Martine Vassal déroule son plan de sécurité renforcée dans les transports en commun

RTM
Bref
le 4 Mar 2025
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La présidente de la métropole Martine Vassal et le préfet de police Pierre Édouard Colliex. (Photo : ML)
La présidente de la métropole Martine Vassal et le préfet de police Pierre Édouard Colliex. (Photo : ML)

La présidente de la métropole Martine Vassal et le préfet de police Pierre Édouard Colliex. (Photo : ML)

La présidente de la métropole, Martine Vassal (DVD), continue de communiquer sur ses mesures concernant la sécurité dans les transports en commun. Ce mardi 4 mars, elle a convié la presse pour le lancement de “l’acte 1 du plan de sécurité renforcée dans les transports en commun : opération « tolérance zéro »”“Nous souhaitons rendre les transports encore plus sécurisés”, martèle Martine Vassal. Dans ce plan se trouvent des rappels de mesures déjà existantes, comme le bouton SOS sur l’application RTM ou encore la présence de 5 500 caméras sur le réseau, ainsi que des renforts, comme le passage de 78 à 99 agents au groupe d’assistance et de prévention (GAP), chargé de veiller sur la sécurité des voyageurs.

Mais Martine Vassal émet surtout plusieurs souhaits à l’attention de l’État. “On a redemandé une autorisation pour que les agents de la RTM soient équipés de caméras piétonnes”, pose-t-elle. Ce dispositif a déjà été expérimenté à Marseille pendant six mois. Elle veut aussi que les agents du GAP puissent disposer d’armes non létales. Et, plus généralement, leur donner les mêmes moyens que la RATP à Paris : “Qu’ils puissent procéder à des fouilles, des palpations, retenir quelqu’un le cas échéant, relever une identité.” Pour donner un cadre légal à ces deux demandes, la RTM va créer, à partir du 1er avril et à la demande de l’État, un “service interne de sécurité”. La métropole a aussi demandé l’autorisation pour capter le son des caméras et utiliser la reconnaissance faciale, ce qui est pour l’heure interdit par la la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Autre volonté : interdire l’accès au réseau aux personnes condamnées pour agressions dans les transports. “Il va falloir changer la loi”, réclame Martine Vassal. Le calendrier législatif est toutefois plutôt chargé pour les prochains mois à la capitale.

Marie Lagache
marie.lagache@marsactu.fr

Commentaires

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  1. GB GB

    Petite coquille relevée : 4 mars et non 4 avril.

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    • Marie Lagache Marie Lagache

      C’est corrigé. Que le temps passe vite quand on s’amuse. Merci de la vigilance !

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  2. AlabArque AlabArque

    QUI rappellerait à ces dames métropolitaines que ‘assurer la sécurité des voyageurs & usagers’, c’est aussi ou D’ABORD ne pas les exposer à des risques indus pour leur santé ou leur intégrité physique ? Ces 6 derniers mois, 3 de mes amies ont eu les chevilles ou les genoux fracassés par le ‘ressaut’ à la montée ou à la descente dans des bus RTM. Ne parlons pas du ‘parcours du combattant’ auquel sont contraintes les personnes ‘à mobilité réduite’, et n’oublions pas que chacun.e peut se trouver, un jour ou l’autre, en situation de handicap

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  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    La sécurité dans les transports, c’est d’abord la qualité et le confort du voyage. Ce qui suppose une offre à la hauteur des besoins, pour éviter de se trouver entassés comme du bétail dans les véhicules. Ca tombe bien, il y avait un grand projet de restructuration du réseau de bus… que la même Martine Vassal a tranquillement enterré.

    Il est vrai qu’en période préélectorale, il est probablement plus rentable de faire peur à la populace en agitant le chiffon rouge de l’insécurité… jusqu’à imaginer une mesure liberticide comme la reconnaissance faciale.

    Madame Vassal devrait prendre plus souvent les transports collectifs, ça lui donnerait des idées un peu moins démagogiques pour les améliorer.

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  4. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    C’est donc ça la révolution dans les transports promise depuis 2018 ?
    Tous les services de transports dans les métropoles ont un dispositif de même acabit. Comme d’habitude LMartine présente en “révolution” ce qui se fait déjà ailleurs. Ailleurs où on a une vraie conscience de l’enjeu des transports publics.

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  5. MarsKaa MarsKaa

    Madame ne prend jamais les transports en commun. Elle ne sait pas là où il faut investir. Les lobby de la sécurité lui disent caméra, reconnaissance faciale, armes non létales (ça fait très mal quand même, et ça peut indirectement tuer), alors…. et puis ça permet d’entretenir le mythe sur le centre-ville dangereux pour le quidam, les menaces sur la tranquillité des citoyens…. que seule la droite traiterait…
    Et si elle écoutait les usagers des transports en commun, leurs doléances (à tous ! Tous les âges et tous les quartiers) ? On avancerait peut-être.

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  6. MarsKaa MarsKaa

    Compte-t-elle faire appel à cette société de pointe dans la reconnaissance faciale ?
    “la société de reconnaissance faciale Clearview AI a été cofondée par l’entrepreneur, militant identitaire et négationniste Charles C. Johnson,[…]
    Un des autres cofondateurs de Clearview AI, Hoan Ton-That, était quant à lui issu du mouvement antidémocratique, antiprogressiste, raciste et sexiste dit de la « néoréaction », « NRx » en abrégé, également appelé « Lumières obscures » pour marquer son opposition à la philosophie des Lumières. L’un des idéologues de ce courant, Curtis Yarvin, fait partie des conseillers de Trump.”
    (Source Mediapart)

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  7. gabeloupasfou gabeloupasfou

    Mme Vassal pensez aussi à faire revenir vos moyens de transports en horaires normaux.
    Car depuis le début de l’année, le slogan de la RTM semble être “plus de contrôles, moins de transports”.

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  8. Richard Mouren Richard Mouren

    Il faut changer la loi. Cette petite musique des politiques qui ne sont pas capables d’appliquer et ou de faire respecter les lois en vigueur qui contiennent déjà tout ce qu’il faut. C’est l’argument populiste basique.

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