Fermeture des épiceries de nuit : “Dans les alim’, on fait pas la fête, on travaille”
À partir du 21 mars, à Marseille, les épiceries de nuit devront fermer de 22 h à 6 h. Si la décision se restreint au centre-ville et Sakakini, elle pourrait s'étendre à d'autres secteurs. Marsactu est allé à la rencontre de ces commerçants.
Une alimentation générale rue Saint-Pierre. (Photo : CC)
Violette Artaud
Commentaires
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Tous de “braves et honnêtes commerçants” comme dit Achille Talon. Bon, pas tous des revendeurs de produits interdits mais…..les raisons invoquées sont un peu tirées par les dreads .Acheter de l’alcool à 2 du en sortant de boîte c’est pour se finir et pas forcément chez soi
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Article très partisan. Bien sûr qu’on trouvera des épiceries qui ne sont que des épiceries. Et interroger à La Plaine, c’est un peu étrange…
Par contre, la plupart des épiceries vendent en très très gros du protoxyde d’Azote dans le premier. Certaines dans le 6e vendent même du viagra.
Pour fumer, certaines ne vendent pas non plus que de la cigarette…
Et que dire de certaines épiceries ouvertes toute la nuit et qui n’ont presque rien en rayon?
Personnellement il y a dans ma rue qui est longue et étroite, une épicerie qui pose problème au voisinage depuis des années : allers retours incessants de scooter, assemblée de fumeurs ( pas de tabac) devant , conversations etc.
Ce que j’ai saisi de cette affaire, c’est, qu’en 4 ans, avec des riverains en face et au dessus qui ne peuvent pas dormir ( et merde! Ils ont le droit, non?), la police n’a rien fait du tout.
Ils se sont tournés vers les élus, ont fait des petitions etc.
Devant l’inaction les élus sont remontés à la prefecture…etc
La grande question que devrait poser MARSACTU, c’est : pourquoi la Police ne fait rien?
On passe, à cause de l’inaction de la Police, qui renvoie vers la Justice, à une fermeture générale.
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Les loups ne chassent pas les renards. Ils s’attaquent aux moutons.
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Pourquoi en 4 ans ? C’est la police nationale qui est compétente, pas la municipale
Et l’arrêté c’est le préfet qui l’a pris, pas le maire ! Alors pas d’amalgame merci
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C’est quand même très surprenant d’être journaliste, de rédiger un article sur les épiceries de nuit à Marseille sans utiliser une fois, ne serait-ce que pour le discuter, le terme “blanchiment”. Pour des raisons juridiques, l’arrêté de la préfecture de police ne peut pas le mentionner expressément – car ce serait une imputation diffamatoire et indiscriminée – mais il est tout de même évident, et connu des services spécialisés, que ces boutiques sont des usines à blanchir l’argent des stupéfiants – il paraît qu’il y en a Marseille.
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D’accord avec vous.
Par contre il y a un manque de cohérence dans la mesure : l’interdiction de vente d’alcool après 22h (qui est prévue dans la loi n’en déplaise au gérant qui affirme le contraire dans l’article) est loin d’être respecté dans les supérettes classiques qui ferment à 23h ou 00h notamment celles qui sont franchisées type vival ou carrefour city. Il aurait été plus raisonnable de fixer l’heure limite de fermeture à 23h ou minuit, et ce pour tous les commerces !
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Je suis tout à fait d’accord : c’est bien que les journalistes d’avoir des angles décalés, notamment décalés des Institutions, mais sur ce sujet, c’est décevant de ne pas poser le sujet du blanchiment. Au moins poser la question. Je viens de m’abonner et je regrette presque. Il faut se ressaisir, croiser les regards et enrichir le sujet.
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Ce n’est pas la première fois qu’un angle mort aussi voyant qu’un éléphant dans un couloir s’installe dans un article de Marsactu. Il y a eu ainsi un reportage sur le “marché” informel de Noailles qui “oubliait” complètement l’origine de la marchandise proposée à la vente : pour une bonne part, non pas du “recyclage”, mais de vols quotidiens chez les commerçants du centre-ville. Vols qui se poursuivent encore aujourd’hui, en dépit des annonces selon lesquelles ce territoire doit être “saturé” de policiers pour y rétablir l’ordre.
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bah, moi j’appelais ça “l’arabe du quartier”, il y a quelques années, à saint just, pas loin du métro, et c’est vrai que j’ai parfois été client de cette épicerie-bazar qui vendait tout et n’importe quoi à prix d’or. cela dépannait bien, le soir tard ou le dimanche.
alors que ces commerces présentent des troubles à l’ordre public….oh sûrement. que tout ne soit pas parfaitement légal, probablement oui.
mais j’ai toujours l’impression qu’en matière de “sécurité” on prend toujours la plus mauvaise solution aux problèmes qui peuvent éventuellement se poser.
pourquoi ne pas lier cette info à un précédent article où on nous annonce la saturation de la ville par les forces de l’ordre ??? ça devrait le faire ?
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Les epiceries de nuit ne sont qu’un bout du problème du bruit la nuit, des incivilités et des trafics. Si on ne fait que fermer ces alim’ ça ne resoudra pas grand chose… ça deplacera le problème. Mais c’est symbolique… je crains d’ailleurs que ce ne soit que symbolique.
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A quant la généralisation sur l’ensemble du département? Dans le centre ville d’Istres il y’a autant d’épicerie de nuit que de boulanger ! Vous ajoutez les coiffeurs à 10 euros, les kebabs à ouverture intermittente… l’économie parallèle fonctionne à fond. C’est ce que la mairie appelle l’animation du centre ville !!!
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Ces commerces visés par l’arrêté vendent quasi exclusivement de l’alcool ainsi que quelques autres choses un peu bizarres. Mettre en avant le dépannage des pauvres travailleurs qui n’ont pas le temps de faire leurs courses, c’est de la foutaise.
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Très étonnée par le ton de cet article qui ne semble pas très documenté par les vrais problèmes liés à l’économie de ces épiceries de nuit et aux activités illicites qui se développent à proximité. Se contenter de recueillir le témoignage de deux épiciers qui assurent ne rien vendre d’illicite pour généraliser sur le fait que cet arrêté leur semble très dommageable est un peu léger… on a connu enquête plus musclée à Marsactu. Ne serait-ce qu’en y incluant quelques témoignages de riverains qui assistent à des disputes de rue régulières, ou aux véhicules débridés qui pratiquent de bruyants rodéos et étrangement s’arrêtent aussi sec devant ces établissements… La consommation d’alcool nocturne sur la voie publique n’est pas connue pour apaiser l’environnement, ni même pour la santé des consommateurs… Si personne ne vend de protoxyde d’azote alors pourquoi chaque matin des dizaines de bouteilles vides pullulent sur nos trottoirs ? Pensez-vous vraiment que ce soit pour faire de la chantilly a minuit sur les crêpes des clients qui achèteraient des œufs la nuit ? Pourquoi étrangement aux abords de ces épiceries des groupes de jeunes dealent en toute confiance sous le nez des passants ? Je dois vraiment être devenue vieille, hasbeen et réac mais fermer ces épiceries à 22h me paraît très soft au regard de ce que ça engendre comme climat nocturne en centre ville.
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Curieux, en deux-trois ans rue de Lodi, limite 5ème et 6ème arrondissements, se sont ouverts un salon de coiffure qui n’a presque jamais de clients, sur le trottoir en face une épicerie de nuit “à usage non réglementaire de dispositifs lumineux” très puissants, plus récemment une autre épicerie de nuit, attenante au salon de coiffure donc exactement en face de la première ; et cette dernière, qui s’était installée il y a quelques mois, est déjà en train de refaire entièrement son aménagement intérieur.
Qui nous expliquera le modèle économique de ces petites entreprises ?
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