Le tribunal de commerce se donne deux jours pour décider de l’avenir de la SNCM
Avec la SNCM, c'est un gros dossier qui s'est présenté ce mercredi après-midi au tribunal de commerce de Marseille. Son président a entre les mains l'avenir d'environ 1700 salariés, en équivalent temps plein, bien plus en comptant les saisonniers. "Ça peut être pire que Florange (l'usine d'Arcelor Mittal, ndlr)", a alerté le président de l'assemblée de Corse Dominique Bucchini, venu lancer un comité de soutien avec d'autres élus communistes.
Le 4 novembre, le patron de la compagnie maritime, Olivier Diehl l'a déclarée en cessation de paiement Cette décision faisait suite à la demande de remboursement de plus de 100 millions d'euros émanant de son principal actionnaire Transdev. Après l'avoir entendu ce mercredi, en présence des quatre représentants des salariés désignés ce matin en comité d'entreprise, le tribunal s'est donné jusqu'à vendredi pour statuer sur ce cas d'importance pour les économies marseillaise et corse. Il peut décider d'une liquidation pure et simple ou, cas le plus probable, d'un redressement judiciaire avec une période d'observation allant jusqu'à 6 mois. Olivier Diehl a plaidé pour cette dernière possibilité, dans la ligne du scénario défendu par Transdev.Mais le tribunal peut aussi refuser sa déclaration de cessation de paiements, s'il estime qu'elle n'est pas avérée. C'est ce qu'espèrent les salariés mobilisés en masse sur place, qui craignent de voir la procédure se transformer en vente à la découpe.Vous avez un compte ?
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