La région et l’État confirment leur programme d’entretien du réseau ferré dont la Côte Bleue

Oubliez la grande vitesse et les voies supplémentaires. Ce lundi, l’État et la région se sont engagés sur un programme de travaux ferroviaires de 580 millions d’euros sur 10 ans visant principalement à remettre à niveau une infrastructure vieillissante. Cet accord reprend l’essentiel du “contrat de performance” avec la SNCF déjà présenté en octobre 2020 et vient compléter le contrat État-région signé récemment avec le Premier ministre, qui avait écarté ce volet ferré.

Si les besoins se concentrent dans les Alpes, c’est aussi le cas de la ligne de la Côte bleue.  Actuellement fermée pour travaux, elle devra faire l’objet d’une autre phase de rénovation lourde (137 millions d’euros) prévue autour de 2026 et d’une dernière enveloppe de 20 millions d’euros. Contrairement aux autres lignes, un tiers de la facture est laissé aux autres collectivités, à commencer par la métropole Aix-Marseille Provence.

“Notre priorité est de sauver l’existant”, confirme Philippe Tabarot, vice-président chargé du sujet à la région, qui mise pour le reste sur la série de grands chantiers de la ligne nouvelle. “Quand j’étais député, en 2018, je me suis battu pour ces petites lignes. À l’époque, la petite musique était d’en fermer un tiers”, rappelle le ministre des transports Jean-Baptiste Djebarri. En parallèle, 460 millions d’euros d’investissement sont prévus sur le réseau autoroutier, pour une série d’échangeurs et raccordements, notamment à Miramas et Aix.