Les épiciers de nuit marseillais réclament la suspension de leur fermeture au tribunal
Le tribunal administratif (TA) de Marseille examinera, lundi 10 mars, un référé suspension de l’arrêté pris par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, le 24 février dernier, et réclamant la fermeture de certaines alimentations de nuit marseillaises. Du 21 mars au 21 avril, dans le centre-ville et aux abords du boulevard Sakakini, les “commerces de vente au détail de biens de consommation courante sont fermés, tous les jours de la semaine, de 22 h à 6 h du matin”, détaille cet arrêté. La période d’expérimentation est testée sur un périmètre donné qui pourrait toutefois bien s’étendre. Selon la préfecture, “l’ouverture nocturne de certaines épiceries entretient et favorise la présence permanente de personnes, des rassemblements qui troublent le repos des habitants”.
“Cet arrêté est une mise en péril économique des épiceries de nuit qui réalisent 80 % de leur chiffre d’affaires entre 22 h et 6 h du matin. Il y a des intérêts en jeu. Leur fermeture entre ces heures signifie donc leur faillite”, détaille à Marsactu Simon Bechelen, avocat qui porte, devant la justice administrative, la requête de cinq sociétés, vent debout contre cette mesure comme de nombreux professionnels du secteur.
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