La mairie de Marseille publie la nouvelle liste des adjoints
Le groupe du Printemps marseillais au conseil municipal du 4 juillet 2020. (Photo : LC)
Après la démission de Michèle Rubirola et l’élection de son remplaçant Benoît Payan, la mairie de Marseille publie la liste de ses nouveaux adjoints ce jeudi. Celle-ci est quasiment similaire à la précédente à quelques détails près. Michèle Rubirola devient donc, comme prévu, première adjointe. Parité oblige, Samia Ghali laisse sa place de deuxième adjointe à Pierre-Marie Ganozzi, qui garde sa délégation écoles. Elle passe donc troisième adjointe avec le même portefeuille auquel s’ajoutent “les projets structurants” et les relations avec l’agence de rénovation urbaine. Elle obtient toutefois un statut inédit, celui de “maire-adjointe”. Concernant les nouveaux venus, ils sont au nombre de trois. Deux sont issus du groupe de Samia Ghali : Hattab Fadhla, récupère la délégation aux cimetières et Hedi Ramdane celle pour la jeunesse. Ils remplacent ainsi Marguerite Pasquini et Roland Cazzola, mis à l’écart après voir été entendus dans l’affaire des fausses procurations. Tous deux passent au rang de conseillers municipaux délégués. Enfin, Jean-Pierre Cochet entre sur la liste des adjoints avec la gestion de la sécurité civile et des risques ainsi que celle du plan communal de sauvegarde.
Dans cette nouvelle configuration, Yannick Ohanessian récupère les marins-pompiers. Un délégation précédemment tenue par Arnaud Drouot, qui ne figure plus sur la liste des adjoints mais pourrait trouver une place au cabinet du maire. À noter également la montée dans l’organigramme de Sébastien Barles, élu à transition écologique et de Patrick Amico, adjoint au logement.
Actualisation à 17h20 le 24 décembre : ajout du statut de maire-adjointe pour Samia Ghali.
Commentaires
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Tous les adjoints au maire sot juridiquement maire-adjoint.
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Et c’est lā où les politiques sont insupportables. Ghali est à ce niveau typique du phénomène, elle s’est fait bombardée maire adjoint. Pitoyable, et maintenant il ne lui manque que la médaille à la panoplie.
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Si comme l’affirme J.P. Giraud tous les adjoints au maire sont “maire-adjoint”, S. Ghali n’a pas obtenue de faveur spéciale du coup…
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Samia maire adjointe???
Franchement, c est sérieux??
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Le titre de madone-adjointe n’était pas disponible
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bonjour
le “Maire-Adjoint” n’existe pas
le seul titre réglementaire est “Adjoint au Maire”
voir ici :
https://www.senat.fr/questions/base/2003/qSEQ030205893.html
et là :
https://www.collectivites-locales.gouv.fr/adjoints-au-maire
F.
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C’est bien ce que je disais,elle adore les titres et les breloques.Ridicule
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Maire-ajoint(e) ou adjoint(e) au maire ?
A question nase (sauf à Marseille), réponse ministérielle…
Qu’elle se rassure, le préfet se déballonnera et n’osera pas déférer l’arrêté au tribunal administratif, histoire de rigoler ! 🤣😂🤣😂🤣😂
https://www.senat.fr/questions/base/2003/qSEQ030205893.html?fbclid=IwAR0ZQArLnP7Pk_e9KcRXwdLbDOxon2P08NjZnMsMbqaRKmyTz1ocXqPbyJI
“Question écrite n° 05893 de M. Jean Louis Masson (Moselle – UMP)
publiée dans le JO Sénat du 27/02/2003 – page 669
M. Jean-Louis Masson attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur le fait que les termes ” d’adjoint au maire ” ou de ” maire adjoint ” sont des dénominations utilisées parfois avec une certaine confusion. Il souhaiterait savoir si les deux terminologies correspondent à la même fonction et si non, quelles sont les différences.
Réponse du Ministère de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales
publiée dans le JO Sénat du 17/04/2003 – page 1348
A l’exception de son article L. 2122-2, qui comporte l’expression ” adjoints au maire “, le code général des collectivités territoriales cite habituellement les ” adjoints “, sans jamais recourir à l’expression ” maires adjoints “. Bien que utilisée de façon usuelle, cette dernière dénomination n’est pas formellement consacrée par un texte, mais s’applique aux adjoints au maire en fonction des habitudes locales.
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La dernière phrase résume bien Marseille :en fonction des habitudes locales.
J’aurais bien remplacé le terme habitude par celui de turpitude. Confusion du bien public par le bien particulier, clientélisme, pratiques politiques plus que limites, s’accrocher aux postes.
Et la madone de St Louis en est en magnifique exemple de ces habitudes locales
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Mr Payant se prend pour le premier ministre il lui faut 30 adjoints comme Mr Castex a 30 ministres
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Ce qui est dommage c’est que PAYAN ne casse pas cette habitude locale de caser ces politiques professionnels. D’ailleurs le nombre d’élus dans la région entre la région,le département,la métropole,la commune des communes ,la mairie est proprement effarant. Sans parler du coût et des résultats.
Tokyo 101 conseillers municipaux ,Londres 25 élus.
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Manque le Conseil de Territoire, mais ils ne sont pas toujours payés et souvent à plusieurs endroits à la fois. Un seul mandat ça fait traine-misère.
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Étonnant, en fait non, l’entretien de la madone de St Louis dans la Provence.
Elle a négocié un titre qui n’existe pas mais sans doute pas la rémunération,car chez ces gens là rien n’est gratuit.
Et bien entendu elle est partie dans le délire habituel des grands travaux de nos zéros municipaux. Sa passion équiper Marseille de funiculaires ,entre autres.
Pas un rond en caisse mais on balance des projets en bois.
Les bureaux d’études vont encore de gaver.
En ce qui me concerne je n’ai pas voté pour avoir Ghali comme maire, même adjointe.
Finalement elle était bien à sa place au Sénat au moins elle ne se serait pas pris pour une autre à la mairie.
Je pensais avoir tout vu à la mairie de Marseille,je crois que je me suis mis le doigt dans l’œil à ce sujet.
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