Deux architectes marseillais en béton sur papier glacé
“Ils injectent du béton dans le luxe, et de l’élégance dans les espaces publics.” Le magazine féminin Grazia met ce mois-ci à l’honneur deux jeunes architectes marseillais tout droit sorti du cabinet de Rudy Ricciotti. Pascale Bartholi et Thierry Lombardi ont créé leur agence, Architecture 54, en 2005. Ils sont notamment connus dans le milieu pour avoir changé le visage du circuit Paul-Ricard. De quoi se faire un nom dans la ville. “Contrairement à d’autres villes de province, Marseille laisse peu de chance aux débutants. Dans notre métier, il y a deux choses importantes : séduire, mais aussi résister”, indique au mensuel Thierry Lombardi, qui ne connaissait pas grand chose au circuit automobile avant de se lancer dans ce projet.
Mais ces deux architectes stars exploitent aussi le marché du luxe. C’est eux qui sont par exemple à l’origine de la décoration du restaurant Albertine de Gérald Passédat aux Docks ainsi que de plusieurs villas sur la côte entre Marseille et Bandol. Equipements sportifs, villas et restaurants de luxe mais aussi… bâtiments publics. Le projet d’Architecte 54 a notamment été retenu pour le gymnase de Hyères. “A travers une architecture de qualité, l’idée est de renvoyer une image intéressante de la société aux jeunes, disent-ils à Grazia. Et de montrer que le service public peut être moderne, dans l’air du temps.” Quant à leurs clients fortunés, c’est leur style “brut de décoffrage” qui les séduit selon le magazine.
Source : Grazia
Commentaires
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bravo à eux deux
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à mon avis, une info qui aurait pu être évitée, le magazine en question n’est pas d’extrême qualité… l’article est tout petit, insipide, en “locale” marseille, et archi bourré de pubs, indigeste…
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Franchement, les bras m’en tombent!
@Marsactu: Je réponds à ce com’ pour faire entendre un autre son de cloche parce que personnellement je n’aimerais vraiment pas que vous vous mettiez en tête de trier les infos pour vos lecteurs. J’avais d’ailleurs trouvé assez regrettable que vous passiez sous silence le fait divers de la baleine égarée dans le Vieux-port. (Sauf erreur de ma part, bien sûr, mais j’avais quand même bien regardé.)
Franchement j’apprécie beaucoup votre journal pour la rigueur de votre travail d’investigation ET pour son caractère “généraliste”. Mais ce travail d’investigation que vous menez avec tant de sérieux perdait un peu de sa valeur s’il vous dispensait de viser l’exhaustivité (autant que faire se peut).
Pour le dire clairement: je suis ravi d’avoir trouvé avec Marsactu une source d’information de grande qualité à l’échelon local. Comme pas mal de vos lecteurs j’imagine, je tire une certaine fierté de l’idée que mon abonnement contribue à vous donner les moyens de mener ces enquêtes remarquables. En tant qu’abonné, je tire donc un double bénéfice:
– lire une presse de qualité
– avoir le sentiment de soutenir le vrai travail journalistique
Ce serait dommage de devoir compléter Marsactu par d’autres sources beaucoup plus médiocres (et donc alimenter la mauvaise presse autant que la bonne) simplement parce que vous auriez mauvaise grâce à reprendre certains faits divers dans vos colonnes.
Je ne suis certainement pas le seul lecteur dans ce cas, alors s’il vous plait pensez à nous. Ne cédez pas au chant des sirènes/barbapa pour devenir un banal journal d’opinion et continuez à tenir cette double exigence d’approfondissement et d’exhaustivité. Impossible, sans doute… mais vous vous en êtes bien sortis jusque-là! 🙂
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Bonjour, le débat que sous-tendent les trois commentaires ci-dessus recoupe pour beaucoup les propres questions que nous nous posons au quotidien dans notre travail :
– embrasser le champ le plus large possible de l’actualité locale, tout en mettant de côté les faits-divers et l’actualité sportive, car à nos yeux, ces deux thèmes posent une question d’accès et de distance avec les sources. Pour les faits-divers, les sources policières et judiciaires forment le canal principal d’accès à l’information, sans contradictoire en dehors du moment où ceux-ci arrivent au tribunal. Pour le sport, parce que le commentaire des résultats sportifs nous paraît éloigné de nos compétences journalistiques.
– mener un travail d’enquête le plus sérieux et honnête possible sur des sujets nous paraissant relever de l’intérêt général.
– être en veille constante de la production journalistique qui concerne notre territoire afin de faire le choix entre les sujets que nous reprenons sous forme d’articles courts.
Ces trois “ambitions” (il y en a d’autres) construisent ce qu’on appelle la ligne éditoriale de Marsactu. Celle-ci évolue, varie au gré de nos discussions internes et de notre propre gestion du temps. Car une ligne et un journal naît des individus qui l’animent au quotidien. Il y a donc des débats, des discussions parfois houleuses, sur l’intérêt ou non de telle ou telle information, il y a aussi des ratages et des impasses. Il y a – je l’espère- quelques réussites.
Pour ne pas faire de cette réponse une thèse, j’ajouterai pour finir deux choses : Marsactu n’est pas et ne sera jamais un journal d’opinion au sens partisan du terme. Nous avons nos opinions, diverses, nos façons de voir le monde et la ville mais ce n’est pas la volonté de les voir triompher qui guident notre travail. Enfin, le débat qui s’esquisse ici témoigne d’un manque de notre part d’une forme (modeste et artisanale) de discours de la méthode. Le dialogue avec nos lecteurs, la manière dont ceux-ci peuvent contribuer à faire évoluer notre travail est un champ que nous gagnerons à investir. Dès la rentrée de janvier, nous vous questionnerons sur vos attentes, vos critiques, votre façon de voir et d’utiliser Marsactu.
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merci pour cette réponse détaillée.
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