Le directeur de la French tech Aix-Marseille candidat à la présidence de la CCIMP
Le collectif Energie PME a annoncé ce vendredi en conférence de presse la candidature de Stéphane Soto pour la présidence de la chambre de commerce et d’industrie. Directeur de la French tech Aix-Marseille et de l’association Medinsoft, il conduira cette liste soutenue par la CGPME. Jean-Luc Chauvin, ex-président du Medef local, est lui en campagne depuis plusieurs semaines sous la bannière 13 engagés. Les élections s’étaleront entre le 20 octobre et le 2 novembre. La chambre de commerce et d’industrie est un organisme chargé de missions dans le domaine de la formation et de l’appui aux entreprises.
Source : La Provence
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Pour la première fois, une élection qui sort du candidat unique et à laquelle les entreprises vont pouvoir s’intéresser davantage que par le passé ?
Jean-Luc Chauvin est le candidat de « 13 engagés », de l’UPE 13, thématiques et phraséologie rebattues.
Destimed a tendu le micro à Stéphane Soto et ce n’est pas triste : https://destimed.fr/Elections-CCI-2016-le-collectif-Energie-PME-elabore-son-programme
« Il faut savoir que 80% des entrepreneurs disent ne pas avoir de liens avec la CCI ». Il tient toutefois à modérer son propos : « La Chambre est une très belle maison mais elle a besoin d’une nouvelle dynamique. Et, notre démarche, ouverte, fait que des gens nous apportent des solutions, ouvrent des territoires. Nous ne voulons pas d’un hyper-président mais décloisonner, responsabiliser les agents. Nous allons déverticaliser ». Marie-Laure Dufour reprend : « Ces ateliers sont, en effet, la préfiguration de la CCI que nous voulons, en rupture avec un système qui a duré 11 ans et dont le bilan est celui de l’UPE 13 ». Alain Gargani d’insister : « Nous voulons une CCI qui nous ressemble, proche, mobile, réactive. Pour ne donner qu’un exemple nous venons de nous rendre à Saint-Paul-Lez-Durance où les entrepreneurs n’avaient jamais vu la CCI se déplacer. Pour moi, il est clair que si les Chambres ne changent pas elles seront condamnées à disparaître. Notre force, c’est notre diversité, nous avons des entrepreneurs, des nouvelles technologies mais aussi des commerçants non sédentaires et, c’est dans cette diversité que réside notre force ». Abordant la question des finances Alain Gargani avance : « Nous avons des idées. Par exemple lorsqu’un chef d’entreprise a un problème et qu’il a la possibilité de venir à la Chambre il passe les portes de cette grande maison… et, il se retrouve perdu dans un musée. »
Dire que c’est un peu Marseille et Aix aussi, serait forcer le trait, mais il y a peut-être un peu de ça. Il y a surtout une différence d’approche de l’économie, avec une pensée qui articule ses composantes vers davantage d’efficacité, pour Stéphane Soto. Enfin on l’espère. L’économie n’est pas un magma indifférencié d’entreprises.
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