Le préfet sera vigilant sur le rééquilibrage des logements sociaux à Marseille

Parpaing
Bref
le 26 Avr 2016
5

Le message s’adresse tout autant au maire de Marseille qu’au président de la métropole. Dans tous les cas Jean-Claude Gaudin est prévenu que le gouvernement va surveiller la répartition des logements sociaux à Marseille. “L’État sera attentif à ce que soient respectées les dispositions légales, a assuré ce mardi Jean-Vincent Placé, secrétaire d’État chargé de la réforme de l’État, en réponse à une question orale de la députée socialiste Marie-Arlette Carlotti. À défaut, et je le dis sans excessif autoritarisme de l’État, le préfet pourrait donner un avis défavorable sur le projet de programme local de l’habitat et pourrait dénoncer la convention de délégation des aides à la pierre”. Autrement dit, il reprendrait la main sur les aides à la construction de logements sociaux, une politique aujourd’hui transférée à la métropole Aix-Marseille Provence.

Comme plus de 1000 communes en France, Marseille doit atteindre 25 % de logements sociaux d’ici 2025, mais la loi lui impose également “de prévoir et de programmer une production équilibrée de l’offre de logements sociaux entre les différents arrondissements”, a rappelé Jean-Vincent Placé. Cette exigence doit être traduite dans le programme local de l’habitat, qui doit prochainement être actualisé “dans le nouveau cadre métropolitain d’Aix-Marseille Provence”. La vigilance vaut également pour les autres communes en retard, dont certaines sont déjà dans le viseur du préfet (lire notre article).

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. ptit-marin ptit-marin

    vivement 2017 que tous ces ps dégagent et qu’ils nous fichent la paix avec ces lois stupides!!!
    oust, du vent, du balais, définitivement, pour toujours!!!!!!!!!!

    Signaler
  2. Renardsauvage Renardsauvage

    Il est vrai qu’å Marseille, on a l’impression que les logements sociaux constituent l’urbanisme de la ville. Même si cela n’est pas le cas. On a beau réaliser de beaux programmes, les incivilités viennent tout gâcher. Les villages et villes alentour veulent et on les comprend se prémunir de la pauvreté, vecteur de comportements délictueux quand on connaît le taux de chômage chez les moins qualifiés et les Français non volontaires (code de la nationalité ) qui sont rejetés. A qui la faute, certainement pas aux habitants Français de souche ou Français depuis plusieurs générations qui en ont bave pour s’intégrer. Qui a décidé du regroupement familial pour les immigrés, qui a permis aux jeunes étrangers d’être Français sans le demander, qui a octroyé des allocations å tour de bras à toutes les familles, qui a ouvert la protection sociale à tous? Les différents gouvernement de droite et de gauche. Alors en période de récession économique, culturelle, cultuelle, les agrégats du populisme sont bien en place. L’ enseignement de l’histoire ne doit pas être diminué, bien au contraire, il faut l’intensifier, souvenez-vous d’un petit Autrichien, névrosė, artiste peintre raté, qui en 1933 est arrivé au pouvoir légalement. Vous vous souvenez de la suite. L’histoire, sachez-le, se répète , sans cesse. Je souhaite que les Français arrêtent de croire que l’extrême droite résoudra tous leurs problèmes. Celui qui sème la haine récolte la haine. Pour l’instant, notre société est en pleine mutation, le progrès, l’argent ont totalement transformété notre mode de pensée. Il faut se recentrer sur des valeurs et se contenter de ce que l’on a. Voyagez, vous verrez que notre petit pays est magnifique et qu’il y règne, pour l’instant, un vent de liberté. A bon entendeur !

    Signaler
  3. JL41 JL41

    Bonjour Julien, votre article avec sa belle infographie sur le logement social avait un goût d’inachevé : https://marsactu.fr/logement-social-loi-sru-bouches-rhone/#comment-67964

    Ce dispositif vient pallier, un peu comme les restaurants du cœur, une situation qui résulte des limites de notre ordre social. On se loge pour moins cher en Espagne, où loyers et crédits d’acquisition, s’imputent plus modestement dans les ressources d’un ménage.
    Nous avons une chaîne de production du logement qui fonctionne en France de façon très libérale et ses professionnels se défendent bien par rapport aux pratiques et aux initiatives publiques (voir le tollé suscité par un blocage partiel des loyers à Paris). L’immeuble ou le logement de rapport que l’on n’habite pas soi-même ne sont-ils pas favorisés par des mesures fiscales et des prêts bancaires très accessibles (on prête à des riches) ? L’Etat prélève aussi sa part aux différents stades de la production du logement. Tout cela c’est l’acquéreur final ou le locataire qui le rembourse. Ce qui en exclut la partie la plus pauvre de la population. Il faut alors produire pour elle du logement social. Mais comme lui aussi coûte en foncier et en prélèvements divers, il reste de l’exclusion.

    Pour y voir plus clair, on ne peut pas se limiter à cette cote technocratique mal taillée de 25 % de logements sociaux, jamais atteinte finalement, dans certains contextes urbains seulement, puisqu’affectant 1 115 communes sur 36 658.
    Pour reprendre ma question, les données de base comme les revenus des ménages et les différents types de logements étant connues : où en sont réellement les départements dans la gestion du problème, un problème dont on ne se préoccupait pas auparavant ?

    Signaler
  4. Renardsauvage Renardsauvage

    Croyez vous que l’État est philanthrope ! Quand il propose des dispositifs successifs permettant une défiscalistion qui au bout du compte reviennent plus chers à l’acheteur, sachant que le prix d’achat est de près de 30% au-dessusur du prix du marché. Après il faut trouver un locataire durant au moins 9 ans sachant que les loyers ne sont pas donnés. Il vaut mieux placer son argent dans un autre produit.

    Signaler
  5. Trésorier Trésorier

    Mme Carlotti, ex ministre ou secrétaire d’Etat au bilan nullissime, ex conseillère générale copine d’un certain Jean Nono, au bilan tout autant nullissime, actuellement députée pour un bilan exécrable devrait arrêter de travailler contre Marseille et les marseillais.

    Le problème a Marseille n’est pas le manque de logements sociaux mais l’excès de pauvres dans la ville !!!!

    Nous avons environ 20% de logements sociaux auxquels il faut rajouter la marée de logements privés dégradés qui remplissent la même fonction (marchands de sommeil) tant au centre ville quand dans les quartiers Nord, dans des immeubles classiques marseillais ou dans des copropriétés à l’abandon.

    Donc, au lieu d’agir contre Marseille, il serait souhaitable que cette incapable oblige ses copains socialistes à construire des logements sociaux dans les communes de banlieue qui n’en veulent pas.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire