Nouveau plan de mouillage dans le parc des Calanques

Posidonies
Bref
le 22 Déc 2020
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Il rentrera en vigueur dès 2021. Le nouveau plan de mouillage – comprendre : les règles encadrant la possibilité jeter l’ancre – du parc national des Calanques vient d’être approuvé à l’unanimité par le conseil d’administration de l’établissement annonce La Provence. Celui-ci comporte 49 mesures, qui s’appliqueront en deux phases. L’interdiction de jeter l’ancre dans les calanques de Port-Pin et En-Vau fait partie des mesures qui s’appliqueront dès janvier. Mais aussi l’impossibilité pour les yachts de plus de 24 mètres de mouiller près des côtes.

La deuxième phase rentrera en vigueur de façon progressive entre 2021 et 2024. Elle prévoit l’interdiction pour tous les navires jeter l’ancre autre part que dans des zones sableuses. Dans les autres zones, il faudra s’amarrer à des bouées prévues à cet effet. Ces mesures visent à protéger les herbiers de posidonies, végétal aquatique et véritables nurseries à poissons. Enfin, l’accès des kayaks aux fonds de calanques devrait aussi être réglementé. Une application sera prochainement mise en ligne pour informer les plaisanciers.

Source : La Provence

Commentaires

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  1. LN LN

    Et rien sur tous les bateaux qui font visiter les calanques et qui les pénètrent jusqu’au plus profond ?
    Et rien sur tous ces bateaux qui font la teuf les nuits d’été en sillonnant les endroits les plus paisibles ?
    Et rien sur tous ces anneaux sauvages scellés à coup de ciment dans les criques pour le plaisir personnel de certains ?
    Et rien sur le port “sauvage” de Sormiou fabriqué derrière la digue sur dérogation du dit parc ?

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    • Jacques89 Jacques89

      Le nouveau schéma du PNC disponible ici, http://www.calanques-parcnational.fr/fr/download/file/fid/8891 n’est pas opposable aux tiers. C’est l’arrêté du 15 juin 2020 ici https://www.marseille.fr/sites/default/files/contenu/Mer/PDF/z-arrete_premar_2020-118.pdf qui vise le code pénal et permet de verbaliser.
      « Le directeur départemental des territoires et de la mer des Bouches-du-Rhône, les officiers et agents habilités en matière de police de la navigation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent arrêté. » Autant dire qu’il ne faudra pas compter sur la plupart des gardes du PNC pour verbaliser. Je doute même qu’il y en ait un.e seul.e.
      Bref, une surveillance qui sera probablement faite par les défenseurs des sites qui apparaitront encore comme des emmerdeurs (à moins qu’ils s’en tiennent à la délation et essayent de bouger les autorités qui diront probablement « je n’ai personne actuellement dans le secteur »): une com de plus sans moyen. Allez savoir, le PM se penchera peut-être un jour sur les dépenses engagées dans ce genre d’actions sans effet, autre que politicien.

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      “Commissionnés et assermentés en qualité d’inspecteurs de l’environnement, ils exercent un pouvoir de police pour faire appliquer la réglementation du Parc national aussi bien sur le territoire terrestre que le territoire marin.” (Site du PNC).
      Ils sont équipés de bateaux et exercent déjà ce pouvoir de police en appliquant la règlementation actuelle.
      Cette nouvelle règlementation était vraiment nécessaire et fera certainement évoluer positivement l’impact néfaste de la sur-fréquentation. Les premières règlementations ont entraîné de réelles améliorations sur la faune et la flore sous-marines.
      En réponse à LN, une lecture du schéma aurait évité une telle diatribe, tous les problèmes soulevés étant pris en charge par le texte.

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    • Jacques89 Jacques89

      Il faut lire Richard: “agents habilités en matière de police de la navigation”. Et même si les agents du Parc sont habilités, ils ne peuvent pas verbaliser sur la base du plan PNC qui n’a aucune valeur juridique. Ils verbalisent sur la base d’un arrêté. A quoi sert donc ce plan puisque les arrêtés existent déjà, sinon à faire de la com. avec des dispositions qui ne sont pas opposables aux tiers?

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  2. Richard Mouren Richard Mouren

    Oubli dans le texte précédent: il s’agit des Gardes-Moniteurs du Parc, les Eco-Gardes saisonniers n’étant pas assermentés.

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  3. LN LN

    R. Mouren, ma diatribe repose sur des faits constatés depuis trop longtemps sur le terrain et le parc a 8 ans. Ca n’a guère avancé pour autant. Mais tout va bien puisque tous les problèmes soulevés sont pris en charge…. par le texte.

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    • Jacques89 Jacques89

      Le contrat de baie a quand même été institué par deux circulaires (5 février 1981 et 3 janvier 2004). Les élus se sont mis à 55 pour lancer le programme de 265 millions d’euros sur 6 ans. S’ils sont aussi rapide pour le climat, la nature aura réglé le problème avant eux.

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  4. Oreo Oreo

    Trop, trop de gens, trop de bateaux, trop de pêcheurs, trop de voitures, trop de constructions, trop de grimpeurs, trop de randonneurs, trop de cueilleurs, trop de VTTistes, trop de pêcheurs, trop de chiens, de chats vadrouilleurs, trop de chasseurs. C’est les “trops” des humains le problème principal pour la nature. Après c’est l’escalade : trop de frais gestion, trop de réglementations, trop d’interdictions qui finissent par nous pourrir la vie … et quoi qu’il en soit la nature continue d’être détruite .

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    • Jacques89 Jacques89

      C’est évident ! Le problème c’est que tout le monde veut se trouver au même endroit au même moment. Le paradoxe : les comportements individualistes augmentent avec le niveau densité des populations. Le pré carré se rétréci donc d’année en année sans que les politiques d’aménagement du territoire y change quoi que ce soit. On ne fait que constater et gagner toujours un peu plus sur la nature. Les départements du Centre du pays se désertifient et les métropoles en périphéries ne font que grossir. Une gestion nationale des espaces inexistante et des élus locaux qui ne cherchent qu’à faire grossir leur « microcosme » encouragés qu’ils sont par les subventions de l’Etat. Bref, le cycle est le même que pour le réchauffement ou la Covid : exponentiel. Probable que les remèdes soient les mêmes mais contre la densité il n’y a pas de vaccin.

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