Grève à la Boutique solidarité de la Fondation Abbé Pierre

Débordés
Bref
le 22 Mar 2018
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C’est un lieu d’accueil simple et direct pour les plus précaires. On peut y prendre un café, une douche, faire une lessive, prendre contact pour des démarches administratives, etc. Mais la Boutique solidarité de la Fondation Abbé-Pierre, située rue Loubon dans le 3e arrondissement de Marseille, connaît depuis quelques mois des difficultés pour faire face à la demande. Ses salariés ont décidé de se mettre en grève pour dénoncer la situation, écrit La Provence dans son édition du jour. “Le taux de fréquentation, couplé à la dégradation du contexte social, a détérioré les conditions de travail de l’équipe, expliquent les salariés dans un communiqué. L’été dernier, la Boutique a pour la première fois dû fermer ses portes pendant trois mois, à la suite d’un grave incident dont deux salariés ont été victimes. La réduction actuelle des effectifs de l’équipe (7 salariés seulement) majore les difficultés rencontrées”. Le lieu peut accueillir jusqu’à 300 personnes par jour.

Source : La Provence

Commentaires

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  1. Nine Nine

    Brève lourde. Et glaçante. Les précaires de la précarité, débordés par la misère et fracassés par sa violence. Terrible.

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  2. LN LN

    Quand les travailleurs sociaux se mettent en grève, c’est que là, nous touchons vraiment le fond. Parce qu’il en faut beaucoup pour qu’ils le fassent…. (la semaine dernière c’était la MDS Estaque) A qui le tour ?
    Un travailleur social, par définition, tient jusqu’au bout quand il a la pleine conscience et responsabilité de son boulot. Mais quand il craque, ca fait du mal car il est le dernier rempart avant effondrement !
    Allez ! Courage (mot exécré dans la profession), ensuite, quand vous aurez de la “bouteille” , fatigués par des années de route à s’épuiser, vous abandonnerez comme beaucoup le “social” pour laisser la place à ceux qui ont de l’énergie, l’envie et l’utopie d’y croire.
    C’est tout le paradoxe du travailleur social.

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