Le collectif Vélos en ville manifeste sur la place Castellane pour réclamer des aménagements

deter
Bref
le 13 Oct 2022
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Les membres du collectif Vélos en ville, ainsi que des associations de piétons, se sont donnés rendez-vous ce jeudi 13 octobre en fin d’après-midi pour réclamer l’installation d’aménagements cyclables sur la place Castellane et sur le boulevard du Prado. Dans une pétition en ligne, ils demandent : “Où est l’itinéraire cyclable séparé des cheminements piétons, et reliant les boulevards du Prado et de Baille conformément à l’article L228-2 du code de l’environnement ?

La mairie du 6/8 a aussi demandé à la métropole de revoir sa feuille de route sur l’aménagement de la place, dans un communiqué de presse.

Selon Vélos en ville, la métropole aurait refusé ces aménagements. Déterminé, le collectif a déposé un recours au tribunal administratif contre cette décision négative. Récemment, le tribunal a tranché en faveur de Vélos en Ville. La métropole sera donc tenue de réaliser une piste cyclable boulevard de la Blancarde (4e).

Actualisation le 14/10 à 18h32 : ajout des membres des associations de défense des piétons.

Commentaires

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  1. Patafanari Patafanari

    Soutien total. Avec des virages relevés pour qu’ils puissent tourner à toute vitesse autour de la fontaine. Le nouveau vélodrome du centre-ville, local, frugal,convivial.

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  2. Melanisette Melanisette

    La métropole aurait refusé ces aménagements : parce qu’on peut encore refuser d’appliquer la loi (pour gagner de temps mais faire perdre de l’argent public) …?
    Mais dans quelle monde, dans quelle ville et avec quels marionnettes politiques vit-on ? Et ils/elles sont tjs en poste, c’est désolant …

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  3. TINO TINO

    Faire du vélo dans Marseille c’est faire un sport de combat. Des montées des descentes, des pistes cyclables en pointillés, 200 mètres de piste, puis débouché brutal dans la circulation automobile et ses conducteurs sur les nerfs, piétons rêveurs sur les pistes cyclables, bagnoles garées n’importe comment…. Y a du boulot pour apaiser tout ça…

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  4. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Oui, les piétons sont concernés aussi par ce projet d’aménagement pensé par des tortionnaires. Il est tout de même question d’installer un obstacle d’une centaine de mètres de longueur qui leur interdirait de traverser la place sans faire un long détour : il s’agirait d’un “banc” d’un seul tenant, sans traversée possible, et éloigné de toute ombre pour qu’il soit le plus inutilisable possible. Aucune chance que ce truc soit utilisé comme un banc ; en revanche, je vois bien les skateurs en faire une piste.

    C’est quand même difficile de multiplier les erreurs (ou les marques de mépris ?) à ce point dans l’aménagement de l’espace public, en oubliant tranquillement piétons et cyclistes.

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  5. Alceste. Alceste.

    Des tortionnaires à la métropole et des esclavagistes à la mairie.
    La dérive des continents existe bien,mais je pensais pas qu’elle se fût tant accélérée au point que Marseille se retrouve au niveau du Qatar ou de l’Arabie Saoudite en matière de gestion de la population.
    A part cela si vous pouviez militer afin que les cyclistes,usagers des trottinettes portent un casque et dotent leurs moyens de locomotion d’éclairage et de arretent traiter de mots orduriers les piétons qui tentent de traverser la piste cyclabe de la Corniche se pensant les rois de la route alors qu’ils ne sont que des petits individus definis par les fameuses trois lettres et encouragés par un certain nombre d”assos” dans leurs comportements de débiles.
    Alors Vassal est nulle, son projet faute par le manque de piste cyclabe, de verdures et de bancs.Nous en sommes d’accord
    Mais de grâce pas l’argument de la victimisation,ces termes de tortionnaires et d’esclavagistes sont grotesques.

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  6. Mars, et yeah. Mars, et yeah.

    C’est une bouffonerie. Tout le monde se fait manipuler là. Explications ?

    Tram place Castellane = lot “S2” de l’appel d’offres. Estimation du maître d’oeuvre : 39 M€. Attribution : offre à 24 M€. Comment se refaire ? Facile à l’époque des anciens responsables de la DIFRA, mais ils sont partis en retraite. Donc l’idéal maintenant, c’est “Vélo en Ville” : en les astiquotant, ils interviennent et zou, la Métropole, maître d’ouvrage, va demander des modifs de projet, pardon, de travaux.

    Résultat ? On va avoir une modif à la marge (si elle est substantielle, règlementairement il faudrait dénoncer les marchés de travaux et reconsulter, ce qui n’arrivera pas), mais qui va coûter TRES cher. Gagnants ? Ceux qui ont joué aux idiots en prenant un marché à un prix anormalement bas et ceux qui ne les ont pas éliminés. Mais pas les citoyens, ni les cyclistes.

    J’applaudis la victoire sur le projet “Blancarde”, puisque là ça se passe au moment des études, mais ici c’est une bêtise qui va juste nous coûter des impôts et se faire budgétairement aux dépends d’autres projets.

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    • Oreo Oreo

      Je crains que le départ de certains cadres pour la retraite ne soit pas suffisant pour changer la mentalité autoroutière de la Direction des infrastructures de la Métropole. Il manque comme partout ailleurs, une impulsion claire, des politiques et de la haute administration qui indique que la voiture n’est qu’un des éléments de la mobilité; qu’un espace public urbain n’est pas constitué que de voirie, qu’il n’est pas que minéral, mais aussi végétal avec des sols vivants… une révolution quoi ! Cette révolution pour un monde vivant, la Métropole la propose aux habitants en leur distribuant des composteurs, il faut aussi qu’elle se l’applique à elle même.

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