Intrusion au lycée Victor-Hugo : trois surveillants condamnés à de la prison avec sursis

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Bref
le 19 Avr 2024
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Tribunal judiciaire de Marseille. Photo : Violette Artaud
Tribunal judiciaire de Marseille. Photo : Violette Artaud

Tribunal judiciaire de Marseille. Photo : Violette Artaud

Des peines de deux et huit mois de prison avec sursis ont été prononcées par le tribunal judiciaire de Marseille, jeudi 18 avril, à l’encontre de trois anciens assistants d’éducation (AED) du lycée Victor-Hugo (3e), rapporte La Provence. Ces trois surveillants, qui s’étaient introduits dans le bureau du proviseur lors d’une action syndicale le 1er juin 2023 organisée par la CGT, étaient poursuivis pour “intrusion dans l’enceinte d’un établissement d’enseignement scolaire commise en réunion dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement”. Et, concernant l’un d’entre eux, pour “violence aggravée par deux circonstances suivie d’incapacité de travail n’excédant pas huit jours”.

Les deux premiers surveillants écopent de deux mois de prison avec sursis assortie d’une interdiction de paraître à Victor-Hugo durant trois ans. Le troisième, Emmanuel Roux – par ailleurs secrétaire de l’union locale CGT du centre-ville – est condamné à huit mois de prison avec sursis et d’une interdiction similaire. Peine assortie d’une obligation de s’acquitter de dommages et intérêts à l’égard du proviseur, son adjointe et d’un agent judiciaire, pour un montant de 19 000 euros.  Celui-ci annonce à La Provence son désir de faire appel de cette décision.

Source : La Provence

Commentaires

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  1. julijo julijo

    mouais, pas chouette d’être aed “syndiqué” dans cet établissement !!

    bien évidemment, les aed doivent être corvéables, mal payés, et surtout muets, enfin, révoqués si ils osent se syndiquer.

    on n’est pas obligé de respecter l’équipe de direction de cet établissement.

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    • RML RML

      Oui enfin la violence sur personne , c’est pas trop syndical…si?

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  2. SLM SLM

    Un rappel salutaire : le syndicalisme n’autorise pas à être violent.

    Je suis curieux de savoir si c’est la CGT ou Monsieur Roux qui s’acquittera des 19 000 EUR si le jugement devait être confirmé en appel. Je n’aimerais pas être un adhérent de la CGT et savoir que ma cotisation sert à cela.

    Cependant, selon la formule consacrée, en attendant le jugement définitif, ces trois personnes sont présumées innocentes.

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    • julijo julijo

      oui, le syndicalisme n’autorise pas à être violent.
      encore faudrait-il définir la violence.

      un proviseur qui a tout pouvoir sur les contrats aed, décide de ne pas reconduire les aed syndiqués sans s’en expliquer…c’est aussi de la violence.
      et il semble bien, que les seules violences soient : l’intrusion dans l’établissement, et le trouble au bon ordre… et une bousculade à la sortie.
      on peut admettre que le proviseur, son adjointe soient particulièrement fragiles, ils n’ont pas eu le courage de recevoir les aed dont les contrats n’étaient pas renouvelés.
      en principe un patron qui licencie, ou un drh, reçoit les salariés ou contractuels concernés. il y a donc à mon goût une logique à cette action syndicale, même si je pense que ça aurait du se passer plus calmement.

      il y a une accélération des punitions données par des tribunaux aux syndicalistes qui devient un peu inquiétante.
      l’autorité glisserait-elle vers l’autoritarisme ?

      pour ce qui concerne les accusations éventuelles de racisme du proviseur…c’est un autre dossier.

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  3. kukulkan kukulkan

    l’Etat est malade de son islamophobie, Marsactu aurait bien fait de rappeler la source de ces évènements : un proviseur raciste et islamophobe

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      vous avez l’air bien sûr de vous en déclarant ce proviseur présumé coupable.
      Il en a été de même pour celui du lycée Ravel à Paris. Bilan : un proviseur menacé de mort en raison d’une violence imaginaire.

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    • RML RML

      ??? C’est a dire?

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    • SLM SLM

      Marsactu a publié l’article de Mediapart sur le lycée le 5 mai 2023. La rédaction est donc parfaitement au courant des évènements qui ont débouché sur la condamnation des surveillants au pénal.

      Contrairement à vous, Marsactu a respecté à la lettre le droit. Le proviseur n’est mis en cause ni administrativement ni pénalement pour les faits que vous mentionnez.

      Chacun a bien entendu le droit d’avoir son avis sur les propos qu’il a ou aurait tenu et sur le traitement judiciaire de cette affaire. Cependant, vos propos sont susceptibles d’être diffamatoires à l’encontre du proviseur.

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  4. MarsKaa MarsKaa

    Etant donné les faits rapportés, je ne comprends pas la peine de prison. Même avec sursis, c’est une sanction très lourde. J’ai compris que le climat était électrique dans l’établissement dont il est question, en particulier entre la direction et une partie des personnels dont les AED. J’ai compris qu’un groupe de personnes manifestait devant puis est entré (sans autorisation) dans l’établissement pour contester le licenciement des AED par la direction. Et que ça a chauffé entre le proviseur et certains des manifestants.
    Je ne comprends pas que cela debouche sur des peines de prison (et une amende de 19 000 euros !). Il doit me manquer des éléments sur les faits.

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    • Avé Avé

      Oui il doit vous manquer des éléments, normal vous n’êtes pas juge et n’avez pas le dossier complet sous la main…donc le mieux est de s’abstenir de donner une opinion sur la proportionnalité de la peine, non ?
      J’en lis beaucoup dans ces commentaires qui voient midi à leur porte, un coup la justice est affreusement anti syndicale, un coup c’est l’islamophobie du proviseur. Et si on arrêtait de dire n’importe quoi et qu’on se tenait aux faits, qui sont assez simples : intrusion et itt. Quant à savoir pourquoi ces personnes n’ont pas été renouvelées, personne ici ne peut savoir pourquoi alors arrêtons les accusations faciles.

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  5. Richard Mouren Richard Mouren

    C’est l’agent judiciaire qui surgit dont ne sait où dans l’avant-dernière ligne qui désire faire appel? Qui est cet agent judiciaire et quel est ou a été son rôle dans l’affaire?

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    • SLM SLM

      L’agent judiciaire (de l’Etat) représente l’Etat, en l’occurence le lycée, comme partie civile, qui s’est estimé victime.

      Ca n’est pas lui qui a décidé de faire appel (les parties civiles ne peuvent pas faire appel) mais au moins une des personnes condamnées.

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