La lettre des délogés du 65, rue d’Aubagne aux autorités

Colère
Bref
le 29 Déc 2018
2

Ils sont quatre foyers à avoir survécu à l’effondrement du 65, rue d’Aubagne. Ce samedi midi, ils se sont rassemblés devant l’espace d’accueil des personnes évacuées de la rue Beauvau, fermé pour l’occasion, pour réclamer aux autorités “une aide exceptionnelle” après avoir tout perdu. Une petite centaine de personnes était présente pour les soutenir et écouter leur message.

Au mégaphone, Sophie D., elle-même ex habitante du 65, a lu une lettre à l’attention du préfet Pierre Dartout, au maire de Marseille Jean-Claude Gaudin et à la présidente du département et de la métropole Martine Vassal. “Sur quatre foyers, deux vivent encore à l’hôtel dont l’un sans aucune possibilité de relogement et deux autres ont été relogés, dont l’un dans un appartement insalubre qui ne lui convient pas”, ont-ils exposé.

Depuis lors, ils estiment que le traitement qui leur est réservé relève de la “maltraitance psychologique” et de “mauvais traitements”. Le courrier cite en exemple la demande au fonds solidarité logement devant être “accélérée”, qu’il a fallu “réitérer trois fois” et qui n’a pas obtenu de réponse du département vingt-cinq jours plus tard. Il ajoute que les 5000 euros de bons d’achat promis par la Croix-rouge – “la seule aide conséquente” – n’ont pas été versés.

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Bakto13 Bakto13

    Ce traitement sans aucune compréhension de la détresse humaine de la part des administrations locale et départementale n’est malheureusement pas étonnant. J e suis moi-même un délogé pour “évacuation à titre conservatoire” (!). Petit retraité et grand invalide, j’ai été une première fois mis à la rue par l’hôtel où j’ai été “relogé” provisoirement. J’ai dû me battre pour y être réintégré plusieurs jours plus tard. J’ai dû aussi dormir dans ma voiture une vingtaine de jours en tout entre le 18 novembre 2018 et aujourd’hui. J’apprends par votre article qu’il existe un fonds solidarité logement au Conseil départemental et que la Croix rouge émet des bons d’achat ! “On nous cache tout, on nous dit rien”

    Signaler
    • LN LN

      Allez au 2 rue Beauvau, vous aurez bcp d’infos sur vos droits et peut être un peu de réconfort 😊

      Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire