Le Printemps marseillais porte plainte contre X pour des affiches en cours d’impression

Michèle Rubirola et Benoît Payan, tête de liste et porte-parole du Printemps marseillais ont annoncé ce vendredi être sur le point de déposer une plainte contre X. Ils ont été informés de la présence de “trois mille bandeaux” chez un imprimeur du 12e arrondissement qualifiant la candidate de “fraudeuse à la sécu” ou déclarant “même en arrêt maladie Rubirola est là”. Des bandeaux probablement prévus pour être apposés sur les affiches de la candidate sur les panneaux électoraux. “Nous allons saisir le procureur de la République  et, par ailleurs, en appeler au préfet”, a déclaré le candidat du mouvement de l’union de la gauche dans les 2/3 qui décrit “des méthodes de voyou” et une campagne “qui n’est pas à la hauteur de la 2e ville de France”. La plainte devrait porter sur une “atteinte à l’intimité de la vie privée”. Il y a quelques jours, Yvon Berland avait aussi annoncé saisir le préfet d’irrégularités concernant l’affichage.

Lundi, le magazine Capital avait publié une enquête indiquant qu’alors qu’elle est en campagne, Michèle Rubirola bénéficie d’un arrêt maladie courant jusqu’au 20 mars. La candidate a depuis assuré avoir “suspendu son arrêt de travail” après sa désignation comme tête de liste du mouvement et ne pas bénéficier d’indemnités de la sécurité sociale depuis (Revoir ses explications dans notre émission #FaceÀMarsactu).

“Le statut médical de la candidate n’a pas à être un argument de campagne, indique Jorge Mendens, avocat du mouvement, qui précise que la plainte vise à la fois “les médias qui diffusent cette information et ceux qui veulent coller ces affiches”.