Jean-Claude Gaudin reçoit les chauffeurs d’élus mais la grève est maintenue
La rencontre est fortuite mais témoigne d’un début d’ouverture. “Les chauffeurs d’élus tenaient leur piquet de grève devant l’hôtel de ville quand le maire est arrivé. Dans la foulée, il a reçu une délégation”, explique Patrick Rué, secrétaire général des territoriaux de Force ouvrière. À l’issue de celle-ci, le maire aurait donné l’ordre à son administration d’ouvrir des négociations. “Mais nous n’avons toujours aucun retour, reprend le syndicaliste. D’ailleurs, la grève est maintenue pour ce mardi”. Touchés par la réorganisation des cycles de travail, les chauffeurs d’élus ne seront plus affiliés à un élu mais organisé dans un service tournant avec, à la clef, la perte d’heures supplémentaires qui pouvaient monter jusqu’à près de 800 euros par mois. Les chauffeurs demandent le retrait du rapport de l’ordre du jour du prochain comité technique, ce jeudi.
Dans le même temps, les musées sont toujours en grève perlée à l’appel de FO sans ouverture de discussion. Quant aux bibliothèques, elles sont en grève depuis deux mois à l’appel de l’intersyndicale CGT-FSU tous les samedis, sans avancée notable malgré les négociations en cours sur le temps de travail.
Commentaires
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Combien sont-ils ces chauffeurs d’élus ? Quels sont les derniers chiffres du nombre de véhicules du parc automobile de cette bonne ville de Marseille ?
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Quelle pantalonnade, ça sent la fin de règne. Le maire qui reçoit tout de suite une délégation, FO évidemment. Qu’il en profite à fond le père Rué, il aura fort à faire dans la prochaine administration, je l’espère. Deuxième ville de France et une municipalité déliquescente, quelle misère…
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23 ans de gaudinisme, pour finir par des grèves un peu partout dans les services municipaux et par un campement de gendarmes financiers dans les couloirs de la mairie… C’est sans doute le prix à payer d’une “gestion” du personnel où l’encadrement était court-circuité par le syndicat-maison et son “ingénieur”, et où les conditions d’emploi et de rémunération devaient plus au fait du prince qu’au respect du droit commun.
“L’adhérent donneur” pensait probablement pouvoir refiler la patate chaude à son successeur. Se faire rattraper par la patrouille à deux ans de la retraite, c’est vraiment pas de chance.
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