La direction de Gemalto se remplit les poches pendant le plan de restructuration
C’est par une veille attentive sur un site boursier que les syndicats de Gemalto ont appris la nouvelle. Quelques jours après la validation du plan social de l’entreprise, qui prévoit le licenciement de 288 personnes, dont 200 à Gémenos et La Ciotat, plusieurs membres de la direction, dont le PDG, se sont vus rétribués par 4,5 millions d’euros d’actions Gemalto.
“Il n’y a aucune justification qui nous est donnée”, dénonce Jean-Marie Roucairol, délégué CFE-CGC à La Marseillaise. “C’est un comble car ce sont les mêmes qui ont envoyé l’entreprise dans le mur”, ajoute-t-il. “C’est à la fois légal et totalement injuste”, lâche un salarié au quotidien. Suite au plan social en cours, le groupe Gemalto s’apprête à être racheté, via une OPA, par le groupe Thalès pour 4,8 milliards d’euros.
Source : La Marseillaise
Commentaires
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“Légal et injuste”. Et représentatif d’un système où le “ruissellement” est une réalité, mais du bas vers le haut.
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Mais voyons, un “premier de cordée” ça vaut très cher: si la société fonctionne c’est uniquement grâce à lui et sa pensée complexe. La masse des salariés, n’est qu’un poids, ils ne servent à rien, ils coûtent … encore heureux qu’ils soit interchangeables ces pions !
D’ailleurs le summum de la société, c’est un holding avec 3 super-cerveaux (ça fait peut être deux de trop) qui fait bosser tout le monde à travers le globe, mais prend les “meilleures” décisions comme licencier avant d’impacter les résultats, optimiser fiscalement, puiser dans les ressources communes gratuites, fausser la concurrence en douce, amadouer les gouvernants (lobbying libéral à corruption)… et surtout éviter que les pions comprennent qu’ils sont les plus nombreux et donc les plus forts “en théorie démocratique”.
Bref, au delà d’un écart de rémunération de x10, voire x5 (SMIC -> député), on perd tout sens de la mesure…
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