Jean-David Ciot parvient à créer un groupe socialiste à la métropole
Avançant en rangs divisés au sein de la nouvelle métropole, les élus socialistes des Bouches-du-Rhône n’avaient pas jusqu’ici réussi à former un groupe politique officiel. Jean-David Ciot, patron de la fédération PS 13, annonce être parvenu à réunir le nombre minimum fixé à 20 élus.
Si la plupart des maires socialistes de la métropole (dont ceux de Vitrolles et Miramas) lui étaient déjà acquis, il revendique désormais le soutien de six élus marseillais : Stéphane Mari et Garo Hovsépian (élus des 13e et 14e arrondissements), Marie-Arlette Carlotti, Muriel Prisco (élues du 4/5), Bernard Marty (15/16, ancien candidat Force du 13 aux départementales) et Gérard Polizzi (2/3, PRG). Le groupe annonce son intention de former un “shadow cabinet” (gouvernement fantôme) pour porter une opposition dans la “co-construction” à l’exécutif de Jean-Claude Gaudin (LR).
Le premier secrétaire appelle depuis plusieurs semaines ses collègues à rejoindre le groupe “officiel” – il a été validé par le bureau fédéral en mars puis le conseil fédéral ce lundi – contre l’avis des ténors Marseillais, Samia Ghali et Patrick Mennucci en tête. Ils se placent pour Jean-David Ciot “en dehors du parti”.
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Insubmersible Ciot, nous voilà devant la dernière version du radeau de la méduse. Nouveau ou dernier coup de billard, avec un coup de rame qui ne sera sans doute pas définitif, sur Ghali et Mennucci.
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