La cour des comptes pointe de larges dérives financières au sein du CSE du port de Marseille

Coulage
Bref
le 30 Nov 2022
8

La cour des comptes a décortiqué la gestion du comité social et économique (CSE) du grand port de Marseille sur la période 2014-2019 et vient de remettre son rapport au ministre des Transports. Le Canard enchaîné en révèle les contours dans un article paru ce mercredi et titré “Une vie de pacha pour les élus CGT au frais du CSE”.

D’importants dysfonctionnements au sein de ce CSE, dirigé par la CGT, sont développés. Les conclusions du rapports pointent de potentielles malversations, dans des proportions importantes. Les magistrats ont notamment relevé des commandes d’objets, qualifiées de “dépenses de train de vie”, parfois livrées directement au domicile de dirigeants. Sur les factures, des sites d’habillement, de téléphonie, de jardinage, de champagne, de décoration… Des objets achetés par le CSE mais souvent introuvables dans les locaux. De la même façon, la “mise au rebut” de nombreux appareils électroniques âgés d’à peine plus d’un an ne convainc pas la cour.

Le rapport met aussi en avant un remboursement de notes de frais très généreux de la part du CSE, l’un des plus riches de France, comme par exemple une note à plus de 2000 euros pour une nuit d’hôtel ou encore un déplacement collectif à une manifestation contre la loi El Khomri pour 8889 euros. Certaines dépenses remboursées à des élus par le port avaient même été effectuées avec une carte du CSE.

Source : Le Canard Enchaîné

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Patafanari Patafanari

    F.O. , C.G.T. ! Même combat !

    Signaler
  2. BRASILIA8 BRASILIA8

    Finie la belle vie Castaner arrive

    Signaler
  3. julijo julijo

    une chance folle, castazner est arrivé !!!! il va

    Signaler
    • julijo julijo

      il va mettre de l’ordre…

      Signaler
  4. Alceste. Alceste.

    Vu le niveau de vie de la CGT au Port , l’ingénieur Rué doit réfléchir à changer de crémerie et de domaine d’inactivité. Il faudra que la CRC se penche d’ailleurs un jour sur le cas de FO territoriaux à Marseille.
    Après les magouilles de la CGT au GPMM sont le fil continu d’ une longue tradition marseillaise,
    Il n’y a qu’à voir le parc automobile des dockers, un véritable salon de l’auto les jours de grève.
    A jamais les premiers.

    Signaler
  5. Marc13016 Marc13016

    On comprend enfin pourquoi on a nommé l’ex premier flic de France à la présidence du Conseil de Surveillance du GPMM … Ha mais c’est ballot, on n’arrive pas à le joindre, depuis Marseille … Il doit être dans un tunnel !!!
    Sans rire, encore une histoire qui décrédibilise la CGT du port. Les Barons des quais, s’ils prennent ce genre de liberté, c’est bien qu’on les laisse faire. Ils font si peur que ça ?

    Signaler
  6. barbapapa barbapapa

    Des stylos MontBlanc à 500 €, des ordinateurs tout neufs, des tablettes, du champagne Moët & Chandon, des montres connectées Apple, des smartphones en veux-tu-en-voilà, du matos de jardinage et de déco, des articles de fêtes cotillons & cie, des nuits d’hôtels de luxe, des restaus gastronomiques… Ce n’est plus la Confédération Générale du Travail, c’est le Club de la Gabegie et du Trafic

    Signaler
  7. Pascal L Pascal L

    Ce sont les mêmes qui empêchent le transfert sur le bassin ouest (où les mêmes infrastructures existes et sont inutilisés), du déchargement de l’alumine à la porte 3 quitte à enfumer 30 000 riverains. Les mêmes qui brûlent des pneus en polluant l’air de toute la façade maritime du 2e, 15e et 16e à chaque occasion où ils doivent montrer qu’ils existent.

    La défense des rentes de situation est la grande responsable de la mort cérébrale du syndicalisme français, demander aux jeunes autour de vous.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire