Gaudin pointe une “description apocalyptique” des écoles dans Libération

Sans doute est-ce de bonne guerre, mais parfois je me demande s’il s’agit de discréditer une municipalité de droite, ou de réussir à obtenir que cette municipalité et l’Etat se bougent ? Ce qui a été décisif, c’est l’opiniâtreté de l’enseignante qui a alerté la ministre après plusieurs articles dans les journaux, un sujet conforme aux choix de la rédaction de Marsactu, qui l’a présenté en local.
Le maire de Marseille essaie de faire comprendre qu’il n’y a que quelques écoles en cause, avec les photos que l’on connaît. Libé atteste d’une dizaine de témoignages de dégradations, de manque d’équipements ou de défaut de chauffage. Pour un des commentateurs ici, les salles de classes où vont ses enfants, monteraient aussi à 40° durant la belle saison.
D’autres écoles sont certainement affectées par les mêmes problèmes sur les 444 dont la ville a la responsabilité. Mais le sait-on exactement ?
Pour convaincre un nombre plus large de lecteurs il aurait quand même fallu quelques chiffres qui existent certainement :
Nombre d’écoles, nombre d’élèves et budgets d’entretien pour les 5 ou 6 plus grandes villes de France.
Même chose pour des villes à la sociologie proche de celle de Marseille.
Même chose pour des villes « concurrentes » comme Aix, Aubagne ou Martigues, souvent jugées exemplaires.
A-t-on une idée aussi du coût des dégradations volontaires ou plus quotidiennement à l’incivisme ? Le chiffre pour Marseille serait évidemment intéressant.
De temps en temps, l’actualité signale incendies volontaires ou dégradations d’écoles. Je ne me souviens pas d’avoir lu qu’il y ait eu mise en cause judiciaire d’adolescents ou de parents, pour en apprendre davantage. J’aimerais notamment savoir s’il s’agit d’actes gratuits, d’actes en lien avec « l’ambiance » particulière d’une école, ou s’il s’agit d’un mouvement de colère résultant d’un mauvais entretien d’une école ou de l’absence de chauffage.