Les jeunes exilés du kiosque des Réformés interpellent la mairie de Marseille

Ils étaient une quarantaine, ce mercredi 23 juillet, à protester devant l’hôtel de Ville de Marseille. Les jeunes exilés qui occupent depuis le début du mois de juillet le kiosque des Réformés ont sollicité l’aide de la mairie avec slogans et pancartes, comme le relate La Marseillaise. Si l’obligation de les loger n’appartient pas à la municipalité, ils n’ont pu obtenir l’aide du département (en charge de la protection des mineurs non accompagnés) ni de la préfecture (censée loger ceux qui contestent leur évaluation de non-minorité).

“L’hébergement d’urgence n’est pas de la compétence de la mairie, mais elle pourrait agir plus concrètement. Elle n’est pas hostile à nos revendications, mais nous l’invitons à dépasser sa position d’observation critique pour passer réellement à l’action, comme cela s’est fait dans d’autres villes de France”, s’est ainsi exprimé Julien Moisan, membre du Secours catholique et soutien du mouvement, auprès de nos confrères.

Une petite délégation a été reçue par l’adjointe aux affaires sociales et à la minorité, mais cette dernière renvoie la balle aux autres institutions. “La Ville ne peut pas se substituer à tout. Nous demandons aux autorités compétentes de réagir. Je partage la détresse de ces jeunes, mais nous sommes trop seuls à traiter ces sujets-là”, a ainsi posé Audrey Garino.

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