Les éboueurs du privé déposent un préavis de grève pour la rentrée

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Bref
le 26 Août 2016
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Un préavis de grève a été déposé dans les entreprises qui assurent la propreté et la collecte des déchets de cinq arrondissements de Marseille (2e, 3e, 14e, 15e et 16e). Selon La Provence, ce mouvement reconductible démarrera le 2 septembre, à moins d’un accord d’ici là avec la métropole, autorité compétente en la matière. Les syndicats souhaitent entamer les discussions lundi au sujet du cahier des charges pour le renouvellement des marchés publics les concernant. Bernard Pizzo, délégué Force ouvrière cité par le quotidien, demande “des garanties sur la reprise intégrale du personnel, sur les cycles de six jours de travail – trois jours de repos, sur le nombre de ripeurs affectés sur les engins de collecte”.

Actuellement, le marché public pour ces cinq arrondissements est divisé en autant de lots, détenus respectivement par Onyx (2e), Derichebourg (3e et 16e), Bronzo (14e) et Nicolin (15e). Selon l’appel d’offres, publié le 18 août et consulté par Marsactu, la métropole entend les réorganiser en trois lots, soit trois candidats retenus.

La collecte et la propreté des 3e et 14e arrondissements sont regroupées en un seul lot. De même pour les 2e, 15e et 16e arrondissements… à l’exception de la propreté du 2e arrondissement. Comme annoncé par Marsactu en octobre dernier, le nettoiement de l’hypercentre (1er et 2e) fera en effet l’objet d’un lot à part. Le montant total du marché est estimé à plus de 300 millions d’euros sur six ans.

Source : La Provence

Commentaires

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  1. Alain Alain

    C’est quand même dommage de devoir mettre le marché du nettoyage entre les mains de sociétés ( voire groupes) privés. Pas sûr que les employés du privé soient plus consciencieux que ceux du public, d’ailleurs, lequel d’entre nous voudrait nettoyer les rues de Marseille quand les Marseillais eux même ne respectent pas leur travail?

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  2. martine Colombani martine Colombani

    euh !! ça fait penser à l’excellent reportage TV de ce printemps

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  3. LaPlaine _ LaPlaine _

    Au demeurant, peut-on parler à Marseille de “marché de la propreté”?

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  4. CAN. CAN.

    6 jours de travail _ 3 jours de repos !
    Dit comme ça, pas sûr que cela rende la grève populaire !
    C’est en dire trop ou pas assez – Durée journalière ? Salaire moyen ?

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  5. JL41 JL41

    Ce que les Marseillais souhaitent, c’est que le travail soit correctement fait. Ce que les Marseillais qui financent et sont déjà plus lourdement tondus qu’ailleurs, c’est que les coûts soient maîtrisés.

    Privé ou public, peu importe. Ces services et quelques autres font depuis longtemps l’objet d’un panachage ou d’une alternance qui permet de resserrer les boulons. Parce que le problème n’est pas du côté de ceux qui font ce boulot difficile, vite et bien, mais parfois du côté de l’encadrement. Du côté où promotions et recrutements n’ignorent pas le piston, avec en tête de gondole des hommes sûrs de droite ou de gauche, partisans du service public à gauche, même s’ils sont incompétents à la place qu’ils occupent. Et cela a eu le temps de remonter haut dans le millefeuille.

    Les conventions collectives imposent d’ailleurs que dans cette alternance, les salariés de baase soient repris dans la nouvelle structure.

    Il y a aussi des problèmes spécifiques dont on ne peut pas parler qui imposent ce remue ménage : dans les arrondissements centraux, le ramassage est une opération très risquée.

    Parfois c’est une alternance, comme pour une crèche, parfois c’est une combinaison bien étudiée, comme dans les transports scolaires, où on a réussi à améliorer le niveau de service tout en contenant les coûts.

    Et puis, comme pour le ferroviaire, au lieu de se contenter de réciter son catéchisme, on peut approfondir. Dans les propositions alternatives de Gaby Charroux lors de l’élection du président de la nouvelle métropole, l’élu communiste qui s’est montré partisan du service public a assorti sa proposition d’un contrôle direct par les usagers. Ce qui change tout. On imagine la révolution que ça produirait à la ville de Marseille ! Il n’y a pas eu dans la presse d’analyse comparative avant le « triomphe » attendu de Gaudin.

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