “pour arpenter les crèches et écoles en présentant un questionnaire aux responsables, directeurs et professeurs, un écocartable et des flyers résumant les préconisations à mettre en place au quotidien”.

Parallèlement, les directeurs d’élèves peuvent disposer “d’un matériel prêté pendant un certain temps” par l’Institut français de formateurs risques majeurs et protection de l’environnement “pour mesurer le confinement et le taux de dioxyde de carbone dans l’air”. 350 crèches et écoles ont été visitées par ces équipes, sur 511 à l’échelle de la ville. Une vingtaine ont accepté la pose de ces capteurs, et pourront, si elles le souhaitent demander à en obtenir un de façon définitive.