Marsactu est vital à la démocratie locale. Avec une vision du journalisme et des valeurs claires : l’indépendance de tous les pouvoirs, la nécessité de se poser en vigie de notre démocratie sans céder aux logiques partisanes.
De droite, de gauche, ce n’est jamais bien vécu d’être épinglé par Marsactu.
Dans un paysage médiatique local dominé par les influences économiques et politiques, notre rédaction ne ménage personne.
Par nos enquêtes, nos reportages, nos décryptages, nous tâchons de dépasser les discours des communicants et de donner à lire les enjeux du territoire. Ce parti pris offensif fait notre force. Notre faiblesse est ailleurs. Exister en dehors des grands groupes est un défi.
La principale menace sur l’indépendance, voire la survie de Marsactu, est économique. Depuis dix ans maintenant, nous nous investissons sans relâche,
forts de la conviction de faire œuvre utile.
JE M'ABONNE“Vous ne voulez pas parler de choses positives des fois ?” La remarque nous est souvent glissée, entre le conseil et le reproche. Mais, alors que se déploie le journalisme de “solutions”, nous restons fidèles à une autre approche : nous considérons qu'une information n’a pas à être positive ou négative, elle doit être utile. Utile à la personne qui la lit, utile plus largement à la société dans laquelle elle vit.
Notre journal local d’investigation n’est pas là pour “valoriser” son territoire, mais pour ouvrir les débats sur ses enjeux économiques, sociaux et environnementaux, pour qu'il aille mieux.
Nos journalistes indépendants ne sont pas là pour se faire des amis. Poser les questions qui fâchent, même si nous devons essuyer les esquives, les réactions courroucées et les pressions, c'est croire que l'éthique et l'exigence peuvent être plus qu'un argument de campagne.
Nous savons que les fractures ne sont pas toujours belles à voir, mais nous savons aussi où cela mène de regarder ailleurs. Et qui en souffre. Pour celles et ceux-là, pour toutes les personnes attachées à savoir pour agir, nous pensons que Marsactu n'est pas le journal qui fait déprimer, mais celui qui permet d'espérer. Alors à quelques mois d'une échéance démocratique majeure pour Marseille et les Bouches-du-Rhône, ce qui serait négatif, c'est qu'une troisième année déficitaire nous empêche de remplir notre mission d'informer. Ce qui serait positif, c'est de donner plus de force à Marsactu. Pour être à la hauteur des enjeux de l'endroit et de l'époque où nous vivons.
Julien Vinzent, Président de Marsactu
JE M'ABONNELes derniers rebondissements dans les affaires Preziosi, Assor ou encore Allisio illustrent notre mission d’intérêt public et les répercussions de notre travail d’investigation. Tout cela n'est possible que grâce au soutien constant et renouvelé de nos abonné·es
“Nos révélations amènent les pouvoirs publics à prendre des décisions pour mettre fin aux dérives que nous dénonçons“
Benoît Gilles, corédacteur en chef de Marsactu
JE M'ABONNEPour cette année d’élections, nous tâcherons de tenir le cap d’un journalisme exigeant qui s’intéresse aux points de friction et aux non-dits des communications des différents candidats. Nous continuerons à enquêter pour vous expliquer les enjeux de ce scrutin à Marseille, mais aussi dans les grandes villes du département. Le tout sans subir de pressions économiques puisque nous ne recevons ni publicité ni subventions des collectivités territoriales.
Nous avons par ailleurs pour ambition d'accélérer la production d’enquêtes et d’explorer de nouveaux formats : nos enquêtes en livres, nos journalistes en vidéo, nos événements plus nombreux…
Enfin, nous souhaitons vous offrir un nouveau site, plus performant et personnalisé.
Marsactu est le principal média local d’investigation en France, avec une équipe de dix personnes et plus de 5 000 abonné·e·s. Depuis 2015 et la reprise du titre par ses journalistes, nous avons fait le choix de renoncer à la publicité et aux subventions des collectivités locales. Nous vivons des abonnements de nos lecteurs et lectrices. Alors que le plus grand quotidien régional est passé entre les mains d’un milliardaire, Marsactu propose un autre modèle pour la presse à Marseille. Depuis 2017, une cinquantaine de personnes (les Ami.e.s de Marsactu) financent notre indépendance, aux côtés de l’équipe, propriétaire majoritaire du titre.
Marsactu est aussi le premier média local à avoir adopté le statut d’entreprise solidaire de presse d’information (ESPI), qui vise à favoriser la participation de lecteurs au capital. Depuis 2017, plusieurs dizaines d’ami·es de Marsactu nous soutiennent en étant actionnaires.
Grâce aux abonnements de notre communauté, nous publions chaque semaine une douzaine d’enquêtes produites par les sept journalistes de la rédaction et un réseau de près de 30 pigistes.
À quelques mois des élections municipales, nous souhaitons renforcer notre rédaction.
Par ailleurs, produire des contenus n’est pas suffisant : encore faut-il qu’ils soient lus. La diffusion de nos articles a un coût. La maintenance du site aussi. Nous souhaitons par ailleurs développer les formats plébiscités par les nouveaux usages.
Là où 5.000 abonné·es nous permettaient d’être à l’équilibre, aujourd’hui il nous faut passer à l’étape supérieure pour aller plus loin et nous donner les moyens de continuer à enquêter. Votre soutien nous permet de renforcer l’investigation sur notre territoire, où quelques collectivités locales concentrent des pouvoirs importants.
Depuis 2015, notre média est propriété majoritaire de sa rédaction, affranchi de la publicité et des financements des collectivités locales. Mais cela ne nous prémunit pas de l'ensemble des risques qui pèsent sur l'information.
Perte de confiance globale des citoyens, mauvaises habitudes des institutions, impact anormal de nos révélations sur les plateformes de diffusion...
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De Marseille à Aix, en passant par l'Étang de Berre, les Bouches-du-Rhône constituent le terrain de jeu de nos journalistes.