Le Gyptis trouve son public dans le quartier populaire de la Belle de mai

Lancé il y a bientôt cinq ans, le Gyptis fait déjà “partie du paysage cinématographique” marseillais écrit Marcelle. Le média en ligne s’est intéressé à ce cinéma de la Belle de mai à la “programmation pointue, axée documentaires et jeune public, et surtout thématique”. Tout n’était pas gagné pour cette salle située dans le 3e arrondissement où le chômage atteint les 30 % selon l’Insee et où les espaces culturels brillent par leur absence. A l’époque, Marseille ne comptait qu’une seule salle d’art et essai.

Pourtant, dès la première année le Gyptis accueille 23 000 personnes et ensuite 35 000 en moyenne. Le cinéma mise notamment sur un public jeune. “C’est un travail quotidien dans le cadre des dispositifs d’éducation à l’image, en lien avec le CNC. Au total, 120 classes du quartier travaillent avec nous, de la primaire au lycée”, explique Nicolas Roman-Borré, l’un des artisans de cette aventure.

La politique tarifaire joue un rôle essentiel avec des billets à 2,50 euros pour les enfants et parents lors des séances jeune public. Le cinéma va devoir maintenant faire face à un nouveau défi : les ouvertures de nouvelles salles à Marseille.