La rapporteure des Nations-Unies sur le logement se penche sur la rue d’Aubagne

ONU
Bref
le 8 Avr 2019
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L’étape était connue depuis le début du mois. La rapporteure des Nations-Unis sur le droit au logement, Leilani Fahra était en visite aujourd’hui à Marseille après avoir visité Calais, Grande-Synthe, Paris et Toulouse. La représentante du haut commissariat pour les droits de l’Homme était à Noailles ce matin. Après s’être rendue sur les lieux des effondrements, elle a rencontré des représentants des différents collectifs, des associations de soutien aux délogés et de lutte contre le mal-logement. Cet après-midi, elle devait se rendre dans un campement de Roms, dans le 2e arrondissement en compagnie d’associations œuvrant auprès d’eux.

Cette visite se fait dans le cadre d’un séjour d’observation en France, qui se conclura par une conférence de presse, ce samedi à Paris, au cours de laquelle Leilani Farha fera des pré-recommandations aux autorités françaises. Cette visite officielle vise expressément à mieux comprendre la mise en œuvre du droit au logement et les moyens de lutte contre l’insalubrité et le sans-abrisme notamment. Un rapport officiel sera rendu en mars 2020.

Commentaires

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  1. petitvelo petitvelo

    Tiens, encore un rapport … mais onusien celui-là !

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  2. Alceste. Alceste.

    Quoi de plus normal sur la planète Mars………………..eille!

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  3. Kaboum Kaboum

    Bien sur, il y a de quoi s’améliorer, et la gestion de la crise d’Aubagne laisse de trop nombreuses familles dans des situations précaires.
    Mais franchement, quand on est l’ONU, il n’y a pas des destinations plus urgentes que Marseille, pour savoir si le nombre de fenetres des chambres d’hotel est satisfaisant, si les tickets RTM gratuits sont correctement distribués, ou si le restaurant collectif ouvre aux bonnes heures ?
    Il n’y a pas d’autres terrains d’opérations plus graves, des situations plus critiques, ou le logement tient une importance plus essentielle que les 2500 délogés marseillais ?
    Je ne nie pas leur drame, bien sur.
    Mais quand on compare au Yémen, à la Syrie, ou aux autres régions dévastées du globe, je pense que la communauté internationale représentée par l’ONU a mieux à faire….

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