Les marcheurs marseillais ferment la porte à une liste d’union avec Les Républicains

Le message est clair. Dans une tribune commune envoyée à la presse, les députés de La République en marche et les principaux animateurs des comités locaux annoncent clairement renoncer à toutes alliance avec les élus LR, à la suite des quatre mandats de Jean-Claude Gaudin. Si cette idée était caressée, y compris par ce dernier, les élus et militants macronistes l’écartent en dressant un “bilan sévère” sur “les transports, la propreté, l’attractivité économique, les écoles de nos enfants, la sécurité du quotidien, la la transition écologique” ou encore le creusement “des fractures territoriales et sociales”.

“Pour certains, écrivent-ils encore, les échéances électorales à venir ne pourraient que consacrer le statu quo : reconduire des équipes qui n’ont pas su prendre le train de l’histoire et perpétuer des modes de gouvernance qui suscitent la défiance d’une partie de nos concitoyens“. Cette prise de position intervient alors que le vice-président aux transports, Jean-Pierre Serrus vient d’être écarté de la gouvernance de la métropole par une majorité d’élus LR. Dès octobre, les marcheurs doivent se choisir un référent départemental qui devra mettre le mouvement en ordre pour les municipales.